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lambert wilson - Page 2

  • SUR LA PISTE DU MARSUPILAMI de Alain Chabat **

    Sur la piste du Marsupilami : photo Alain ChabatSur la piste du Marsupilami : photo Alain Chabat, Jamel Debbouze, Lambert WilsonSur la piste du Marsupilami : photo Alain Chabat, Jamel DebbouzeSur la piste du Marsupilami : photo Alain Chabat, Fred Testot, Géraldine Nakache

    Dan Geraldo, grand reporter, est sommé par sa rédaction de partir en Palombie où il est censé déjà être allé et d'en revenir avec un scoop sinon son émission sera supprimée. Or, Dan n'est qu'un baltringue qui a bidonné ses précédents reportages. Sur place il retrouve Pablito, un guide un peu particulier, un peu vétérinaire, entouré de plein d'enfants à qui il a promis de leur prouver l'existence du Marsupilami. En Palombie, on trouve aussi un très vieux botaniste qui va découvrir un elixir de jeunesse, son assistante dévouée et admirative mais dégoûtée par le physique du bonhomme et un dictateur (de père en fils) malgré lui.

    On retrouve ici l'esprit Canal et le style potache de Chabat qui s'en donne à coeur joie avec une équipe de potes au diapason. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire marsupilami il met le spectateur dans sa poche et l'embarque pour des aventures complètement loufoques, parfois incohérentes, et sans doute pas toujours faciles à suivre pour les plus petits. Mais cela fonctionne pourtant et l'on rit souvent. On ne pardonnerait sans doute à nul autre cet humour parfois bas de plafond, caca-prout, le viol de Jamel par un Chihuahua... et les jeux de mots en abondance et relous, mais Chabat est unique et n'a pas son pareil pour hisser haut le non-sense. Et surtout, SURTOUT, l'entreprise ne se prend pas au sérieux. Tout le monde s'amuse et nous avec.

    Et pour les plus résistants, je dois dire que la PERFORMANCE de Lambert Wilson (dont je ne dirai rien) dans une scène d'anthologie qu'on se repassera en boucle dès que tout le monde aura vu le film, mérite à elle seule le déplacement en salle !

  • A L'AVEUGLE de Xavier Palud **

    A l'aveugle : photo Xavier PaludA l'aveugle : photo Xavier Palud

    Une jeune femme se fait assassiner et découper en quinze morceaux chez elle sans la moindre trace d'effraction. Un autre meurtre au procédé très différent mais tout aussi spectaculaire est perpétré, suivi d'un troisième... Alerte générale au 36, le commandant Lassalle aidé de son lieutenant, la jeune et charmante Héloïse qui en pince pour lui, sont sur le coup. Rapidement un accordeur de pianos, Narvik est suspecté. Mais il est aveugle et du coup, cela devient peu vraisemblable qu'il ait commis ces horreurs étant donné la complexité des modes opératoires.

    Polar nerveux et efficace et pub non dissimulée pour la Ford Focus (paiement en espèces merci) ce film ne renouvelle le genre en aucune façon mais au moins offre la possibilité de passer 1 h 34 pied au plancher sans une seconde d'ennui. Tout le monde connaît l'assassin pratiquement dès le début, les spectateurs, les flics et même les instances supérieures qui semblent avoir intérêt à étouffer les affaires. Le truc est de savoir comment ce brave Lassalle va bien pouvoir s'y prendre pour coincer le coupable avec qui se noue une étrange relation de confiance et comment contrer sa hiérarchie.

    Mais la cerise sur le gâteau d'une intrigue sans grande surprise, c'est Jacques Gamblin et son interprétation nonchalante de ce flic usé et brisé par un drame personnel. Avec sa tignasse poivre et sel très seyante, sa barbe de trois jours so sexy, ses costumes gris souris assortis à son humeur, ses conversations avec son chien, il est à la fois flegmatique et insolent quand il balance ses répliques et donne finalement un ton humoristique à une histoire très sombre. On rit donc beaucoup malgré les cadavres. Mélange du Mel Gibson suicidaire de L'Arme Fatale et du Bruce Willis solitaire des Die Hard, il est LA raison essentielle de voir ce film fort plaisant par ailleurs.

  • IMOGENE McCARTHERY de Alexandre Charlot et Franck Magnier **

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    Imogène McCarthery a plusieurs passions dans la vie : le rugby, le whisky et son pays auquel elle voue un véritable culte au point que tout ce qui est hors des frontières de l'Ecosse lui apparaît comme ennemi de la courrone, renégat ou dégénéré, en tout cas suspect. Elle est même capable de quitter un hypothétique fiancé après l'avoir traité de traître parce qu'il s'est permis de sous-entendre que l'équipe de rugby écossaise n'a pas bien joué. Mais en fait Imogène n'a qu'un seul amour, son ami d'enfance Samuel Tyler dont elle a été séparée par son père qui ne voulait pas qu'elle l'épouse. De ce fait, elle est devenue une employée modèle au secrétariat de l'Amirauté à Londres (un exil pour elle) bien qu'elle tienne tête constamment à son chef de service. Mais un jour le patron des Services Secrets, Sir Woolish, envoie Imogène en Ecosse pour accomplir une mission classée top secret donc très dangereuse. Elle va retrouver le manoir familial où l'attend et la couve toujours sa vieille nourrice. La mission se révèlera encore plus périlleuse que prévu car elle aura à ses trousses 3 agents du KGB qui vont tour à tour lui dérober les précieux documents en sa possession. Mais elle sera secondée par Samuel qui bizarrement est lui aussi revevu au pays.
    Vous le savez sans doute j'aime Catherine Frot et ce film lui est tout entier dédié et consacré et elle y déploie toute sa panoplie de parfaite barjote qu'on lui connaît. A partir d'une intrigue simplissime mais traitée de façon loufoque, les réalisateurs nous embarque dans une course poursuite complètement dingote où tous les acteurs y vont de leur petit numéro bien givré. Cela aurait pu être très con si les acteurs s'étaient un tant soit peu pris au sérieux, heureusement il n'en est rien et chacun assume avec gourmandise sa part d'absurdité. Evidemment il faut être de bonne humeur et pas très exigent sur le scenario, mais ça va très vite et personnellement j'ai beaucoup ri. Catherine Frot secondée de Lambert Wilson, marrant comme tout, avec qui elle forme un joli couple, et Michel Aumont raide et roublard sont vraiment tordants. Autre bizarrerie de ce film, tous ces acteurs français qui jouent des rôles d'écossais alors que le seul personnage français a un accent anglais ! Une farce totalement kitsch, rien de plus mais rien de moins non plus.