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LE CHÊNE et ses habitants

de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier ***

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il était une fois un chêne né en 1810. On peut trouver cette merveille au bord d'une rivière ou d'un vaste étang en Sologne à 10 kms du Château de Chambord. A travers ses branches, ses ramures, son feuillage vit toute une faune qu'on imagine à peine, des écureuils, balanins (coléoptères ravageurs bien embêtants, surtout l'espèce qui «s'occupe» activement de nos noisettes), geais, fourmis, mulots, hibou j'ai dû en oublier... et autour de lui des sangliers, des cerfs, des aigles, une énorme couleuvre. Et c'est MAGNIFIQUE.

Je me suis posée la question de savoir pourquoi depuis quelque temps j'étais particulièrement attirée par ce genre de film. La réponse ne m'a pas plu, mais tant pis : l'âge.

J'ai également vu Lynx, très beau film mais la voix off et le texte pas très bien écrit m'ont un peu gênée. Ici, le réalisateur a décidé de nous laisser seul face aux images même si la musique est souvent présente (dont un surprenant In the mood de Glenn Miller qui surgit quand deux insectes... chahutent) et j'ai particulièrement aimé de me plonger dans le labyrinthe de ce magnifique bi-centenaire, d'entendre les craquements, les gazouillis, les bruissements, les petits cris, les bruits.

Le tournage a duré un an et demi et à l'écran quatre saisons défilent devant nos yeux ébahis avec leur lot de difficultés et de moments heureux ou dramatiques. Dont une scène digne d'un film catastrophe, un violent orage qui inonde les cachettes, les terriers, les tanières et transforment leurs habitants en SDF et une poursuite entre un aigle (ce n'est pas un aigle mais un oiseau genre vautour...) et un geai... J'ai particulièrement apprécié que le réalisateur ne nous montre pas la capture de certains animaux par leurs prédateurs. Mais j'ai regretté les deux scènes avec effets spéciaux où l'on voit la pousse des racines en accéléré (aucun intérêt).

On sort de ce film parfois mouvementé, apaisé et ravi que de telles merveilles existent.

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Commentaires

  • Adoré découvrir ces habitants de cet arbre en pleine forme malgré son grand age. (Peut être ira t il voir lui des films sur les humains ??). La scène de poursuite avec le autour digne d'un film se gangster et très apprécié aussi qu'aucune victime n'est à déploré....

  • Oui il a encore fière allure malgré sa peau toute ridée.
    Certains critiquent que les proies s'en sortent, que ce n'est pas la réalité... comme si on ne savait pas que dans la nature cela s'équilibre entre les proies et les prédateurs.

  • Dans ce genre de documentaire je crains toujours l'ennui, ça n'a pas l'air d'être le cas, c'est très tentant.

  • Ah non, en plus de sa grande beauté, ce film est haletant et parfois drôle.

  • J'ai plein d'autres choses à voir avant, mais pourquoi pas ? S'il reste à l'affiche un moment...

  • Ce genre de films m'apaise. J'en ai besoin.

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