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6 ° Que suis-je allée faire dans cette galère ? - Page 21

  • Je suis une légende de Francis Lawrence °

    Je suis une légende - Will Smith

    Avant toute chose je demande pardon à tous les ados boutonneux (ou pas) et à tous les amoureux des films de zombies pour ce que je vais faire… Vous ne manquerez pas de me demander « mais pourquoi tu es allée voir ce film alors que tu n’aimes pas ce genre ? ». Pas bête la question, sauf que quand j’ai lu le beau titre, vu la belle affiche et le beau Will Smith en poor lonesome… je me suis dit qu’il s’agissait d’une espèce de Robinson Crusoe en centre ville, qu’il y avait eu la bombe atomique ou un truc gravos dans ce genre, qu’il vivait là tout seul survivant, qu’il rencontrerait un ballon de foot qu’il appellerait Winston et qu’ils couleraient des jours heureux… Je ne savais pas que j’aurais droit une fois de plus (Danny Boyle, file dans ta chambre, pourquoi tu leur as montré ça, ils savent pas faire les autres !!!) à des zombies qui poussent des gueulantes en cherchant de la barbaque. J’aurais dû me renseigner avant. Parfois ça peut être utile de lire les critiques au lieu de s’infliger une telle punition.

    Je note cependant deux nuances de taille : les zombies qui d’ordinaire se déplacent à deux de tension à l’heure en titubant d’une jambe sur l’autre et bavant de l’hémoglobine sont ici ultra rapides, et le survivant qui d’habitude ne pense qu’à sauver sa peau est un militaire-chercheur scientifique (cherchez l’erreur) qui passe son temps à travailler sur un vaccin ! Bon comme d’hab’ dans les films cata, c’est New-York qui morfle. Jamais c’est Des Moines ou Santa Fe par exemple. Bon, en même temps, ils sont rodés mais je me demande ce qu’ils ont fait à Dieu les New Yorkers pour être autant punis… Mais, je vais trop vite en besogne en vous parlant direct de Dieu, cela dit je me suis tellement pris une méchante leçon de catéchisme hier que c’est bien normal que je commence à m’interroger ! Mais ne brûlons pas les étapes.

    Dans un futur proche, 2009, on va pas chipoter, c’est demain… Emma Thompson (éminente scientifique) annonce dans le poste qu’elle a erradiqué le cancer. Mais tout en l’annonçant on voit bien qu’elle a la bouche qui se tord vers le bas et qu’au détecteur de mensonges, elle toucherait pas une bille. Bien vu Emma ! Les cancéreux sont bien guéris du cancer mais comme dommage colatéral ils développent la rage ou un truc approchant et se mettent à sauter sur tout ce qui bouge pour bouffer. Le truc normal de zombie quoi. En deux coups de mâchoires la planète est décimée, surtout New-York et Will Smith se retrouve tout seul avec son chien. C’est pas une flèche le klébar, je vous jure, les conneries en chaîne qu’il va faire, je vous raconte même pas.

    Comment Will Smith est resté là tout seul, j’avoue que j’ai zappé… désolée, ça doit être à ce moment que j’ai piqué une petite sieste, je m’ennuyais déjà ! Bon, revenons à Will. Il pique la voiture de Starsky et Hutch et commence à chasser le cerf à 200 à l’heure dans les rues de la big apple. Cela dit, il a beau être militaire le Will et avoir un bazooka, il raterait un éléphant dans un corridor...

    Ah oui, j’oubliais, y’a UN truc bien dans ce film, c’est New-York désert, c’est hyper beau et on a une visite guidée : Central Park, Broadway, Grand Central etc… Il y a de l’herbe partout, des lions, des cerfs donc, des oiseaux et des bruits comme dans la jungle. Ça, rien à dire, c’est beau ! Je ne plaisante pas, c'est beau je vous dis.

    Le reste du temps Will Smith est chez lui dans son sous-sol à travailler sur des rats enragés ou des zombies qu’il a réussi à capturer pour trouver le vaccin bon sang ! Il parle avec son chien ("mange tes légumes... chante moi joyeux anniversaire, c'est mon anniversaire..." etc...), c’est normal, qu’est-ce que vous feriez vous ? Le matin, il fait du sport, et ça c’est la deuxième bonne idée du film parce qu’il fait ça torse nu et ça ne dure pas assez longtemps je trouve. Mais déjà là, j’aurais dû avoir la puce dans mon oreille parce qu’il avait les bras en croix en faisant ses pompes le Will… Ah ben voilà que je brûle encore les étapes ! Le soir, la montre de WIll sonne, ça veut dire qu’il faut rentrer fissa à la maison et fermer tous les volets parce que les zombies sortent quand il fait nuit et ils gueulent comme des perdus ce qui fait que Will dort dans sa baignoire, ça fait moins peur.

    Photos de 'Je suis une légende'

    Et voilà, la vie passe, tranquille pépère… le jour Will va au magasin de location de DVD du coin et il parle avec des mannequins dans des vitrines, c’est drôle mais j’ai pas ri, avec ce temps j’ai les lèvres gercées, j’ai dû me retenir de rire du coup, c’est dommage. Une autre fois, Will récite les dialogues par cœur de « Shrek » (là, j’ai crié au projo : « Oui projo c’est ça, passe nous Shrek !!! », il ne l’a pas fait, il peut pas changer le programme en route, il m'a dit) et c’est pas drôle non plus. Pourtant je suis sûre que ça voulait être drôle, pour détendre l’atmosphère… Que dalle, ça a pas détendu mon atmosphère à moi. D’ailleurs, puisqu’on est là à en parler, je n’ai jamais vu Will Smith si peu drôle et si grimaçant… faut dire que jouer tout seul pendant une heure et demi avec un chien débile et des mannequins en plastique, c’est pas donné à tout le monde. Will, il fait pas bien ça ! Tom Hanks, si.

    Photos de 'Je suis une légende'

    Un jour, ça va pas bien du tout. Will se retrouve tout seul… je vous dis même pas pourquoi et comment parce que rien que d’y penser j’en ai encore les yeux qui piquent. Il parle de plus en plus aux mannequins en plastique, et il insiste « réponds-moi, mais réponds-moi ! »… et comme le mannequin ne répond pas, Will prend son gros 4/4, sort en pleine nuit et fait du stop-car à travers tout en dégommant du zombie en passant. Ça le détend un peu, mais les zombies sont tellement nombreux qu’ils lui bouzillent sa voiture et au moment où…

    alleluya, une lumière divine descend sur l’écran et on retrouve notre Will, bien au chaud dans son lit et il sent une bonne odeur d’omelette qui lui arrive au nez et quand il va dans la cuisine il y a une jolie survivante et un gamin qui sont en train de manger et qui l’attendent pour partager le repas. Will ça le met dans une colère noire, il casse tout et tape du pied et sort son flingue… En fait il est tout véner parce que la fille lui a piqué son bacon qu’il s’était mis de côté pour une grande occasion. Moi, je ventilerais pour moins que ça aussi ! On ne plaisante pas avec le lard grillé ! Mais lui, contrairement à moi, il aime le reggae, alors il se met un disque de Bob Marley, le plus grand de tous les temps et il écoute en pleurant et ça le détend et ça le fait oublier son lard grillé foutu.

    A partir de là, et alors que je pensais déjà qu’on avait touché le fond de l’indigence scénaristique, le réalisateur nous sort une soupe mystico-religieuse absolument délirante et surtout écoeurante. Et là, accrochez-vous au missel je retire le chapelet, figurez-vous que d’après Francis Lawrence, sont vraiment tarés ces amerloques, le grand rêve tasunien est de foutre une bombe sur ce monde tout pourri et de repartir à zéro en une sorte de nouvelle arche avec des survivants triés sur le volet, de préférence cathos intégristes j’imagine, qui seraient parqués dans un grand jardin avec des grilles hautes comme ça et des cerbères armés jusqu’aux dents qui garderaient les portes.

    En outre, je vous livre un scoop en cette presque veille de Noël :

    • Dieu est une femme,
    • le simple d’esprit… oups pardon, le saint esprit est un moutard autiste,
    • et le Messie est un grand noir bodybuildé qui offre son grand corps tablettes de chocolat en pâture pour nous sauver de nos péchés.

    Ainsi soit-il !

    Beurcke !

  • Les femmes de ses rêves des Farelly Brothers°/*(pour Ben Stiller)

    Les Femmes de ses rêves - Ben Stiller et Michelle Monaghan

    Eddie, quarantenaire sentimental (ça doit être bien une femme à la maison) mais égoïste (c’est drôlement bien la vie de célibataire) difficile à caser, rencontre Lila, grande tige blonde qui se révèle rapidement être la femme idéale… parfaite. Dès la lune de miel au Mexique où Eddie va croiser le regard de la douce Miranda, Lila devient une véritable harpie. Comment se débarrasser d’elle pour vivre enfin le grand amour ?

    Grâce à Ben Stiller, qui, ô miracle !, se sort de toutes les situations, le naufrage est évité mais on n’est pas loin du navet poussif (c’est looooooooong), beauf (le club du voyage de noces est digne des « Bronzés »), et misogyne (les filles sont des tyrans, les hommes des victimes). Comment trouver sympathique ce garçon (comme TOUS les garçons il se marie avec un flingue sur la tempe…), alors qu’il ne peut vivre que de mensonges et de malentendus ? Que dire du père libidineux, repoussant et antipathique ? Rien. Comment ne pas plaindre l’actrice Malin Akerman (mais c’est bien fait pour elle finalement) clone de Cameron Diaz (elle n’était pas libre ?) qui se voit, après avoir joué les pucelles effarouchées devenir une furie SM au lit (scènes ridicules), qui doit se faire sortir des tas de choses du nez suite à une déviation de la cloison, passer la moitié du film avec des cloques sur le visage et le corps à cause d’un coup de soleil et devenir brusquement (dès que la bague au doigt lui a été passée évidemment : LE REVE de toutes les filles est le mariage forcément, on ne le répètera jamais assez !) une idiote, menteuse, ex-droguée, jalouse, hurlante, hystérique… Quant à Michelle Monaghan, un peu moins caricaturale (quoique la fille parfaite, douce, drôle, gentille, intelligente qui comprend tout… c’est fatigant aussi), elle sera également « sacrifiée » dans la toute dernière scène qui prouve que si les filles sont soumises aux garçons, les garçons sont irrécupérables. Quant aux scènes de passage entre la frontière mexicaine et américaine, il vaut mieux les passer sous silence tant elles sont déplacées...

    Mais le pire de tout : ce n’est pas drôle !

  • Le cœur des hommes 2 de Marc Esposito °

    Le Coeur des hommes 2 - Marc Lavoine, Gérard Darmon, Jean-Pierre Darroussin et Bernard Campan

    La suite des aventures d’Alex, Antoine, Jeff et Manu quatre ans plus tard et surtout leurs tribulations sentimentalo-sexuelles…

    Désolant. Je n’ai pas ri une seule fois, ni été émue d’ailleurs car ça pleure aussi dans ce film qui fait jaillir les joyeuses réparties : « ça me troue le fion », « un doigt dans le nez, un doigt dans le fion… » en feu d’artifice ! La seule préoccupation de ces quatre garçons est de savoir avec qui ils vont bien pouvoir tromper la femme qu’ils aiment. Quant aux femmes, ce sont de jolis pots de fleurs qui font office de pots de fleurs et semblent s’en réjouir tant elles sont attachées à leurs machos. Les palmes reviennent à Florence Thomassin cocue jusqu’à la moelle qui s’effondre parce qu’elle n’a pas réussi sa blanquette (le plat préféré de son volage époux) et à Catherine Wilkening qui, malgré une réjouissante résistance à son abruti de mari pendant les deux heures de film, finit dans son lit…

    Le seul moment vraiment plaisant étant (pour des raisons personelles) l'escapade à Etretat et au Grand Hôtel de Cabourg...

    Un film misogyne de cette envergure, j'en vois peu.

    Si c’est ça les rapports humains, je retourne au cinéma !

  • La question humaine de Nicolas Klotz °

    La Question humaine - Michael Lonsdale

    Simon Kessler est psychologue d’une grande entreprise pétrochimique franco-allemande. Il a participé et même en partie organisé le licenciement de 1 300 personnes ce qui lui a valu le respect et la confiance des dirigeants. Un de ses patrons lui confie la mission d’enquêter sur le Directeur Général dont la santé mentale est mise en doute. Ce qu’il va découvrir va le rendre maboule… et nous aussi, mais pas pour les mêmes raisons.

    C’est très louable de pointer du doigt les méthodes contestables (de recrutement ou d’élimination) des grandes entreprises mais faire un parallèle (absolument pas convaincant) entre la Shoah et le monde de l’entreprise est… je tente le mot : honteux voire scandaleux ! Les cadres et ouvriers des entreprises peuvent peut-être se réjouir qu’on parle de l’épreuve que représente parfois pour eux le fait de travailler dans un grand groupe et de n’être considérés que comme des « unités » réduites à la productivité. Par contre, je me demande si les 6 millions de victimes des camps (stücke) auraient apprécié qu’on compare leur extermination à un licenciement !!! Pour cette raison je trouve ce film vraiment méprisable !

    En outre, il est d’une laideur à faire fuir, tout y est gris, froid, glacial, rectiligne (sujet oblige bien sûr), Mathieu Amalric est étonnamment éteint, les gros plans insistants sur les cheminées d’usine, évoquant évidemment celles des crématoires, se multiplient jusqu’à l’écoeurement, certaines scènes INTERMINABLES (une soirée sinistre « animée » par un chanteur portugais désolant… une rave où tous les cadres jeunes et dynamiques finissent la nuit dans leur vomis… les petites amies de Simon (mauvaises actrices) qui lui sautent au sexe comme des affamées…) plombent encore davantage ce film et l’alourdissent d’une heure qui aurait dû passer par les ciseaux au montage. Ce cauchemar vulgaire et sans intérêt dure 2 h 30 ! Une punition.

    Fuyez !

    NB. : les trois apparitions « magiques » de Michel Lonsdale m’ont fait reculer d’ajouter une °

  • L’âge d’homme de Raphaël Fetjö °

    L'Age d'homme... maintenant ou jamais - Romain Duris

    Samuel se donne 24 heures pour se décider : il s’engage avec Tina qu’il aime et avec qui il vit depuis un an ou il la quitte. Et oui, dans la vie, on a deux choix, pas trois, pas quatre… deux : on se marie ou on se marie pas.

    Les atermoiements des trentenaires (garçons) immatures et indécis face aux trentenaires (filles) très matures et très décises c’est souvent très con au cinéma, mais poussé à ce degré de nullité c’est presque du grand art. Le fond étant vraiment touché lors des séquences préhistoriques sans doute sensées prouver que les hommes sont des cro-magnons !!! Je ne sais pas, j’imagine. Romain Duris est goalé comme un top modèle, habillé comme un minet du 7ème et comme il est à poil la moitié du temps, on peut toujours se rincer l’œil… Comme il semble ne pas croire du tout à cet âge d’homme il fait le con tout le temps, ce qui pourra permettre d’esquisser quelques rictus aux plus indulgents. Quant aux autres acteurs, ils ne sont là que pour lui servir la soupe, autant dire inexistants. En tout cas, quelle fille voudrait de lui. Un mec comme ça : deux claques et retour direct chez sa mère pour qu'elle lui change sa couche !

    Le plus drôle (façon de causer) c’est que Romain Duris m’a fait penser à Jean-Paul Belmondo (que je vénère)… il ne lui reste plus qu’à trouver des rôles, des films, des réalisateurs (Klapisch, Audiart… venez à son secours, y’a urgence…).

  • Je déteste les enfants des autres d’Anne Fassio °

    Je déteste les enfants des autres ! - Elodie Bouchez et Axelle Laffont

    Cécile a deux moutards et est en instance de séparation avec son mec. Pénélope a deux lardons qu’elle a faits au gré des rencontres et n’a pas de mec. Fred et Louise qui roucoulent encore, ont trois mutchachus. Tout ce petit monde va se retrouver pour un mois de vacances et de cohabitation dans une bicoque au soleil. Vive les vacances !

    Avec un titre aussi réjouissant je pensais que serait dépassée la sacro sainte image d’Epinal selon laquelle tous les enfants sont mignons, adorables, irrésistibles… hélas, ici on tombe dans l’excès inverse. Ils sont TOUS détestables (sauf un. Il s’appelle Nicolas Jouxtel déjà vu dans « Podium » et « Les enfants »). Ils font TOUS la gueule et ne remuent que pour faire des conneries plus débiles ou dangereuses les unes que les autres. Les parents/adultes ? Pas mieux. Dépressifs, paumés ou mal dans leur peau, entre ceux qui donnent des conseils de bonne éducation et ceux qui ne savent comment s’y prendre, ils sont envahis et dépassés par leur progéniture. Bref, les uns ne sont là que pour empêcher les autres de passer l'été en rond et réciproquement.

    Quant à la fin !!! JésusMarieJosephL’âneEtLeBoeuf : c’est un modèle pour la pub Ricorée (que j’ai toujours détestée…) : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

    Reste Elodie Bouchez, toujours capable de passer du rire aux larmes dans le même plan, mais que fait-elle dans cette galère ?

    C’est l’été, soyons indulgents, arrêtons la casse !

  • 88 minutes de Jon Avnet °

    Une jolie fille en string se fait torturer, violer puis assassiner sous les yeux de sa jolie sœur en string. Jon Forster est arrêté puis doit être exécuté SAUF que curieusement, les meurtres avec la même mise en scène macabre (les filles sont en string accrochées par un pied tête en bas…) reprennent, semant le doute et la terreur. Jack Gramm, éminent expert en psychiatrie criminelle entouré de plein de jolies filles en string (et parfois sans),  à l’origine du verdict létal reprend du service. Il reçoit en outre un étrange coup de fil (bouououh, ça fait peur, la voix est modifiée dans le téléphone… que deviendraient les films sans le téléphone portable ???) qui lui annonce qu'il ne lui reste que  88 minutes à vivre… et patati et patata…

    Bon, quand on voit ce truc on se dit que, cinématographiquement parlant, les histoires de killer serial ont été essorées jusqu’à la dernière goutte de sang versé dans la plus abracadabrantesque mise en scène ! Quand on voit « Zodiac », on se dit que non, pourtant.

    En tout cas, ici, dès la scène d’ouverture minable, avec deux pauvres actrices très, très approximatives, on se dit : « ouille, aïe, aïe… !!! ». Soit, passons, c’est couillon et calamiteux, on va pas en faire un cake.

    MESSAGE PERSONNEL U.R.G.E.N.T. pour Al Pacino :

    Mon très Cher Al,

    Arrête tes conneries s’il te plaît. Il y a une chose magique que tu sais faire… une chose inouïe qui coule dans tes veines ; ça s’appelle LE CINEMA ! Tu te souviens, tu as été Bobby, Michaël, Franck, Richard III, et Carlito, Carlito, Carlito ? Tu t’en souviens quand même ???

    Alors : action, réaction… avant que je m’énerve !

    P.S. : change de coiffeur !

  • Spider Man III de Sam Raimi°

    Peter et Mary-Jane filent (enfin !) le parfait amour. Cerise sur la pièce montée, ils font le travail qu’ils aiment : lui, SuperHéros, elle, chanteuse à Broadway ! Et puis boom patatra, Mary-Jane reçoit une mauvaise critique unanime dans la presse et se retrouve serveuse dans un bar… alors que son arachnéen fiancé se la pète grave, adulé par les foules et n’écoute pas les misères de chérie. Madame va se consoler dans les bras d’Harry (vous savez le fils du cafard vert, revoyez le chapitre II) et Monsieur ne sera pas insensible aux charmes d’une copine de classe. Ben oui, Spider Man va à l’école ! Bon, c’est pas tout. Le costume rouge-bleu vire au noir ce qui rend notre Spider chagrin et agressif. Mais finalement il kiffe un max de faire sortir son dark side, d’autant que surgit l’homme sable qui est en fait l’assassin de son oncle (revoyez le chapitre I quoi !). Par ailleurs, copain Harry en a pris un sale coup sur la calbasse et ne sait plus s’il doit pencher du côté obscur de la force ou pas !

    Du fil à retordre dans la toile d’araignée moi je dis !

    Monsieur « Plus » n’a pas lésiné pour ce troisième volet qui est plus long, plus sombre, plus long, plus schizo (au moins quatre personnages ont une double personnalité), plus long, plus drôle, plus long… ce qui le rend en fait beaucoup, beaucoup « trop »…

    Mon goût, mon attirance pour les super héros en prend un sacré coup ici car tout ce trop aboutit à pas mal d’ennui et on frôle l’arnaque et l'exaspération avec la sempiternelle leçon d'éducation civique sur le bien et le mal, le yin et le yan, le bon et le mauvais choix... y vive la bandera estrellada !!!

    Je sais qu’il faut défendre les « petits » (J) films, mais là, je ne peux pas. Par contre, je peux sauver une scène absolument magnifique : la « naissance » de l’homme sable !

    P.S. : n’emmenez pas vos moutards de moins de 12 ans (au moins), sauf s'ils sont des inconditionnels, s'ils se déguisent en Spider à Halloween, s'ils font une collection de mygales dans la salle à manger… car les autres n’ont pas tenu une demi-heure et la salle s’est transformée en cour de récré.