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marc andré grondin

  • L'HOMME QUI RIT de Jean-Pierre Améris ****

    Le film est inspiré de l'oeuvre dense, complexe, passionnante et intimidante de Victor Hugo. Une histoire terrible et incroyable. Celle de deux enfants. L'un Gwynplaine défiguré dès son plus jeune âge par une cicatrice qui donne à son visage un sourire permanent, victime des comprachicos qui a l'époque enlevaient ou achetaient les enfants, les mutilaient pour les exposer comme des monstres. L'autre Déa, une fillette aveugle que Gwynplaine a sauvée de la mort une nuit de tempête. Les deux enfants abandonnés, orphelins sont recueillis pas Ursus, un saltimbanque, philosophe et guérisseur. Sous des dehors rugueux et misanthrophe le vieil homme dissimule des trésors de tendresse et de bonté. Incidemment, il découvre que le visage du garçon provoque l'hilarité et c'est ainsi que le spectacle de "L'homme qui rit" voit le jour. La petite troupe sillonne alors avec bonheur les routes d'Angleterre. Gwynplaine et Dea s'aiment et deviennent inséparables, sous l'oeil bienveillant et inquiet d'Ursus qui sait que pour vivre heureux il est préférable de vivre cachés. Les foules se pressent pour découvrir Gwynplaine, lui assurent une célébrité sans cesse croissante jusqu'à arriver aux oreilles de la Cour...

    D'emblée il faut écarter l'idée de l'adaptation à la lettre d'une oeuvre littéraire grandiose et colossale. Il s'agit ici de la vision d'un réalisateur à propos d'une histoire qui le hante depuis ses quinze ans. L'histoire de deux adolescences meurtries par la différence. Alors que le handicap de Dea aveugle semble vécu sereinement, Gwynplaine souffre de son apparence. Comment en étant à ce point différent, monstrueux, trouver sa place dans ce monde et être heureux ? Rien que l'idée d'évoquer cette douleur, celle de ne jamais se sentir à sa place suffit à me bouleverser. Et le film l'est, bouleversant, par la grâce de cette vision personnelle qui transforme l'oeuvre, sans jamais la trahir, en un conte horrifique, terrifiant sans pour autant négliger un humour apaisant alors que le drame pèse inéluctablement. Et par celle d'acteurs véritablement habités par la beauté et la puissance de leurs personnages. Chacun semble avoir compris que "La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime". Malgré cette menace qui les nargue, Gwynplaine s'abandonne un temps à l'illusion d'être accepté sans masque, malgré sa différence et à celle encore plus folle de changer le monde puisqu'il obtient soudainement le pouvoir de siéger au Parlement. Sa diatribe face à la Reine et aux parlementaires : "Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain", puissante, bouleversante vire à la farce. Des bouffons ridicules le remettent à sa place, trop tard.

    Dans un décor de carton pâte assumé, revendiqué, Jean-Pierre Améris ne cherche pas la réconstitution historique. On ne verra donc pas de "carrosses rouler devant des châteaux du XVIIIème siècle". On restera plutôt concentrés sur les personnages principaux et leurs visages, même si l'ambiance "timburtonnienne" évoque Edward aux Mains d'Argent et la mer synthétique celle admirable du Casanova de Fellini. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le sublime, génial, inoubliable Joker composé par Heath Ledger s'inspire totalement de l'Homme qui rit de  Victor Hugo (et non l'inverse). Il n'y a donc rien de paradoxal à ce que le "masque" de Gwynplaine l'évoque de façon aussi troublante. Mais alors que le Joker blessé aussi au plus profond de sa chair n'aspire qu'au mal, Gwynplaine est d'abord un jeune héros courageux qui a sauvé une fillette, puis un homme honnête qui rêve de justice et d'amour. Marc-André Grondin incarne avec une belle présence inquiète et naïve cet être meurtri, aimé au-delà de ce qu'il espère et totalement ébloui par cet amour.

    Emmanuelle Seigner belle et cruelle Duchesse se servira un temps de Gwynplaine pour surmonter un ennui abyssal et l'utilisera comme une distraction. Elle verra en lui le véritable miroir de son âme noire. "Ce que tu es dehors, je le suis dedans". Et l'actrice offre à son personnage une intensité et une fêlure touchantes qui évoquent la Madame de Merteuil des Liaisons Dangereuses. 

    Dea est la jeune fille pure qui aime et protège Gwynplaine, parfois malgré lui. Elle connaît l'essentiel invisible pour les yeux. Elle ne peut comprendre que Gwynplaine craigne qu'elle ne l'aime plus si elle  venait à découvrir sa laideur. "Comment peux-tu être laid puisque tu me fais du bien ?". Christa Théret, une nouvelle fois surprenante incarne avec une grâce magnifique cet ange aveugle, simple et vertueux. Elle est d'une expressivité réellement impressionnante empruntée aux grandes actrices du muet. Et ici comme une réincarnation, jusque dans ses gestes de la Virginia Cherril des Lumières de la ville de Charlie Chaplin.

    Quant à Gérard Depardieu, jamais aussi bon que dans les grands classiques qui ont contribué à sa gloire, il est ici exemplaire de sobriété. D'une présence forcément imposante, il laisse néanmoins toute la place à ses partenaires et à cet ange fragile et gracile qu'est ici Christa Théret. Et pourtant chacune de ses apparitions alternativement drôles ou bouleversantes le rendent une fois encore inoubliable dans ce rôle de père déchiré, impuissant à sauver ses enfants de leur destin.

    Jean-Pierre Améris nous saisit donc dès la première image implacable et cruelle et ne nous lâche plus jusqu'au final poignant. Il concentre son histoire en une heure trente, sans digression inutile accompagnée d'une musique ample et idéale. Et c'est à regret que l'on quitte ces personnages follement romanesques et romantiques. 

  • L'HOMME QUI RIT de Jean-Pierre Améris ****

    FILM DE CLÔTURE DE LA MOSTRA DEL CINEMA - VENISE 2012

    l'homme qui rit de jean-pierre améris,cinéma,gérard depardieux,marc andré grondin,christa théret,emmanuelle seignerl'homme qui rit de jean-pierre améris,cinéma,gérard depardieux,marc andré grondin,christa théret,emmanuelle seignerl'homme qui rit de jean-pierre améris,cinéma,gérard depardieux,marc andré grondin,christa théret,emmanuelle seigner

    l'homme qui rit de jean-pierre améris,cinéma,gérard depardieux,marc andré grondin,christa théret,emmanuelle seigner

    Ne vous réjouissez pas trop vite, je continue encore de me gondoler quelque temps et ne suis d'ailleurs pas pressée de rentrer.

    Mais je tiens néanmoins à vous dire quelques mots à propos de ce film qui me tient particulièrement à coeur et que j'ai donc vu samedi en clôture de la Mostra de Venise. Il est évident que je vous en reparlerai jusqu'à plus soif au moment de sa sortie nationale le 26 décembre prochain.

    Le film est inspiré de l'oeuvre dense, complexe, passionnante et intimidante de Victor Hugo. Une histoire terrible et incroyable. Celle de deux enfants. L'un Gwynplaine défiguré dès son plus jeune âge par une cicatrice qui donne à son visage un sourire permanent, victime des comprachicos qui a l'époque enlevaient ou achetaient les enfants, les mutilaient pour les exposer comme des monstres. L'autre Déa, une fillette aveugle que Gwynplaine a sauvée de la mort une nuit de tempête. Les deux enfants abandonnés, orphelins sont recueillis pas Ursus, un saltimbanque, philosophe et guérisseur. Sous des dehors rugueux et misanthrophe le vieil homme dissimule des trésors de tendresse et de bonté. Incidemment, il découvre que le visage du garçon provoque l'hilarité et c'est ainsi que le spectacle de "L'homme qui rit" voit le jour. La petite troupe sillonne alors avec bonheur les routes d'Angleterre. Gwynplaine et Dea s'aiment et deviennent inséparables, sous l'oeil bienveillant et inquiet d'Ursus qui sait que pour vivre heureux il est préférable de vivre cachés. Les foules se pressent pour découvrir Gwynplaine, lui assurent une célébrité sans cesse croissante jusqu'à arriver aux oreilles de la Cour...

    D'emblée il faut écarter l'idée de l'adaptation à la lettre d'une oeuvre littéraire grandiose et colossale. Il s'agit ici de la vision d'un réalisateur à propos d'une histoire qui le hante depuis ses quinze ans. L'histoire de deux adolescences meurtries par la différence. Alors que le handicap de Dea aveugle semble vécu sereinement, Gwynplaine souffre de son apparence. Comment en étant à ce point différent, monstrueux, trouver sa place dans ce monde et être heureux ? Rien que l'idée d'évoquer cette douleur, celle de ne jamais se sentir à sa place suffit à me bouleverser. Et le film l'est, bouleversant, par la grâce de cette vision personnelle qui transforme l'oeuvre, sans jamais la trahir, en un conte horrifique, terrifiant sans pour autant négliger un humour apaisant alors que le drame pèse inéluctablement. Et par celle d'acteurs véritablement habités par la beauté et la puissance de leurs personnages. Chacun semble avoir compris que "La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime". Malgré cette menace qui les nargue, Gwynplaine s'abandonne un temps à l'illusion d'être accepté sans masque, malgré sa différence et à celle encore plus folle de changer le monde puisqu'il obtient soudainement le pouvoir de siéger au Parlement. Sa diatribe face à la Reine et aux parlementaires : "Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain", puissante, bouleversante vire à la farce. Des bouffons ridicules le remettent à sa place, trop tard.

    Dans un décor de carton pâte assumé, revendiqué, Jean-Pierre Améris ne cherche pas la réconstitution historique. On ne verra donc pas de "carrosses rouler devant des châteaux du XVIIIème siècle". On restera plutôt concentrés sur les personnages principaux et leurs visages, même si l'ambiance "timburtonnienne" évoque Edward aux Mains d'Argent et la mer synthétique celle admirable du Casanova de Fellini. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le sublime, génial, inoubliable Joker composé par Heath Ledger s'inspire totalement de l'Homme qui rit de  Victor Hugo (et non l'inverse). Il n'y a donc rien de paradoxal à ce que le "masque" de Gwynplaine l'évoque de façon aussi troublante. Mais alors que le Joker blessé aussi au plus profond de sa chair n'aspire qu'au mal, Gwynplaine est d'abord un jeune héros courageux qui a sauvé une fillette, puis un homme honnête qui rêve de justice et d'amour. Marc-André Grondin incarne avec une belle présence inquiète et naïve cet être meurtri, aimé au-delà de ce qu'il espère et totalement ébloui par cet amour.

    Emmanuelle Seigner belle et cruelle Duchesse se servira un temps de Gwynplaine pour surmonter un ennui abyssal et l'utilisera comme une distraction. Elle verra en lui le véritable miroir de son âme noire. "Ce que tu es dehors, je le suis dedans". Et l'actrice offre à son personnage une intensité et une fêlure touchantes qui évoquent la Madame de Merteuil des Liaisons Dangereuses. 

    Dea est la jeune fille pure qui aime et protège Gwynplaine, parfois malgré lui. Elle connaît l'essentiel invisible pour les yeux. Elle ne peut comprendre que Gwynplaine craigne qu'elle ne l'aime plus si elle  venait à découvrir sa laideur. "Comment peux-tu être laid puisque tu me fais du bien ?". Christa Théret, une nouvelle fois surprenante incarne avec une grâce magnifique cet ange aveugle, simple et vertueux. Elle est d'une expressivité réellement impressionnante empruntée aux grandes actrices du muet. Et ici comme une réincarnation, jusque dans ses gestes de la Virginia Cherril des Lumières de la ville de Charlie Chaplin.

    Quant à Gérard Depardieu, jamais aussi bon que dans les grands classiques qui ont contribué à sa gloire, il est ici exemplaire de sobriété. D'une présence forcément imposante, il laisse néanmoins toute la place à ses partenaires et à cet ange fragile et gracile qu'est ici Christa Théret. Et pourtant chacune de ses apparitions alternativement drôles ou bouleversantes le rendent une fois encore inoubliable dans ce rôle de père déchiré, impuissant à sauver ses enfants de leur destin.

    Jean-Pierre Améris nous saisit donc dès la première image implacable et cruelle et ne nous lâche plus jusqu'au final poignant. Il concentre son histoire en une heure trente, sans digression inutile accompagnée d'une musique ample et idéale. Et c'est à regret que l'on quitte ces personnages follement romanesques et romantiques. 

  • MIKE de Lars Blumers **

    19707767_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110404_122756.jpg19707761_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110404_122656.jpg19707763_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110404_122715.jpg

    Mike n'est pas ce qu'on appelle une lumière, mais ce n'est pas un méchant garçon. Il vit à Kembs en Alsace avec son père et son petit frère. Un village à la frontière de la Suisse et de l'Allemagne. Que voulez-vous faire à Kembs ? Mike qui en fait s'appelle Fabrice, mais il préfère qu'on l'appelle Mike, s'endormait à l'école. Il trouve un travail au péage d'une autoroute et il s'y endort. Mike ne garde jamais bien longtemps un travail. Il joue au foot dans l'équipe qui est la dernière du classement. Il a des copains tout aussi losers que lui qu'il retrouve chaque jour chez un gars plus âgé qu'eux qui vit dans un mobil home au mileu d'une espèce de décharge en buvant des bières et regardant des films pornos.

    Pourtant Mike a une passion. Bien que ne possédant pas le permis de conduire, il adore les voitures depuis toujours. Alors il en vole une régulièrement qu'il remet à sa place quelque temps après. Désoeuvrés et sans argent, Mike et ses potes vont essayer d'en trouver de façon illégale. Pourquoi pas un hold up ? Trois baltringues qui s'embarquent dans un cambriolage de banque improvisé entre deux bières... 

    Et puis Mike rencontre Sandy, qui n'est pas bien fufute non plus et ensemble ils font des choses...

    On ne comprend pas bien où nous mène ce film souvent très drôle dans sa première partie qui semble décrire le parcours pas folichon d'un gentil flemmard qui, comme il le dira lui même, ne sait jamais trop ce qu'il doit faire ou ne pas faire. Même franchir la limite entre le légal et l'illégal ne semble pas faire partie de son système de pensée. S'il pense. Pas sûr. Néanmoins ce Mike a le charme et la nonchalance de Marc-André Grondin qui a un don inné pour jouer les personnages lunaires, rêveurs, un peu farfelus et sans une once de méchanceté. Sa réaction lorsque sa petite amie lui annonce qu'elle est enceinte vaut à elle seule le détour pour voir ce film. Le fourire dont j'ai été saisie marque cette scène ou plutôt cette réplique du sceau de l'anthologie !

    Un flic trop perturbé pour réellement mener à bien son travail de remise dans le droit chemin tentera un temps de donner à Mike une petite notion du bien et du mal. Retrouver Eric Elmosnino dans ce rôle inabouti de flic amoureux et délaissé fait vraiment plaisir. Mais ce premier film longtemps charmant qui se termine en drame absolu lors d'une scène finale assez suffocante est plein de bizarreries et de questions sans réponse. Où est la mère ? Où sont les copains dont on n'entend brusquement plus parler ? Pourquoi le sort s'acharne t'il sur Mike ? De quoi vit-il lorsqu'il emménage avec sa copine ?

    Bref, agréable, attachant, imparfait et le charme de Marc-André Grondin. Ce n'est déjà pas si mal !

  • LE CAMELEON de Jean-Paul Salomé °

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    Voici le film tiré de l'histoire véridique de Frédéric Bourdin, un homme qui fut condamné à plusieurs reprises pour usurpation d'identité (une trentaine paraît-il). Ici il ne sera question que de l'affaire où le jeune homme alors âgé de 23 ans s'est fait passer pour un adolescent de 16 ans disparu 4 ans plus tôt. Il va prétendre avoir été enlevé, torturé et violé pendant tout ce temps. La famille qu'il choisit va reconnaître le jeune homme sans hésitation mais une femme agent du FBI va toujours douter et s'acharner à prouver qui il est réellement ! Parallèlement à cette enquête, la sordide histoire de famille dans laquelle Frédéric a atterri, va refaire surface.
    Hélas, de ce sujet absolument passionnant, Jean-Paul Salomé tire un film d'un ennui abyssal. Pourtant, l'atmosphère de la Louisianne (post Katrina) toujours accablée de chaleur, l'approche des bayous tellement intrigants, la peinture d'une amérique socialement défavorisée sont plutôt bien vus... mais j'ai eu l'impression que tout était hors sujet pratiquement tout le temps. En effet, c'est assez stupéfiant de voir que le réalisateur abandonne complètement son personnage pour se concentrer sur l'histoire de cette famille désunie, antipathique et qui cache un secret, ainsi que sur celle de l'enquêtrice (très solitaire... et qui se retrouvera enceinte mais toujours aussi seule !) dont on n'a que faire ! Lorsqu'enfin Frédéric est arrêté, un sursaut d'intérêt refait surface mais trop tard, il ne reste plus que 10 minutes de film. Les raisons, les motivations, les intentions du jeune homme sont baclées en une scène où il nous faut admettre que sa maman n'était pas une gentille maman et qu'elle n'avait pas désiré son enfant. Soit. Il aurait été assez fascinant de creuser un peu le cerveau malade de ce garçon. D'autant que Jean-Paul Salomé avait en la personne de Marc André Grondin un joyau capable de semer le trouble comme il le démontre à maintes reprises. La scène où, complètement égaré par ses propres mensonges il se répète à lui-même son vrai nom est assez représentative du tourment qu'il est capable d'exprimer et du vertige qu'il pouvait nous transmettre. Malheureusement l'excellence de son interprétation irréprochable ne parvient pas à sauver le film.
    Et puis, il y a Ellen Barkin qui porte très haut les couleurs du pathétique et du risible (involontaire). Quand on pense à ce que cette fille (de 54 ans) a l'air de se faire subir, j'imagine à quel point son rôle/personnage d'épave, droguée, alcoolique, titubante, éructante out of control, berkinDM_468x602.jpg19426154_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100419_061804.jpgdoit lui sembler être une composition ! A l'écran, ça fait peur et ça met mal à l'aise tellement c'est mauvais et ridicule.

  • BUS PALLADIUM de Christopher Thompson **

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    5 amis d'enfance font le rêve de créer leur groupe de rock. La rencontre avec la directrice d'une maison de disques qui les remarque lors d'un concert les propulse sur le devant de la scène. Ils font un disque puis une tournée mais l'arrivée de Laura va perturber leur ascension.

    L'ensemble est éminemment sympathique mais sitôt vu sitôt oublié. Les jeunes acteurs sont tous formidables. Marc André Grondin étire jusqu'à plus soif son côté désinvolte et rock qu'on lui connaît. Il fait cela très bien. Arthur Dupont a la bouche et les attitudes de Mike Jagger. Jules Pélissier rescapé d'une "Nouvelle Star" s'en tire pas mal même si sa jolie voix est peu mise en valeur. Et Abraham Belaga ressemble beaucoup à Jocelyn Quivrin, il en a la dégaine élégante et nonchalante.

    Dommage que Christopher Thompson ne se concentre pas uniquement sur ce groupe d'amis et l'aspect auto destructeur de son leader/chanteur. Il leur colle dans les pattes une salle gosse de riches, emmerdeuse de première dont le boulot à plein temps est de repérer les futures rock-stars, séduire le chef du groupe puis un autre membre du groupe, s'autoproclamer "égérie", ficher la pagaïe et disparaître. Ce personnage excécrable interprété par une actrice insignifiante qui n'a d'autre talent que d'être jolie, m'a définitivement "plombé" ce film. Que le chanteur en tombe amoureux après une conversation d'une banalité à pleurer sur un trottoir, passons. Mais qu'un autre succombe, c'est trop et totalement inexplicable et inexpliqué. Le tempérament suicidaire de la star du groupe suffisait à en justifier l'implosion.

  • 5 x 2 PLACES DE CINEMA à gagner

    grâce à Studio Canal pour le film de Christopher Thompson

     

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    Donnez-moi le titre du film, ça suffira pour gagner. Je me suis amusée avec mes aquarelles et quelques tourbillons.
    Une seule réponse à la fois par personne. Merci.
    ça paraît difficile mais c'est faisable... Sauf, peut-être le N° 2, pourtant c'est fastoche et c'est un film que j'ai adoré.
    LES GAGNANTS SONT : Foxart, Marine, Marion, Laurine et Mister Loup.
    GAME OVER
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    LAST DAYS trouvé par Mister Loup
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    THE DOORS trouvé par Franz
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    CRY BABY trouvé par Laurine
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    GOOD MORNING ENGLAND trouvé par Marion
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    GREASE trouvé par Marine
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    SID AND NANCY trouvé par Foxart
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    WALK THE LINE trouvé par Foxart
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    CONTROL trouvé par Marion
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    THE WALL trouvé par Marion
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    VELVET GOLDMINE trouvé par Fred
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    Synopsis : Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.
    Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.
    L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.