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ROYAL CONFIDENT

de Stephen Frears **

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Avec Judi Dench, Ali Fazal, Eddie Izzard

Synopsis : L’extraordinaire histoire vraie d’une amitié inattendue, à la fin du règne marquant de la Reine Victoria. Quand Abdul Karim, un jeune employé, voyage d’Inde pour participer au jubilé de la reine Victoria, il est surpris de se voir accorder les faveurs de la Reine en personne.

Alors que la reine s’interroge sur les contraintes inhérentes à son long règne, les deux personnages vont former une improbable alliance, faisant preuve d’une grande loyauté mutuelle que la famille de la Reine ainsi que son entourage proche vont tout faire pour détruire. A mesure que l’amitié s’approfondit, la Reine retrouve sa joie et son humanité et réalise à travers un regard neuf que le monde est en profonde mutation.

Pas grand chose à dire de cette bluette luxueuse si ce n'est que Judi Dench dans le rôle de la Reine Victoria règne sur le film et qu'Ali Fazal dans celui de son Munshi est une révélation. La rencontre de cette très vieille dame usée par 60 ans de règne et de protocole et de ce jeune homme indien plein d'empathie est filmée comme un coup de foudre. C'est très mignon.

La Reine s'ennuie mortellement et ne s'intéresse plus qu'aux repas au cours desquels elle bâfre devant les membres de la maison royale qui n'arrivent pas à suivre le rythme qu'elle impose. Atteinte d'obésité morbide et de diverses maladies, épuisée et déprimée elle ne se fait aucune illusion sur la loyauté de sa Cour. La gentillesse, le naturel et la culture d'Abdul vont la charmer et lui redonner goût à l'existence. Pour imposer le jeune homme et lui permettre de s'installer à Buckingham puis au Château de Balmoral en Ecosse, Victoria va braver tout son  entourage qui regarde avec des pincettes ce garçon musulman, un peu trop foncé qui parle avec un accent appuyé. Les manœuvres et machinations pour se débarrasser de l'importun vont se multiplier et Victoria va tenir bon. 

Le racisme ambiant et généralisé est traité très légèrement comme si finalement ce n'était pas si grave. Les racistes colonialistes vus pas Stephen Frears ne sont pas d'odieux personnages mais de simples pantins ridicules.

Le film ne vaut donc que pour les scènes qui rassemblent Victoria et Abdul douces, drôles et émouvantes.

Commentaires

  • Bonsoir Pascale, je viens de voir ce soir à la suite Confident royal et Numéro Une: j'ai beaucoup apprécié les deux. Pour Confident Royal, Judi Dench est impérial comme d'habitude. Son monologue où à la fin elle dit qu'elle n'est pas folle est percutant. Une histoire touchante d'autant qu'elle est vraie "pour l'essentiel". Bonne soirée.

  • Bonsoir Pascale, je viens de voir ce soir à la suite Confident royal et Numéro Une: j'ai beaucoup apprécié les deux. Pour Confident Royal, Judi Dench est impérial comme d'habitude. Son monologue où à la fin elle dit qu'elle n'est pas folle est percutant. Une histoire touchante d'autant qu'elle est vraie "pour l'essentiel". Bonne soirée.

  • Ce monologue est une merveille en effet, un modèle d'écriture.
    J'ai trouvé le film mignon, léger et émouvant par instants.
    Bonne nuit :-)

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