Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jacques gamblin

  • LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT

    de Jean-Marc Peyrefite **

    0299117.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    avec Jacques Gamblin, André Dussolier, Christian Hecq, Anna Mouglalis, Patrick d'Assumçao

    Comment a-t-on pu élire un homme qui voulait abolir la peine de mort, donner le droit de vote aux femmes et leur indépendance aux colonies ?” s’interroge Georges Clemenceau, qui, contre toute attente, vient de perdre l’élection présidentielle face à un inconnu, un certain Paul Deschanel.

    Lire la suite

  • L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL

    de Nils Tavernier ***

    0874661_jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Avec Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Aurélien Wiik

    Synopsis : Fin XIXème, Joseph Ferdinand Cheval (Jacques Gamblin), est un simple facteur qui parcourt chaque jour la Drôme, de village en village. Solitaire, il est bouleversé quand il rencontre la femme de sa vie, Philomène (Laetitia Casta). De leur union naît Alice. Pour cette enfant qu’il aime plus que tout, Cheval se jette alors dans un pari fou : lui construire de ses propres mains, un incroyable palais. Jamais épargné par les épreuves de la vie, cet homme ordinaire n’abandonnera pas et consacrera 33 ans à bâtir une œuvre extraordinaire : « Le Palais idéal ».

    Lire la suite

  • HIPPOCRATE de Thomas Lilti **

    301675_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Benjamin, sur les traces de son père, Grand Mandarin d'un hôpital parisien, entre pour son premier Internat dans le service même où officie son géniteur. Pour Benjamin rapidement confronté à la réalité des malades, de leurs familles et des collègues, les périodes de doutes et de certitudes alternent.

    Lire la suite

  • A L'AVEUGLE de Xavier Palud **

    A l'aveugle : photo Xavier PaludA l'aveugle : photo Xavier Palud

    Une jeune femme se fait assassiner et découper en quinze morceaux chez elle sans la moindre trace d'effraction. Un autre meurtre au procédé très différent mais tout aussi spectaculaire est perpétré, suivi d'un troisième... Alerte générale au 36, le commandant Lassalle aidé de son lieutenant, la jeune et charmante Héloïse qui en pince pour lui, sont sur le coup. Rapidement un accordeur de pianos, Narvik est suspecté. Mais il est aveugle et du coup, cela devient peu vraisemblable qu'il ait commis ces horreurs étant donné la complexité des modes opératoires.

    Polar nerveux et efficace et pub non dissimulée pour la Ford Focus (paiement en espèces merci) ce film ne renouvelle le genre en aucune façon mais au moins offre la possibilité de passer 1 h 34 pied au plancher sans une seconde d'ennui. Tout le monde connaît l'assassin pratiquement dès le début, les spectateurs, les flics et même les instances supérieures qui semblent avoir intérêt à étouffer les affaires. Le truc est de savoir comment ce brave Lassalle va bien pouvoir s'y prendre pour coincer le coupable avec qui se noue une étrange relation de confiance et comment contrer sa hiérarchie.

    Mais la cerise sur le gâteau d'une intrigue sans grande surprise, c'est Jacques Gamblin et son interprétation nonchalante de ce flic usé et brisé par un drame personnel. Avec sa tignasse poivre et sel très seyante, sa barbe de trois jours so sexy, ses costumes gris souris assortis à son humeur, ses conversations avec son chien, il est à la fois flegmatique et insolent quand il balance ses répliques et donne finalement un ton humoristique à une histoire très sombre. On rit donc beaucoup malgré les cadavres. Mélange du Mel Gibson suicidaire de L'Arme Fatale et du Bruce Willis solitaire des Die Hard, il est LA raison essentielle de voir ce film fort plaisant par ailleurs.

  • LE NOM DES GENS de Michel Leclerc ***

    19538985_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101013_043137.jpg

    19445660_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100510_014024.jpg

    19427296_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100420_045350.jpg

    Bahia Benmahmoud (dire "BenmaRmoud") est aussi extravertie et fantasque qu'Arthur Martin est renfermé et réservé. Mais comme souvent au cinéma, les contraires peuvent s'attirer et faire des étincelles. C'est le cas ici évidemment. Bahia a été élevée par une mère française baba cool et un père algérien. Elle est fière de ses origines et rêvent que tous les êtres humains s'aiment d'amour. Pour elle, tout ce qui n'est pas à gauche est à droite et fondamentalement "facho". Elle ne fait pas beaucoup de nuances dans l'appellation et son combat consiste à séduire des hommes de droite pour les convertir à la cause. Pour un UMP il faut compter deux jours, c'est beaucoup plus long pour un mec du FN. Quant à Arthur, il n'en veut pas à ses parents traumatisés par leur passé de juifs persécutés qui ne veulent plus en parler, de l'avoir appelé Arthur, l'exposant ainsi aux moqueries diverses et variées... mais c'était Arthur ou Jacques...

    Donc Bahia et Arthur se rencontrent, s'aiment mais Arthur a un peu de difficulté à admettre le style de "travail" de Bahia. Il faut dire que militante sexuelle ce n'est pas courant comme job et il faut aimer partager sa fiancée, ce qui est rare.

    En tout cas, c'est une riche et formidable idée que d'avoir abordé le thème de l'identité nationale sur le ton de la comédie. Car sous ses airs de ne pas y toucher et en multipliant les pitreries parfois énormes, ce film réussit mine de rien et avec beaucoup de bon sens à évoquer des thèmes graves et bien dans l'air du temps. Je n'irai pas jusqu'à dire que le réalisateur réussit un pamphlet politique mais  tout en divertissant (on rit fort et beaucoup !), il parvient à faire passer un courant d'air salutaire sur certains clichés qui ont la vie dure. Non, tous les arabes ne sont pas musulmans et encore moins intégristes ! Il y en a même qui sont athés. Oui, on peut être fiers de ses origines mais on peut aussi s'en foutre. Et non, on n'est pas obligés de se trimballer toute sa vie durant les souffrances de nos aînés opprimés. Et j'en passe...

    Tout cela est traité sur le ton de la plaisanterie, mais comme c'est intelligent et drôle, c'est réjouissant. Une Cohen épouse un Martin pour ne pas se faire rattraper par les nazis. Quand les drames familiaux deviennent des priorités nationales. Quand une fille de gauche s'effondre en pleurant à la sortie de l'isoloir parce qu'elle a été obligée de voter Chirac en 2002. Quand la même, suffoque en 2007 de voir qui succède à Chirac... c'est à la fois drôle et grinçant.

    Jacques Gamblin prête son charme lunaire, sa désinvolture et sa fantaisie décalée à cet Arthur Martin fou amoureux. Sa timidité et sa gaucherie font merveille face à cet ovni qu'est Bahia Benahmoud. Sara Forestier qui n'avait fait que me décevoir depuis l'Esquive est ici époustouflante, complètement désinhibée, décomplexée, d'un naturel désarmant.