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WAHOU !

de Bruno Podalydès *

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Avec Bruno Podalydès, Karin Viard, Sabine Azéma, Eddy Mitchell, Isabelle Candelier, Agnès Jaoui, Victor Lefèbvre, Florence Muller, etc...

Catherine et Oracio agents immobiliers de l'agence Wahou ont deux biens à vendre : une maison bourgeoise magnifique mais dégradée avec passage du transilien au fond du jardin, et un petit appartement moderne situé dans le triangle d'or de Bougival près de toutes les commodités.

Les visites s'enchaînent et on comprend vite qu'on va avoir affaire à un film à sketches où chaque acteur vient faire un petit numéro et s'en va, sauf quelques exceptions qui ont droit à plusieurs passages. Difficile donc de trouver une quelconque consistance dans les personnages puisqu'ils ne sont là que pour être représentatifs d'une couche de la société ou d'un comportement.

Evidemment, il y a bien de ci de là quelques répliques ou situations qui redressent la commissure des lèvres mais pas de quoi se taper sur les cuisses. Et le tout est assez répétitif et lassant car suivant un programme défini : faire le tour de la question immobilière.

On peut sourire ou s'agacer des termes employés par les agents (qu'il faut appeler conseillers dorénavant) qui récitent leur leçon apprise par coeur pour vanter les atouts du bien qui peut être d'exception (avec quelques travaux), offrir un jardin "piscinable", un dressing parental (une "pauvre" penderie en réalité) et, oh wahououou, un parquet flottant ! Qui n'a pas entendu lors d'un achat, d'une vente ou d'un souhait de location ce genre d'arguments qui semblent ne pas pouvoir faire résister notre désir d'achat ? Le petit sourire de connivence, de compréhension ou d'indulgence n'est pas suffisant pour rendre ce film incontournable.

J'avais pourtant en son temps beaucoup apprécié Bancs publics Versailles rive droite (il faudrait que je revois ce film pour constater s'il est très différent des suivants), mais après Adieu Berthe, l'enterrement de mémé, Comme un avion, Les deux Alfred, je crois que le cinéma gentillet, mou et un tantinet ennuyeux de Bruno Podalydès ne m'atteint pas. Trop systématique dans cette posture mélancolico-poétique (aïe, le mot qui me tue est lâché). Toute cette mignonnerie avec ô surprise une jolie rébellion de la part de la formidable Isabelle Candelier qui envoie chier son connard de mari (désolée, je n'ai pas trouvé d'autres mots) qui fait un bien fou et donne une brusque et presqu'incongrue énergie à ce film plan plan.

Alors bien sûr, exceptés Eddy Mitchell (non mais cette scène dans les toilettes, POURQUOI ???) et Agnès Jaoui de plus en plus agaçante, les acteurs font du bon boulot, Karin Viard dans son énième personnage à métier, Bruno Podalydès en nounours tout gentil un peu à côté de la plaque, mais les plus formidables sont Isabelle Candelier et Sabine Azéma. Et mention TRES SPECIALE à Florence Muller en infirmière dépressive (de loin la meilleure scène et la meilleure prestation du film).

C'est quand même très insuffisant (mais il est vrai que passer derrière Love life n'était pas chose aisée).

P.S. : j'adore l'affiche.

Commentaires

  • J'avais adoré Comme un avion (adieu berthe et bancs publics sont plus loin dans ma mémoire). Avec Whaou j'ai pas passé un mauvais moment mais ce n'est pas toujours bien senti, le tempo comIque n'est pas toujours terrible. C'est pas son meilleur film en effet !

  • C'est mou, mignon, répétitif, lassant. Pas terrible.
    Et ces gens qui vont faire l'amour dans l'appartement inoccupé, 2 fois c'est bon on a compris...

  • Limite agaçant.

  • Pas de quoi sextasier
    Et je ne dis pas le nombre de wahou qu'on entend dans le film...

  • La bande annonce me donnait envie. Apparement seule la bande annonce et l'affiche sont à la hauteur....

  • Fais toi peut-être ton idée.
    Moi cette succession de personnages qui représentent une catégorie avec une particularité ça ne m'atteint pas. Mais ça plaît beaucoup.

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