Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LET HIM GO (L'un des nôtres) (Blu-Ray)

de Tom Bezucha ***

LET HIM GO (L'un des nôtres)

avec Kevin Costner, Diane Lane, Lesley Manville, Jeffrey Donovan

Cinétrafic m'a permis de voir ce film en Blu-ray et j'en suis ravie car hélas il n'a bénéficié que d'une sortie confidentielle cette année et n'est pas arrivé jusque dans ma contrée. Le film sortira en DVD, Blu-Ray et VOD le 29 septembre chez Universal Pictures France (comptes Facebook et Twitter de l'éditeur).

NB. du 2 octobre : Je suis en possession d'une véritable rareté. En plus d'être mon premier Blu-ray, ce film est le SEUL Blu-Ray français qui existe. En effet, Universal a édité des Blu-Rays tests de L'Un des nôtres, mais a décidé, ensuite... de sortir le film en France uniquement en DVD ! j'en suis fière et ravie.

 

Vous avez bien lu, je suis désormais équipée d'un lecteur Blu-Ray et j'avoue que la qualité de l'image est impressionnante. Je suis donc ravie d'avoir vu ce film à plus d'un titre, puisqu'il s'agit de mon 1er Blu-Ray et que j'essaie de ne rater aucun film où sévit Kevin Costner.

Let him go est sorti en douce en France sous le titre L'un des nôtres. Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de Larry Watson. Le réalisateur déplace l'action de quelques années pour se dérouler aux alentours de 1963, date clé dans l'histoire américaine qui a vu, une fois de plus, l'assassinat d'un de ses présidents. Bien que l'époque soit relativement "moderne", j'ai vraiment eu l'impression de me trouver dans un western qui aurait pu se dérouler un siècle plus tôt. Du Montana au Dakota du Nord, à l'exception des 4x4 qui ont remplacé les chevaux et les diligences, on dirait que le pays n'a pas bougé, pas évolué.

George est un shérif à la retraite et il vit dans un ranch avec sa femme Margaret qui murmure à l'oreille des chevaux. Chez eux vivent également leur fils James, sa femme Lorna et leur petit-fils. Lorsque James meurt dans un accident, Lorna ne tarde pas à se remarier et quitte le ranch pour s'installer avec son fils dans sa nouvelle famille. Margaret et George sont très affectés par la séparation d'avec leur petit fils mais tentent de reprendre le cours de leur vie.

Par hasard, Margaret surprend le nouveau mari de Lorna en train de la battre et de brutaliser leur petit-fils. Dès lors ils vont tout mettre en oeuvre pour tenter de tirer l'enfant des griffes de la famille Weboy. Ils se rendent dans le Dakota en prétendant une innocente visite et découvrent avec stupeur que la famille Weboy est dirigée par une matriarche effrayante qui domine ses fils et tout son entourage.

A la fois thriller, road movie et néo western le film a une atmosphère dense dans des paysages dignes de ce genre qui convoque le thème de la famille, des liens qui l'unissent ou la désarticulent, mais aussi du deuil. Eprouvés par la mort de leur fils unique, Margaret et George vont mettre toute leur énergie à tenter de sauver leur petit fils. Ils n'ont plus rien à perdre. Et si leur amour est intact et bien réel, ils n'hésitent pas à se mettre en danger pour venir au secours de l'enfant. Des gens simples, des gens biens face à une famille de psychopathes, violents. Mais le réalisateur a la subtilité de ne pas nous faire surgir la violence à la face. Pas au moment où on l'attend en tout cas.

Diane Lane et Kevin Costner (tellement convaincant et séduisant en cow-boy taiseux) offrent tout leur charisme à ce couple de retraités coriaces. Ils avaient déjà formé un couple à l'écran en parents adoptifs d'un certain Clark Kent et se retrouvent ici parfaitement bien assortis et complices. Face à eux les déséquilibrés Lesley Manville et Jeffrey Donovan sont effrayants. Au rayon faiblesse on notera la rencontre avec un jeune amérindien en rupture de ban surgi de nulle part et une fin à la limite du grand-guignolesque. Mais cela n'affaiblit vraiment pas la qualité du film et l'affection portée à son duo d'acteurs.

Commentaires

  • Aaaah, Diane, sur sa mobylette orange
    Avec son intégral, ses bottes, sa jupe et son slooghy ..... Je m'égare là.
    Pour le reste ( une fois encore ;-) ) je plussoie avec ton texte.

  • Tu me plussoies et tu dis une fois encore ??? J'hallucine !!!

  • A propos du Kevin
    https://www.youtube.com/watch?v=Ug4bsd4LqqM

  • OMG, je pourrais le regarder marcher dans l'herbe le restant de mes jours.
    On dirait un discours de président.
    Et le charme des hommes en chemise blanche n'est plus à démontrer.

  • Ah, ça y est, tu l'as vu ? Je suis très content pour toi.
    Le couple Lane / Costner fonctione à merveille et les Weboy sont terrifiants !

    Cela aurait fait un excellent western, effectivement. Peut-être que ça aurait été encore mieux.

  • Oui je suis contente. ça fonctionne à fond ce film.
    Pour moi c'est un western.

  • Bonjour Pascale, j'ai eu la chance de voir ce film à Paris (il est resté 1 semaine à l'affiche et puis s'en va). Je n'ai pas compris pourquoi il avait été si peu distribué et pendant si peu de temps. C'est un film très honorable. J'y suis allée après avoir vu la Bande-annonce. L'histoire m'a plu et Lesley Manville (et ses rejetons) sont terrifiants. Un film dont je garde un bon souvenir. Bonne fin d'après-midi.

  • Bonjour dasola, oui un film de très bonne tenue. Les mystères de la distribution restent impénétrables.

  • Vu en DVD grâce à dasola.
    Ca m'a donné envie de revoir Danse avec les loups...
    Mais ce film-là (l'un des nôtres) est tout à fait visible. On pourrait aussi penser que le titre français fait amèrement référence à la solidarité entre membres des forces de l'ordre aux E-U. La violence, je n'y ai pas cru durant de longues minutes (jusqu'à voir le pansement, en fait). Brrr...
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

  • J'ai revu Danse avec les loups récemment. Il tient vraiment bien la route ce film.
    La violence hélas, j'y crois toujours.

  • Vu en DVD grâce à dasola.
    Ca m'a donné envie de revoir Danse avec les loups...
    Mais ce film-là (l'un des nôtres) est tout à fait visible. On pourrait aussi penser que le titre français fait amèrement référence à la solidarité entre membres des forces de l'ordre aux E-U. La violence, je n'y ai pas cru durant de longues minutes (jusqu'à voir le pansement, en fait). Brrr...
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

Écrire un commentaire

Optionnel