Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la nouvelle guerre des boutons de christophe barratier

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    CLIQUEZ SUR LES AFFICHES POUR RETROUVER MES ARTICLES.

    LA GUERRE EST DECLAREE de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm ***

    affiche-la-guerre-est-declaree.jpg

    LA FEE de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy **

    Affiche_La_fee-eba43-c2640.jpg

    RESTLESS de Gus Van Sant *

    affiche-Restless-2010-1.jpg

    LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS de Christophe Barratier °°

    la-nouvelle-guerre-des-boutons-22378-204913086.jpg

    GRAND PRIX CINEMA "ELLE" : LES 8 FILMS

    LA GUERRE EST DECLAREE de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm,LA FEE de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy,RESTLESS de Gus Van Sant,LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS de Christophe Barratier, cinéma

     MES COUPS DE COEUR DE LA SEMAINE

    la guerre est declaree de valérie donzelli et jérémie elkaïm,la fee de fiona gordon,dominique abel et bruno rémy,restless de gus van sant,la nouvelle guerre des boutons de christophe barratier,cinémala guerre est declaree de valérie donzelli et jérémie elkaïm,la fee de fiona gordon,dominique abel et bruno rémy,restless de gus van sant,la nouvelle guerre des boutons de christophe barratier,cinéma

  • LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS de Christophe Barratier °°

    la nouvelle guerre des boutons de christophe barratier

    J'écris cette note en urgence car le week end approche et je ne voudrais surtout pas que vous gâchiez quelques euros pour aller voir et éventuellement emmener votre progéniture (à moins que vous ne soyiez à court de punitions) voir ce film qui ne peut plaire ni aux enfants ni aux adultes, humains en tout cas !

    Je ne vous "synopsise" pas l'histoire, tout le monde sait qu'il s'agit de deux bandes rivales de morveux qui se livrent une guerre sans merci pour des histoires de territoires comme toute bonne guerre respectable. Plus tard, puisque nous sommes en 1944, il s'agira de mettre à l'abri une petite juive mais en attendant l'enjeu est de délester l'ennemi du plus grand nombre possible de boutons. Soit.

    Au secours !!! Comment peut-on encore faire ce genre de films anti cinéma du début à la fin ? Tout sent le procédé, l'attrape nigaud, et rapidement pèse sur les épaules de la pauvre spectatrice égarée un ennui profond et un agacement durable. La musique pompeuse et ampoulée donne le ton dès les premières images inondées de soleil dans une campagne verdoyante, ondulante et paisible. C'est la guerre quand même, mais si le paradis existe, il doit ressembler à ça, à moins que ce ne soit l'enfer ! Vous voyez, j'y ai perdu mon latin.

    Mais que sont allés faire les acteurs dans cette galère innommable ? On passe sans transition des adultes aux enfants sans que l'une ou l'autre des histoires capte l'attention. Tous les personnages clichés possibles et imaginables sont rassemblés pour évoquer la tendance Maréchal vs Général de l'époque. C'est à pleurer. Le maire à moustache et mèche hitlériennes qui cache un peu son jeu, l'instit coco qui dissimule un ou deux secrets, qu'a perdu papa à la GRANDE Guerre et heureusement il n'aurait pas supporté la petite, la belle au grand coeur qu'est partie à la Capitale et qui est revenue à bouseland pour LA cause, celui qui passe pour un lâche mais peut-être pas finalement, le traître etc... Et chez les moutards, dans le style tel père tel fils, on retrouve les mêmes caractéristiques. Et c'est navrant. La partie mutchachus souffre en plus de la présence I.N.S.U.P.P.O.R.T.A.B.L.E. et c'est peu dire, du petit Gibus, espèce de singe savant grimaçant qui stridule ses tirades et répliques apprises par coeur d'une petite voix suraiguë qui vrille les tympans. Je n'ai jamais entendu un gosse parler comme ça. Quant à ses mines de petit robot crâneur dont il use et abuse, elles m'ont vraiment donné envie de lui dévisser sa petite tête de frimeur et de lui mettre sous le bras pour qu'il retourne faire ses gammes.

    Dommage pour les adorables Jean Texier (clone de Jean-Baptiste Maunier) et Ilona Bachelier qui sortent vraiment du lot :

    la nouvelle guerre des boutons de christophe barratier

    Et tant pis pour Gérard Jugnot en alcoolique qui regrette le bon temps où il dézinguait du niacoué, pour Kad Merad qui cogne sur son gosse à tour de bras, Marie Bunel qui ne quitte pas son fourneau, Laetitia Casta qui fait joli, Guillaume Canet, droit dans ses bottes, François Morel et tous les enfants. C'est mauvais !