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COMME DES ROIS

de Xabi Mollia **

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avec Kad Merad, Kacey Mottet Klein

Synopsis : Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. 

Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père...

Même si la morale est sauve, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à me montrer tolérante envers la "petite entreprise" de Joseph qui ne prospère plus. Voir des gens dans la mouise en escroquer d'autres, peut-être un peu mieux lottis, ne m'amuse ni ne m'émeut. J'ai bien compris qu'en temps de crise  et de précarité où les écarts ne cessent de se creuser entre les plus riches et les plus démunis, il faut trouver des astuces pour s'en sortir. Mais je dois être trop honnête pour réussir à m'identifier ou à admettre que des "pauvres" en arnaquent d'autres même s'ils le sont moins, voire pas du tout. Le summum étant atteint lorsque Micka dérobe à une dame ce que doivent être les économies d'une vie, à moins qu'elle ne soit collectionneuse, même si la pirouette  humoristique consiste à faire qu'il s'agisse de Francs... Je doute que s'il s'était agi d'€uros, les deux larrons les auraient rendus ! (je vous laisse rectifier la concordance des temps ; j'ai galéré avec cette phrase).

Pour ne pas faire ma grincheuse j'ai donc décidé de m'intéresser à l'histoire annexe de ce film et surtout m'attacher au duo d'acteurs formidables en tentant d'ignorer et de ne pas juger la partie escroquerie de l'affaire.

Kad Merad et sa bonne tête fatiguée est un père de famille et mari aimant qui sue sang et eau pour faire en sorte que sa famille ne se retrouve pas à la rue. Vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que le plus mature et responsable des deux est évidemment le filston. Armé d'un aplomb et d'une mauvaise foi à toute épreuve, Joseph le père est complètement infantile et parvient à culpabiliser son fils de ne pas se réjouir d'avoir comme avenir d'arnaquer son semblable et surtout de parfois tenter de faire prévaloir ses propres aspirations voire ambitions.

Si Kad Merad est crédible et touchant, Kacey Motet Klein lui chipe la vedette tout en douceur et subtilité. Le jeune homme de 20 ans à la filmo déjà longue se détache ici de ses rôles d'ados bougons pour composer un bien beau  et charmant personnage qui cherche à réaliser son rêve (devenir acteur... la fiction rejoint ici la réalité) sans trahir personne. Sa gentillesse et sa loyauté envers sa famille ainsi que les ruses de son père le confrontent parfois à des choix difficiles voire douloureux mais toujours courageux. Dans le film comme dans la réalité il est un comédien doué fait pour être sur les planches ou devant une caméra. Son père inconséquent lui fera payer le prix fort pour la liberté qu'il lui réclame.

Commentaires

  • Bonjour Pascale, j'irais peut-être voir ce film car j'avais bien aimé un film précédent de Xabi Molia "8 fois debout" avec Julie Gayet et Podalydès qui date de 2010. Bonne fin d'après-midi.

  • Oui je l'avais vu. J'en ai peu de souvenirs.
    Bonne soirée.

  • Pour la même raison (l'éloge de pauvres qui arnaquent d'autres pauvres), je n'irai pas voir ce film. Je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas, vu qu'il n'a attiré qu'une quarantaine de milliers de spectateurs en première semaine.

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