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émilie de ravin

  • REMEMBER ME de Allen Coulter **

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    A New-York en 1991, une maman et sa fille de 10 ans attendent le métro. Elles se font houspiller par deux loustics qui piquent le sac et les bijoux... puis tirent sur la maman. Une dizaine d'années plus tard, Ally vit toujours seule avec son papa flic qui ne se console pas trop de la mort de sa femme et taquine régulièrement la bouteille.
    Tyler est un jeune homme mal dans sa peau et dans sa vie. Il travaille dans une bibliothèque, suit des cours en dilettante et partage un appartement crasseux avec son ami Aidan. Tyler a lui aussi vécu un drame familial et ne se remet pas de la mort de son grand frère qui s'est suicidé. Il entretient des rapports très conflictuels avec son père, un grand avocat new-yorkais qui semble faire passer sa profession avant toute autre chose. Par contre il est très proche de sa petite soeur de 11 ans, une petite fille différente, surdouée en dessin, qu'il protège et voit le plus souvent possible.
    Un soir Tyler s'interpose dans une bagarre et c'est le papa flic qui intervient et bouscule rudement Tyler au point de lui entailler l'arcade. Encouragé par Aidan le copain con, il décide de se venger en séduisant sa fille Ally. Voilà comment les deux tourtereaux se rencontrent. Pas vraiment par hasard et pas du tout banalement. Evidemment, même si l'histoire commence sur un pari et un malentendu, ces deux blessés, fragiles et déroutants vont s'aimer d'amour. Soit.
    Vous pensez que je vous ai tout raconté ? Et bien pas du tout et même loin de là, car ce mélo comme on n'en fait plus recèle son lot de surprises et de révélations. Mais voilà bien le film le plus étrange qui soit dont la première et la dernière demi-heures sont totalement inattendues et méritent qu'on s'y attarde. On ne sait pas du tout où le réalisateur nous entraîne, et on se laisse finalement emporter sans résistance et même séduire par la tournure des événements, pour parvenir à ce final absolument déconcertant qui laisse complètement ébahi tant il est à des années lumières de ce qu'on aurait pu imaginer. Il ne s'agit donc en rien d'une comédie sentimentale new-yorkaise avec gros traumas résolus en deux heures, mais bien d'un drame, d'un mélo pur et dur. Un film dépressif aussi, jamais vraiment gai, même dans les moments où tout va bien.
    Hélas, entre ces deux demi-heures étonnantes, il y a une heure plan-plan qui ronronne gentiment sans beaucoup de surprises si ce n'est une scène assez traumatisante d'une mésaventure qui arrive à la petite soeur...
    On a même droit à la caution comique (qui ne fait absolument pas rire évidemment) du meilleur copain, bien relou avec ses vannes à deux balles et sa difficulté à avoir une copine (ce que l'on comprend parfaitement). Pour une fois, il n'est ni obèse, ni noir, ni binoclard... non, il est simplement tarte, presque transparent mais hélas... bavard, et donne des envies de meurtres comac.
    Et évidemment, il y a Robert-Edward Cullen-Pattinson qui semble, à ma grande surprise je l'avoue, démontrer qu'il aura une vie et une carrière après les vampirologies qui le retiennent pour quelques épisodes encore. Je confesse à ma grande honte que, étant donné l'affiche, le titre et le Robert, je m'attendais un peu à casser du suceur de sang, et en fait je ne peux pas parce qu'il y a deux demi-heures (sur quatre) qui m'ont un peu chamboulée.