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SELON LA POLICE

de Frédéric Videau **(*)

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Avec Patrick d'Assumçao, Sofia Lesaffre Laetitia Casta, Simon Abkarian, Alban Lenoir, Jean-François Stévenin

Un flic au bout du rouleau brûle sa carte de police dans le lavabo des toilettes sous les yeux d'un supérieur abasourdi. Il lève les yeux et lâche "ça fait du bien" puis disparaît.

Ce flic c'est Ping-Pong et la plupart de ses collègues ne connaissent pas son véritable nom. Plus tard il abandonnera son arme dans d'autres toilettes. Tout le commissariat se met à sa recherche pendant un peu plus de 24 heures durant lesquelles Ping Pong, sans véritablement se cacher erre dans les rues, les parcs et jardins, une fête foraine de la ville. Toulouse si j'ai bien compris.

J'ai bien aimé le dispositif de départ. On entre dans le commissariat, lieu de tout et n'importe quoi où chacun vient déverser ses histoires, ses malheurs et ses craintes alors qu'un flic l'assure "on est pas des assistantes sociales". On croise tous les personnages qui vont donner l'occasion au réalisateur de s'attarder sur des cas particuliers et de chapitrer son film. La scène initiale sera donc revue selon plusieurs points de vue différents.

Si cela fonctionne au début, cela finit par s'essouffler lorsque finalement on s'éloigne du sort de Ping-Pong pour permettre à chaque histoire de cocher une case : dépression, bavure, suicide, relation avec les citoyens et les jeunes des cités... On connaît les difficultés et le mal-être de cette profession de plus en plus mal aimée et surtout ceux de ces flics "de terrain" plus proches de notre quotidien. Et le film tente de faire une approche exhaustive de plusieurs "cas" : les jeunes qui débutent par vocation ou d'autres par erreur, les plus vieux qui n'en peuvent plus et sont au bord de l'explosion, les découragés, les agressifs, les racistes. Mais certaines facilités, une patrouille qui débarque pile au moment où Ping-Pong est en difficulté, Ping-Pong qui croise un ancien collègue par hasard, le jeune qui tombe amoureux de son binôme (on le comprend c'est Laetitia Casta mais quand même, un peu de tenue quoi)... et le "thème" récurrent et incompréhensible des petits seins (eins dans le texte) d'Agathe Bonitzer qui fait la gueule comme il se doit et des gros seins de Sofia Lesafre (sans parler de la scène sans fondement ni intérêt où elle couche avec un jeune flic !!!) qui revient sans justification à moult reprises laissent perplexe quant aux intentions. Beaucoup de moments gênants ou maladresses (les flics qui sortent leur arme devant des jeunes cons certes mais désarmés) font qu'on ne sait plus trop quoi penser.

Mais il reste les acteurs qui manifestement se sont très impliqués dans leur rôle. En tête Patrick d'Assumçao dont la carrure et le sourire triste conviennent parfaitement au personnage.

Commentaires

  • Intéressé aussi par la présence de Simon Abkarian.
    Je dois dire que je ne suis pas sûr que ça suffise à me motiver...

  • Il extra comme d'hab mais il y a tant de personnages que c'est un petit rôle parmi les autres.

  • Complètement d'accord avec toi, entre le seins (?!) et la scène hors sujet le film s'éparpille un peu trop. Mais la détrsse psychologique est parfaitement rendue...

  • Oui mais c'est quoi cette scène ? Elle la rêve ou quoi ? Et les seins de deux filles franchement... Jusqu'à la petite à l'accueil qui prétend que Ping Pong a "maté" ses seins alors que c'est le cadet de ses soucis. Je n'ai pas compris cette obsession.
    Mais la détresse de la profession on la sent et on la comprend.

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