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TU SERAS MON FILS de Gilles Laurent ***

Tu seras mon fils

Synopsis officiel : Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …

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En quatrième vitesse, je vous dis simplement : allez voir ce film formidable où un père et un fils s'affrontent sur le terrain des sentiments, de la confiance, de la transmission avec tant de conviction que chacun de leurs saisissants tête à tête en est angoissant.

Opposer le massif Niels Arestrup (IMMENSE !) au gringalet Lorant Deutsch (qui se sort très bien d'un rôle complètement casse gueule de freluquet qui veut maladroitement faire ses preuves) est une merveilleuse idée. Le père écrase littéralement son fils. Ce qu'il lui fait subir, ce qu'il ose lui dire en font un monstre phénoménal !

Mais c'est Niels Arestrup et du coup tout devient fascinant.

Et puis, vous le savez, le vin rouge est le seul brevage (alcoolisé) que j'apprécie et ce cru là est très goûtu...

Commentaires

  • Je l'ai vu et j'ai goûté aussi ! bon voyage ....

  • eh beh ça nous promet du voyage alcoolisé toussa

  • Pour une fois que je vais voir le film, je me permets d'étoffer ton commentaire.
    Je partage tout à fait ton point de vue dans la relation père-écrasant / fils-qui-fait-ce-qu'il-peut-pour-se-faire-apprécier-de-son-père, avec un Lorant Deutsch toujours époustouflant.

    Il y a dans ce film de nombreux non-dits et regards lourds de conséquences qui sont monnaie courante dans le milieu de la terre, ainsi que les sentiments régis par des principes durs.
    Le regard lourd à son fils de Patrick Chesnay (campant son personnage avec beaucoup de résignation) lorsqu'il quitte la table du déjeuner, qui oblige l'autre à l'accompagner ou à piquer du nez dans son assiette... Un grand moment.

    La présence de ce père qui décide tout et que personne n'ose contrer (qui s'amuse à faire du vin de table blanc en bouteilles bourgogne), les images splendides de la région, des vignes, et des vendanges (côté cave), les moments de dégustation, la présence du vin, et les acteurs, tous parfaitement dans leur rôle (j'ai retrouvé en Valérie Mairesse et son "bon sens" des épouses de régisseurs), font de ce film une vraie chronique de la vie d'une propriété viticole.

  • Un film magnifique, mais je pense en effet que c'est Niels Arestrup qui fait tourner la machine. Il est incroyable, immense comme tu l'indiques sur ta note. J'ai été époustouflée !

  • pour la meilleure performance du film, c'est Patrick Chesnais... et pourtant les autres sont excellents !!!

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