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  • L'HOMME QUI RIT de Jean-Pierre Améris

    gagner 5 x 2 places de cinéma OU un exemplaire du roman de Victor Hugo dont le film est adapté.

    Il sortira en salle le mercredi 26 décembre.

    Magnifique cadeau de Noël pour vous, vos enfants et vos ados qui pourront voir en Gwynplaine l'incarnation de leur différence et de leur mal être... mais pas uniquement cela !


    Synopsis : En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleurs, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir "L'Homme qui rit", il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse et l'éloigne des deux seuls êtres qui l'aient toujours aimé pource qu'il est : Déa et Ursus.

    Pour ce film qui me tient particulièrement à coeur et que j'ai eu la chance de voir en clôture de la dernière Mostra del Cinema à Venise (vous pouvez retrouver ma critique ICI), le concours sera différent de ceux auxquels je vous habitués et totalement subjectif.

    Vous devrez triplement travailler pour gagner soit deux places, soit le livre (précisez dans votre réponse pour quel lot vous jouez).

    Vous devez donc en un seul commentaire :

    I - répondre à une des 6 questions qui suivent (en vous aidant de la bande-annonce),

    II - mais aussi me citer une phrase en vers ou en prose tirée d'une oeuvre de Victor Hugo (deux ou trois lignes pas plus !!!) susceptible de me plaire, de me bouleverser,

    III - et enfin me dire pour quelle(s) raison(s) vous souhaitez voir ce film !

    ....................................

    1) Quel acteur est à la fois à l'affiche des Emotifs Anonymes et de l'Homme qui rit ?

    2) Qu'est-ce que la vie pour Ursus ?

    3) Quelle est la réaction de la Duchesse lorsque Gwynplaine lui dit qu'il l'aime ?

    4) Terminez cette phrase : "Vivre sans lui..."

    5) Quel est le nom du château où se réveille Gwynplaine ?

    6) Terminez cette phrase : "Les hommes ça échappe aux femmes..."

    ....................................

    Sopel, Ed, Al, Didi, et Mister Loup gagnent 2 places, Aifelle remporte le livre.

    Pour les plus curieux et les plus intéressés, je vous invite à ré-écouter l'interview de Jean-Pierre Améris passionnante, drôle et émouvante effectuée par Rebecca Manzoni ce dimanche 23 décembre en cliquant ICI.

    Et plongez-vous dans un extrait du Making-of

  • MAIN DANS LA MAIN de Valérie Donzelli *

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    Hélène Marchal a la charge prestigieuse de former les petits rats de l'école de danse de l'Opéra Garnier de Paris. Joachim travaille dans une miroiterie à Commercy (Meuse) et vit chez sa soeur qui fait des enfants comme une poule pond des oeufs. Au premier abord, rien ne pouvait les rapprocher, ni leur âge (15 ans d'écart), ni leur situation sociale, elle bourgeoise, lui prolo, ni leur façon de vivre, elle a un chauffeur, il ne se déplace qu'en skate board. Peut-être éventuellement leur amour de la danse, mais là encore, elle ne pense que pointes et entrechats, il s'entraîne pour un concours de danses de salon avec sa soeur. Sauf que la première fois qu'Hélène et Joachim se rencontrent sans l'avoir prévu, ils s'embrassent presque malgré eux et tombent instantanément sous l'effet d'un charme, d'un sortilège dont on n'aura jamais l'explication. C'est LA bonne idée du film, ne pas chercher à donner l'amorce d'une raison au fait que Joachim et Hélène deviennent inséparables au point de faire les mêmes gestes au même moment, de ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, de devoir vivre ensemble à leurs corps défendant.

    Et sinon quoi ? Pas grand chose. Le coup de foudre serait donc un fait inattendu et imprévisible ! La belle affaire ! On ne s'en doutait pas. Et Valérie Donzelli, dont le capital sympathie n'est pas à démontrer nous envoie un film mignon, frais, gentil et plein d'énergie. Constamment en mouvements. Mais il ne s'agit pas ici d'une énergie fatigante, épuisante comme celle récente du film de Michel Leclerc, mais plutôt de tonus et de vitalité. Quelque chose de positif qui respire la bonne santé. Néanmoins, il ne reste finalement pas grand chose de ses tentatives de rapprochement puis d'éloignement des deux protagonistes qui veulent tenter de résister à l'inévitable !

    Par ailleurs, je ne suis pas sûre que le couple "fonctionne". Le visage ingrat et inexpressif de Valérie Lemercier ne m'a jamais plu. Par contre son corps, puisqu'elle est toujours prompte à nous le montrer sous toutes les coutures, est d'une perfection irréprochable. Jérémie Elkaïm a l'air d'un gamin à côté d'elle et pourtant c'est lui la révélation du film, lui pour qui il vaut éventuellement le déplacement.

    Le personnage de l'amie inséparable qui partage jusqu'au lit du couple, qui finira par être atteinte d'une maladie incurable et dont on découvrira qu'elle tapine quand elle ne soutire pas de l'argent à son amie... est incompréhensible, pénible et totalement hors sujet !

    Un film plus que bancal donc, sans autre grand intérêt que le charme de Jérémie Elkaïm.

  • TABOU de Miguel Gomes ****

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    Tabou est typiquement le genre de films dont il faut en dire le moins possible afin de préserver toutes les surprises qu'il propose. Cela tombe très bien, j'ai peu de cerveau disponible actuellement. Néanmoins, c'est ne rien révéler que de dire à quel point il est déroutant et il faut dépasser le premier quart d'heure réellement déconcertant et ne pas sortir comme certains inconséquents l'ont fait pour accéder à une expérience cinématographique hors du commun. Ce film prend littéralement possession du spectateur et l'envahit encore plusieurs jours après la projection et l'on prend à se demander s'il ne s'agissait pas d'un rêve.

    La première partie se déroule dans un immeuble de Lisbonne où la douce, bonne et très seule Pilar s'inquiète fort pour sa voisine Aurora qui perd beaucoup d'argent au casino et prétend être mal traîtée par la femme de ménage qui vit avec elle. La vieille dame est en réalité en train de totalement perdre la carte et ses propos semblent de plus en plus incohérents. L'explication de cette émouvante et captivante première partie prendra tout son sens dans la seconde. Une enthousiasmante et affolante histoire d'amour qui commence par ces mots "J'avais une ferme en Afrique..." telle une promesse d'enchantement dont le récit des souvenirs peut être fait. Aurora aime un homme qu'elle épouse. Il lui offre un bébé crocodile. Cadeau insolite pour une femme imprévisible... Puis Aurora n'aura plus d'yeux et de coeur que pour un autre homme, Ventura, ré-incarnation même de l'aventurier irrésistible, tout comme Denys Finch Hatton coureur invétéré soudain foudroyé d'amour et condamné à ne plus aimer qu'une seule femme.

    Romantique, romanesque et passionné, oui. Mais qu'est-ce qui donne à cette romance tragique sa différence ? En fait un objet cinématographique insolite et à nul autre pareil ? Une réalisation unique, personnelle, follement ambitieuse, difficile à retranscrire en mots... seuls une voix off et les sons, le clapotis de l'eau, le bruissement du vent, le bruit des pas, nous sont audibles alors que les dialogues sont muets... Les personnages eux aussi follement séduisants et attachants, Ana Moreira et Carloto Cotta sosies de Greta Garbo et d'Errol Flynn, d'un charme exceptionnel achèvent de nous emporter dans le tumulte de leur amour.