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MASCARADE

de Nicolas Bedos °

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Avec Pierre Niney, Marine Vacth, Isabelle Adjani, François Cluzet, Emmanuelle Devos, Laura Morante

Un gigolo et une gigolette s'unissent pour le pire et le meilleur afin de soutirer un maximum de pognon à des gens riches très naïfs qui dépensent leur argent sur la Côte d'Azur.

Cela commence par une scène de tribunal. On découvre l'accusé et on se dit que quelqu'un est mort dans l'affaire. Etant donné le casting, on se demande : mais qui peut-ce être ? Nous ferons donc des allers retours constants entre la salle de Tribunal où défileront les témoins et la vraie vie dans laquelle les événements ont eu lieu. Et franchement, on est entre nous, on se dit tout : ON S'EN FOUT !

Après les excellents ou trés bons Monsieur et Madame Adelman, La belle époque ou OSS 117 : alerte rouge en Afrique, je me réjouissais de voir le nouveau film de Nicolas Bedos avec son casting qui scintille. Hélas, je ne m'attarderai pas sur cette mascarade lourdaude dans laquelle PAS UN personnage n'est sympathique. Parfois, on arrive, par la magie du cinéma, à entrer en empathie avec un personnage louche, à vouloir qu'il s'en sorte bien qu'il fasse de vilaines choses répréhensibles. Ici il ne s'agit que de coucher, voire de se faire épouser pour bénéficier d'une fortune mais les personnages ici (bourreaux comme victimes) sont tellement puants qu'on n'a que faire de ce qui leur arrive. Vulgaires et pathétiques, tous. J'ai du mal à croire qu'une fille entre dans une voiture (même si Pierre Niney s'y trouve) et lui dise : roule jusqu'à ce que tu jouisses ! Me trompé-je en imaginant que Pierre Niney était mal à l'aise dans cette scène ? Peu importe, ce n'est pas la seule qui touche le fond de la bêtise et de la vulgarité. 

Et ces gens se reproduisent ! D'ailleurs Marine Vacth en mère de famille : non.

Interminable et tarabiscotée, l'intrigue ne tient pas la route. 

Les personnages ? Tous pourris.

Les acteurs ? Tous ridicules. (Palme du ridicule revenant à François Cluzet).

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Commentaires

  • Ça correspond à ce que j'ai lu par ailleurs, en moins policé ;-) ;-) je ne risque pas d'aller le voir.

  • Ne perds pas ton temps et ton argent :-)

  • Le casting me faisait une grosse envie (hormis Cluzet).
    Mais les critiques, dans l'ensemble et y compris la tienne, m'ont copieusement refroidi.

  • C'est long, ennuyeux, vulgaire.
    J'avais honte pour les acteurs.

  • J'ai prié à la Basilique Notre Dame d'Alger et à la mosquée Émir Abdelkader de Constantine pour qu'il soit encore à l'affiche à mon retour de vacances.. Bon ma chère Isabelle se passera de moi cette fois ci...

  • Des prières inutiles. Ton Isabelle n'échappe pas au ridicule mais elle est UN PEU drôle parfois.

  • OK, on oublie Pierre Niney... Mais si c'est Clint qui est au volant de la voiture ? Tu montes ou tu montes pas ? :-)))

  • Forcément je monte surtout s'il est au volant de son pick up vert ou de sa Gran Torino.

  • Grand film ? Mais à quel titre. Franchement ce panier de médiocres envieux ou pathétiques ne m'a pas fait rêver.

  • Décidément, le cinéma aime les collections de personnages détestables : après les friqués puants de "Sans filtre", la "Mascarade" de Bedos. Une préférence qui ne date pas d'aujourd'hui puisque mon film du 11/11 est aussi rempli de gens peu aimables.
    Mais revenons à notre Bedos qui t'a rendue si maussade. ça sent le divorce avec le fils prodige de Guy tout ça. Ou avec Pierre Niney. Ou les deux. Je ne suis qu'à moitié surpris car j'ai toujours cultivé une forme de méfiance vis-à-vis des œuvres de ce cher Nico ( même si OSS m'a fait mourir de rire, je dois bien le reconnaître).
    J'espère me remettre d'aplomb avant que le James Gray ne s'efface de l'affiche.

  • Je trouve que Pierrot s'éparpille un peu dans le porte nawak.
    Quant à Nico, il a fait chauffer son carnet d'adresses. Et Sans filtres est un chef d'œuvre à côté de ce machin.
    Tu ne peux pas ramper jusqu'au Gray ?

  • J'ai bon espoir de parvenir à me traîner jusqu'au ciné le Week end prochain.

  • Mais ne te traîne pas vers cette Mascarade.

  • "médiocres envieux ou pathétiques" oui, complètement d'accord, ce sont des personnages au service d'une histoire, mais c'est magnifiquement écrit, les acteurs au diapason et aux performances de haut vol, un récit prenant et au final féministe qu'on ne voit pas venir...

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