Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LE QUATTRO VOLTE de Michelangelo Frammartino **

    19627896_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101224_123920.jpg

    19575535_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101028_013148.jpg

    De nos jours en Calabre, le réalisateur pose sa caméra attentive et admirative et observe. A quatre reprises, les quatre fois du titre, il nous donne à voir, à contempler, à réfléchir, à nous émouvoir ou à sourire. Un vieil homme malade emmène chaque jour son troupeau de chèvres dans des pâturages en altitude, accompagné de son chien forcément fidèle. On assiste au rituel quotidien de son coucher, à sa solitude déchirante et à son agonie. Un chevreau naît, s'égare et se refugie au pied d'un arbre majestueux qui sera abattu. Ce "sacrifice" donnera lieu à une fête villageoise puisque de l'utilisation de ses cendres résultera le charbon de bois permettant au village de se chauffer...

    C'est beau, c'est très beau, c'est même prodigieusement magnifique, bouleversant lorsque le vieil homme s'éteint, amusant quand le chien parvient à faire dévaler une camionnette en retirant la pierre qui la bloquait, émouvant lorsque le chevreau se perd, triste quand l'arbre est abattu, surprenant lorsque le charbon de bois est "fabriqué"... Sans le moindre dialogue et sans musique, le réalisateur nous offre un cinéma à la fois rigoureux et lyrique, forcément différent dans sa radicalité. Sans aucun doute, possède t'il une âme faite de sons, de sensations humaines, animales, végétales, minérales et on ne peut que saluer et battre des mains devant un cinéma  tellement à part. Mais peut-être aussi faut-il s'assurer de ne pas perdre en chemin le pauvre spectateur (dont je suis) habitué à ce qu'on lui raconte des histoires. En effet, les intentions et le propos du réalisateur sont loin de m'être toujours apparus limpides et je doute que dans son exigence manifeste il ait voulu se contenter de nous montrer de somptueuses images.

  • RENDEZ-VOUS L'ETE PROCHAIN de Philip Seymour Hoffman **

    19627645_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101223_062749.jpg19627649_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101223_062751.jpg19627646_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101223_062749.jpg

    Tous les new-yorkais ne sont pas des intellectuels névrosés qui ont un appartement avec vue sur Central Park. Il existe aussi une "middle class" qui trime et galère à trouver l'âme soeur. C'est de ces "petites gens" pas trop beaux, pas trop glamour dont il est question ici. Jack est comme son ami Clyde, chauffeur de limousine mais alors que Clyde est marié et amoureux de sa femme Lucy, Jack, timide et mal dans sa peau vit solitaire et sans amour. Clyde va lui faire rencontrer Connie, une beauté un peu abîmée par la vie aussi peu sûre d'elle que Jack.

    Ce film est à l'image de son acteur/réalisateur : différent, et j'aurais aimé l'aimer à la folie... et je n'en étais pas loin. Philip Seymour Hoffman, acteur IMMENSE a quelque chose en plus que beaucoup d'autres n'ont pas, en plus de son talent infini. Ce doit être ça le charme ou le charisme. Comment fait-il, avec le physique qu'il a, à des années lumières des canons hollywoodiens ou des critètres de beauté, avec ses cheveux jaune filasses, ses tâches de rousseur, son embonpoint, sa peau qui rougit s'il fait chaud ou s'il fait froid, pour être aussi charmant et séduisant ? Il se dégage de lui douceur, bienveillance, humanité, générosité et évidemment infiniment de fragilité. Toutes ces caractéristiques dans le même bonhomme le rendent extrêmement attachant et, ainsi que lui révèlera Connie, sexy. Ce type, cet acteur et ce personnage ont l'air touchés par la grâce et c'est ce qui fait en grande partie l'intérêt de ce film doux comme une caresse, prometteur comme un rêve pour certains mais cruel pour d'autres. En effet, à mesure que le couple Jack/Connie apprend à se connaître, celui formé par Clyde et Lucie va peu à peu se lézarder. Les révélations longtemps tues, les trahisons qu'on ne peut pardonner vont progressivement devenir insurmontables, insupportables et les mener à la rupture. Jack et Connie en observateurs attentifs et terrifiés par l'avenir vont "profiter" de l'échec qui prend forme sous leurs yeux pour comprendre toutes les erreurs à ne pas commettre.

    En apprenant avec son ami Clyde à nager, à se jeter enfin à l'eau (très belles, drôles et touchantes scènes de piscine), et jusqu'à un dîner qui vire au fiasco total, Jack et Connie vont tenir leur promesse de ce rendez-vous de balade en bateau à Central Park comme base de leur avenir commun. C'est simple, fort, léger et profond comme tous les obstacles que doivent franchir les émotifs anonymes... Amy Ryan et Philip Seymour Hoffman sont adorables !   

  • RIEN A GAGNER, MAIS JEU QUAND MÊME !

    Trouvez le titre du film dont j'ai découpé un morceau d'affiche ! Il y a un thème qui m'a été soufflé par Warrior.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS. MERCI.

    GAME (enfin) OVER. MERCI.

    1

    WEEK END à ZUYDCOOTE trouvé par marion

    1.jpg00802900-photo-affiche-week-end-a-zuydcoote.jpg

    2

    HIROSHIMA MON AMOUR trouvé par marion

    2.jpg3651-b-hiroshima-mon-amour.jpg

    3

    BONS BAISERS DE BRUGES trouvé par Yohan

    3.jpgbons_baisers_de_bruges,0.jpg

    4

    GANGS OF NEW YORK trouvé par sopel 

    4.jpggangs_of_new-york.jpg

    5

    MORT A VENISE trouvé par Melu

    5.jpgMort%20%E0%20Venise.jpg

    6

    PARIS BRÛLE T'IL trouvé par sopel

    6.jpgparis_brule_t_il,2.jpg

    7

    SARAJEVO MON AMOUR trouvé par Melu

    7.jpgsarajevo-mon-amour-712017.jpg

     

    8

    SUR LA ROUTE DE MADISON trouvé par Martin K.

    8.jpgsur_la_route_de_madison,1.jpg

    9

    UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE trouvé par marion

    10.JPGUN-CLA~1.JPG

     

    10

    LES PARAPLUIES DE CHERBOURG trouvé par marion

    9.jpgp7.jpg