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MONUMENTS MEN de George Clooney *

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L'histoire est passionnante et elle a vraiment existé. Elle est incroyable aussi. Pendant la seconde guerre mondiale, 7 hommes (directeurs ou conservateurs de musée, artistes, architectes, historiens de l'art) sont chargés de sauver les œuvres d'art volées par les nazis aux juifs déportés mais aussi aux musées.

Hitler, artiste malheureux avait comme projet de construire le Führer Museum, le plus grand musée du monde évidemment et d'y exposer tous les tableaux et sculptures dont il a dépouillé les juifs et les musées. Les 7 hommes, américains, anglais et français (notre Jean Dujardin) emmenés par Franck (George Himself) ne sont pas soldats et doivent néanmoins se rendre en territoire ennemi pour tenter de retrouver le précieux butin dispersé à travers l'Allemagne mais aussi la Belgique. L'entreprise n'est pas aisée et ils doivent également se confronter aux armées alliées à qui ils demandent ni plus ni moins d'épargner les sites qui abritent des œuvres d'art. Autant dire que les militaires leur rient au nez. Ils seront aidés de Claire Simone (Cate Blanchett) chargée du catalogue des collections du Musée du Jeu de Paume à Paris qui a répertorié avec précision toutes les destinations des tableaux...

Et George se plante dans les grandes largeurs pour évoquer cet épisode incroyable de la guerre. Entouré de son équipe de potes, il démarre son film comme un Ocean's Eleven, par le recrutement de ses collègues. On est évidemment ravi de voir sa troupe de copains au capital sympathie indéniable. Mais on peine à croire à leurs compétences de spécialistes en art. "Oh un Van Dyck !!!" "Non c'est un Vermeer", "Oh un Rodin !"... c'est un peu court !

Ce que George réussit le mieux c'est déconner et faire déconner ses copains. Il y a donc quelques scènes drôles mais complètement déplacées étant donné le sujet qui s'avèrera dramatique par moments. Elles semblent n'être là du coup que pour combler du vide. Matt Damon debout sur une mine, Bill Murray fumant une clope avec un jeune officier nazi, Matt Damon (encore) convaincu de parler un français irréprochable alors qu'on ne comprend pas un mot de ce qu'il dit (c'est vraiment drôle d'ailleurs)...

Jean Dujardin devrait quant à lui renoncer définitivement à sa carrière américaine. Il est ici aussi mauvais que chez Scorsese dans Le loup de Wall Street. Nullement à cause de son anglais scolaire, mais parce qu'on s'attend (et qu'on craint) toujours à ce qu'il fasse le chameau... Il a dû beaucoup faire rire les américains lors de la promotion de The Artist. Hélas, il ne parvient pas à leur démontrer qu'il peut être un acteur profond.

Et je suppose que Léa Seydoux et Marion Cotillard devaient être occupées pour que le rôle de la française revienne à une australienne !!!

La réalisation élégante mais classique ne parvient pas à faire oublier l'insignifiance du scenario. Et la musique assommante d'Alexandre Desplat aurait parfaitement convenu à la Septième Compagnie...

Commentaires

  • Ahah même pensée quand j'ai réalisé que Cate jouait la française de service : Seydoux n'était donc pas disponible ? Mélanie Laurent aurait été parfaite en nana coincée-mais-en-fait-pas-si-coincée qui fait la moue ! Sinon comme tu le dis bien, il y a des scènes marrantes, mais c'est un peu hors propos.

  • Et Matt qui refuse de coucher avec Cate... mdr !!!

  • En plus c'est la femme qui aurait dû avoir le rôle principal ! je crois que je vais faire l'impasse.

  • C'est elle qui savait tout anéfé !

  • Comme vous vous y connaissez bien en (nan)art, chef !

  • Et encore, tu ne m'as pas vu nager...
    Repos.

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