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PROBLEMSKI HOTEL

de Manu Riche **

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Avec : Tarek Halaby, Evgenia Brendes, Gokhan Girginol, Lydia Indjova, Marijke Pinoy, Kristien De Proost

Synopsis : Inspiré du roman du même nom de Dimitri Verhulst, PROBLEMSKI HOTEL raconte le basculement de plusieurs vies. Nés dans des régions en guerre ou en conflit armé, les personnages se retrouvent éjectés des rouages de leur quotidien et propulsés dans l’absurdité kafkaïenne du no man’s land des centres d’accueil.

Ce film souffre du défaut de certains premiers films. Le réalisateur semble ne plus en finir de se regarder filmer et multiplie les plans fixes et chichiteux sur des couloirs vides, des escaliers, des toits, des bâtiments, des containers... Je n'en peux plus de devoir détricoter les métaphores que filent les réalisateurs et de devoir me creuser la tête à chercher à comprendre.

La longueur du film le dessert également et j'ai eu l'impression d'avoir passé 12 heures en salle.

Néanmoins, il est évidemment bien loin de manquer d'intérêt, loin s'en faut. Et le quotidien de ces migrants qui attendent et espèrent un passage vers l'Angleterre offre des moments très chargés en angoisse et en drôlerie aussi. Les situations burlesques et anxiogènes se côtoient. Il y a un amnésique (Tarek Halaby dans le rôle vampirise un peu le film par son élégance, sa beauté et son empathie) qui ne sait plus ni son nom ni son origine, des jeunes femmes russes, des afghans... et tout une foultitude d'hommes et de femmes (le plus souvent jeunes) d'origine pas toujours définie qui déambulent, se désespèrent.

Trop d'originalités ont fini par me perdre : certains dialogues ne sont pas traduits, un sapin dont on ne sait que faire et qui réapparaît une dizaine de fois, une chorégraphie absurde, des situations surréalistes, des hommes qui se pendent, une scène d'accouchement épouvantablement dramatique, à vous faire hurler.., un athlète qui apprend le français avec un migrant qui ne connaît pas la langue, des lourdeurs administratives, des dialogues brillants, une responsable administrative qui fait son jogging dans les couloirs... et au final ? Pschiiiit !

Ah oui, donc, aussi, un acteur (danseur) énigmatique et fascinant malgré sa discrétion : Tarek Halaby, essayons de retenir ce nom. 

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Commentaires

  • Je n'étais pas tentée heureusement, parce qu'après ton billet j'aurais pris mes jambes à mon cou ...

  • Oui c'était pénible ce film. Les bons moments n'ont pas empêché l'ennui...

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