MARIE-FRANCE PISIER
10 mai 1944 - 23 avril 2011


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10 mai 1944 - 23 avril 2011


SIDNEY LUMET
25 juin 1924 - 9 avril 2011
27.02.1932 - 23.03.2011

Frustrée par l'impuissance de son mari qui s'applique à la repousser, la sensualité et le désir de Liz/Maggie explosent dans chaque scène. Dans la moiteur du sud, Maggie ne cesse d'onduler, légère, court vêtue tentant désespérément de s'offrir sans retenue à Paul Newman/Brick qui s'essuie la bouche après chaque baiser alors qu'elle miaule qu'elle se sent "comme une chatte sur un toit brûlant".
C'est cette image que je garde d'elle, celle de la femme et de l'actrice sublimes au regard triste, au sourire d'enfant... et au physique affolant.

jusqu'à ce que débarque Jane Russell
21.06.1921 - 28.02.2011

25.10.1931 - 28.02.2011
 
 


rien que prononcer son nom est une promesse de cinéma. Bouleversante toujours, bouleversée souvent. Elle n'a aimé que des hommes qui l'ont détruite. Mais elle a aimé. Elle disait "si on me veut, je suis là. Si on ne me veut plus, je m'en vais". Et puis elle a succombé à cette saloperie de maladie qui l'a rendu absente au monde, qui l'a rendu inconsciente à tout ce qu'elle avait été et aimé, le cinéma. C'est affreux, c'est triste. Il nous reste une centaine de films pour continuer à l'aimer.
7 août 1943 - 29 août 2010

Je regarde son étonnante filmographie et je m'aperçois qu'à part le premier, j'ai vu tous ses films et même si ceux de 2005 et (hélas !) 2010 ont été pour moi les moins réussis, il aura été l'un de ceux qui marquent à jamais une vie de cinéphile.
Et s'il fallait n'en choisir et n'en retenir qu'un, ce serait, sans aucune hésitation celui-ci, pour son sujet audacieux, sa musique éblouissante, sa réalisation étourdissante et Guillaume... pour toujours.
17 mai 1936 - 29 mai 2010
 
Plus vraiment jeune, mais pas vraiment vieux non plus (et le portrait craché de mon beau-père pour ne rien vous cacher...), si je devais le résumer d'un mot, je dirais peut-être "excessif" tant il semble que sa vie ait été marquée par tous les abus, de tabac, d'alcool, de drogues, de femmes mais c'était aussi et surtout un artiste : acteur, réalisateur, poète, peintre et photographe.
5 mariages, 4 enfants et 150 films... sa carrière commence avec Nicholas Ray et "Johnny Guitar", vous vous rendez compte ? Puis il rencontre son idole James Dean et partage deux fois l'affiche avec lui dans "La fureur de vivre" et "Géant". Il croise aussi la route de John Wayne.
Mais c'est en devenant réalisateur du désormais cultissime "Easy Rider" en 1969 au côté de Peter Fonda et Jack Nicholson qu'il va marquer à tout jamais Hollywood et le cinéma mondial. Ce film différent tant sur le plan de la narration que de l'esthétique, libre et atypique, un symbole pour la génération hippie, va permettre aux réalisateurs de rompre avec les diktats des studios hollywoodiens.
Je ne sais pas faire les oraisons funèbres tant il est difficile d'évoquer quelqu'un en quelques mots. Alors je ferai simple, c'était un grand acteur, différent, un peu fou... Bien sûr il fut Billy, l'Ami américain, Frank Booth le psychopathe mais j'avoue que le photographe halluciné d'Apocalypse now m'avait particulièrement impressionnée.
14.02.1979 - 15.11.2009

30 ans, une carrière débutée à 13 ans, des choix très éclectiques et une façon tellement particulière de se fondre dans ses personnages qu'il en était méconnaissable d'un rôle à l'autre.
C'est triste. Une pensée pour Alice Tagioni et leur petit garçon.
Plus de détails ici.
18 août 1952 - 14 septembre 2009


Vous savez quoi ? J'ai pleuré des rivières en 1990 quand Patrick/Sam a dit à Molly/Demi :
"l'amour qu'on porte en soi, on l'emporte avec soi"...
C'est pas d'aujourd'hui que je suis une midinette au coeur d'artichaud et c'est pas demain que ça va s'arrêter et c'est tant mieux.
Mais la mort, je ne l'aime pas. Et encore moins quand des personnes (encore) jeunes meurent dans d'atroces souffrances.
Je n'ai pas vu "Dirty dancing" (shame on me), mais j'avais aimé "Point break" et je l'ai trouvé plutôt bon dans "La cité de la joie" et dans son rôle difficile de personnage immonde dans "Donny Darko".
La mort ne va à personne. Pouah. Idem...
13 septembre 1924 - 29 mars 2009

Au temps du cinéma muet les films étaient souvent accompagnés par un orchestre ou un piano, parfois même dans le seul but de couvrir le bruit du projecteur. Cela a bien évolué et il y a une éternité que la musique de films a dépassé sa simple condition d'accompagnement sonore. Elle parvient même à aller bien au-delà que contribuer à illustrer un propos ou à n'être qu'esthétique. Elle apporte une profondeur supplémentaire chargée de sens jusqu'à s'impliquer dans le récit pour devenir indissociable du film, des images, d'un personnage.
Maurice Jarre, récompensé trois fois au Oscars et très récemment d'un Ours d'Or à Berlin pour l'ensemble de sa carrière, est l'auteur de bien des thèmes mythiques qui accompagnent un parcours cinéphile. Je ne citerai que quelques titres qui s'imposent : Lawrence d'Arabie, le Docteur Jivago, Paris brûle-t'il, le Cercle des Poètes disparus, Ghost, Witness, Soleil rouge, Shogun...
Personnellement, je n'ai pas réussi à trancher :
Evidemment, j'étais amoureuse de...
Tom Courtenay (raté vous pensiez Omar !!!)