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LES SIFFLEURS - MERVEILLES A MONTFERMEIL

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LES SIFFLEURS de Corneliu Porumboiu **

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Avec Vlad Ivanov, Catrinel Marlon, Rodica Lazar

Cristi, un inspecteur de police de Bucarest corrompu par des trafiquants de drogue, est soupçonné par ses supérieurs et mis sur écoute. Embarqué malgré lui par la sulfureuse Gilda sur l’île de la Gomera, il doit apprendre vite le Silbo, une langue sifflée ancestrale. Grâce à ce langage secret, il pourra libérer en Roumanie un mafieux de prison et récupérer les millions cachés. Mais l’amour va s’en mêler et rien ne se passera comme prévu…

Les Inrocks sont toujours aussi énigmatiques dans la simplicité : "Projeté in media res dans une intrigue canonique de film noir, le spectateur est trimbalé de séquence en séquence avec un sens très relatif de la chronologie. Ce n’est pas très clair au début, et ça l’est de moins en moins à mesure qu’on avance, tant l’opacité des personnages s’accroît en même temps que les fils narratifs s’emberlificotent. Intrigant et parfaitement exécuté qu’il soit, le sixième long métrage de ce cinéaste est trop fasciné par sa propre conduite pour pleinement convaincre". Mais il me semble que pour une fois nous sommes d'accord sur certains points. En se jouant de la chronologie, le réalisateur rend son film la plupart du temps incompréhensible. Au bout d'une heure je me demandais encore de quoi il était question. C'est assez gênant. Pourquoi avoir tant complexifié une histoire déjà relativement brumeuse ?

Etait-il indispensable que Vlad Ivanov dans le rôle de Cristi soit à ce point opaque et inexpressif alors que face à lui Catrinel Marlon (Gilda...) n'est que splendeur, émotions et frémissements ? Elle semble changer de visage à chaque scène, tour à tour vamp, femme fatale, madone, petite fille innocente.

Malgré le tarabiscotage injustifié, je retiens une bande originale à tomber, la Barcarolle des Comtes d'Hoffman (mais pas que), un final en forme de feu d'artifice dans un endroit incroyable et une actrice merveilleuse.

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MERVEILLES A MONTFERMEIL de Jeanne Balibar **

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Avec Emmanuelle Béart, Ramzy Bedia, Mathieu Amalric, Anthony Bajon, Bulle Ogier

Joëlle et Kamel font tous deux partie de l'équipe municipale de la nouvelle Maire de Montfermeil, Emmanuelle Joly, mais ils sont en instance de divorce. Toute l'équipe travaille à la mise en œuvre d'une nouvelle et très surprenante politique, dont la pierre angulaire est la création de la "Montfermeil Intensive School of Languages". Tandis que la ville change et prospère, Joëlle et Kamel se chamaillent…. Mais à l'occasion de la Fête de la Brioche, leur amour peut-il renaître ?

A la première scène, on se love dans son fauteuil tant l'audience de conciliation du divorce de Joëlle et Kamel en présence d'une juge et de leurs avocats est savoureuse. Hélas, elle est trop longue et dès la deuxième scène, le discours d'investiture de la Maire, ça coince. On sent que la folie ambiante va être too much et l'intervention de Jeanne Balibar en plein discours qui propose une séance de méditation au public pendant qu'Emmanuelle Béart parle, n'est ni drôle ni justifiée.

Et pourtant on sent à quel point tout ce tournage a dû être joyeux. A quel point aussi l'entreprise est sincère de faire cohabiter toutes les ethnies possibles et imaginables dans un joyeux foutoir indulgent et bienveillant, enseigner les maths en arabe, apprendre les langues les plus improbables, reloger les plus démunis... Combien Jeanne Balibar et Emmanuelle Béart croient en la force du collectif. Mais imposer une sieste quotidienne à tout le monde, changer la date des jours fériés, en inventer d'autres (la journée du short, de la brioche etc...) ça ne tient pas la route et ça n'est pas drôle. Même si on comprend bien qu'il s'agit de se moquer de toutes les "journées" qui nous sont imposées proposées à longueur de temps (de la gentillesse, sans tabac, de la courtoisie...).

Cela part dans tous les sens jusqu'à une fête de la brioche où toute la ville se retrouve dans la joie et la bonne humeur et écrase des œufs sur la tête d'une effigie d'Emmanuel Macron. Jeanne Balibar était récemment une commissaire de Police à Montfermeil. Ici encore il est question de Victor Hugo qui y a laissé la trace indélébile de ses Misérables. Dommage que la réalisatrice n'ait pas réussi à maîtriser son joyeux bazar, sa folie débridée, son absurdité et nous perde totalement en route.

Au milieu de tout ce foutoir, Emmanuelle Béart idéale en utopiste et Ramzi Bedia sont absolument formidables et parviennent à éviter le ridicule.  Des gens sont sortis de la salle. Je peux comprendre.

Commentaires

  • Voulais allez à Montfermeil mais finalement pas trop saisi si tu nous le conseilles un peu ou le déconseilles légèrement ? ( ce sera Montfermeil ou les vetos.... )

  • Un peu des deux :-)
    Pas vu les vétos et pas trop envie, tout est dit dans la BA j'ai l'impression.

  • J'avais mis Les siffleurs sur ma liste, je ne sais pas si j'aurai le temps.
    Je passe mon tour pour le second, la BA m'a fatiguée.
    Ce soir c'est " L'adieu" !

  • L'adieu nest pas chez moi, j'espère le voir.
    Vu les Enfants du temps : pas tout compris :-)
    Et Un vrai bonhomme: formidable

  • Un vrai bonhomme me tente aussi.

  • Un vrai bonhomme
    La vraie bonne surprise de ce début d année

  • A ne pas rater.

  • Absolument.

  • Mieux vaut Ladj Ly que Balibar si je comprends bien. Je men doutais un peu.
    Quant à la siffleuse, je reconnais qu’elle a des arguments pour me convaincre (en plus des tiens), elle m’emberlificote quand elle veut.

  • Victor est bien représenté chez les deux mais Balibar pousse un peu loin le bouchon farfelu.

    Je comprends... et l'une des premières scènes où elle apparaît est encore plus convaincante...

  • Bonjour dasola, je lirai tes impressions avec intérêt.

  • Je pourrais reprendre le message de Dasola à l'identique.
    C'est si compliqué à comprendre, "Les siffleurs" ? Tu me refroidis un peu...

  • Franchement, il faut s'accrocher... et l'apprentissage de la langue n'est pas des plus glamour (se mettre le point dans la bouche) mais réserve 2 ou 3 moments marrants.
    Il faut un temps infini avant de comprendre qui est qui, ça m'a gavée. Bref, je ne le reverrais avec aucun plaisir.

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