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ALBERT À L'OUEST de Seth McFarlane **

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Albert n'est pas suffisamment courageux pour sa versatile fiancée qui préfère le quitter pour un bellâtre à la moustache pédante. Albert se morfond en gardant (mal) ses moutons, mais arrive Anna, une belle inconnue qui devient l'amie d'Albert. Hélas, ce que le pauvre berger ne sait pas c'est qu'elle est l'épouse de Clinch, le tueur psychopathe le plus dangereux du far west.

Amateurs de gags pipi, caca, prout, pets foireux, vomis, diarrhée, éjacs faciales et je dois en oublier... ce film est fait pour vous ! Les autres, fuyez dans le sens opposé. En ce qui me concerne, je dois dire que le son d'un pet humide ne m'a jamais décoincé les zigos, pas plus que la vue d'un zizi de mouton !!!... et au bout du énième prout, je peux même envisager de quitter la salle...

 

Et pourtant, il y a dans ce film, un je ne sais quoi qui m'a retenue. Je ne m'étais pas déplacée pour Ted, la bande-annonce m'avait fait reculer. Comme quoi, voir les bandes annonces, c'est pas bon. Et j'en vois peu... Dieu existe ! Mais revenons-en à notre Albert. La parodie de western démontre que l'acteur/réalisateur en a vu des fournées complètes et en a décrypté tous les codes et les a intégrés dans son film : grands espaces sublimissimes, ranch, saloon, poussière, duels au soleil, petite ville perdue au milieu de nulle part,  shérif bas du bulbe, tueurs, indiens, putes au grand coeur etc... Visuellement c'est très beau et la moitié du film (trop long...) consacrée à la relation entre Seth/Albert et Anna/Charlize Théron (on a envie d'être le pote à la vie à la mort de cette bombe) est vraiment vraiment belle et drôle. Située nettement moins sous la ceinture et nullement agrémentée de caca/prout, c'est vraiment cette rencontre qui vaut le détour.

 

Oooops, j'allais oublier des gags vraiment politiquement incorrects comme le Runaway Slaves, une attraction foraine où il s'agit de tirer sur des petits bonhommes noirs (en carton...). Et une scène spectaculaire et tordante où notre Albert sous l'emprise d'une overdose de substance illicite, revoit sa vie défiler, mais déformée par les effets de la drogue. Culte et un parfait résumé du film tout entier !

 

Mais bon, Seth, si tu lis ce blog, tu as 40 ans, il serait temps que tu arrêtes de faire des prouts dans ton pantalon ! Parce que franchement, ça fait peut-être rire des enfants de 5 ans, mais ton film (trop sexuel) n'est pas fait pour eux. Alors voyons, on peut être politiquement incorrect sans tacher le fond de son slip non ?


Si !

Commentaires

  • Je suis d'accord, oh mais tellement ! Et pourtant je me suis fendue la poire.
    Pas à cause de l'humour pipi-caca ras des pâquerettes, mais malgré ça.
    A cause des références. A cause des décalages. A cause du million de façons de mourir dans l'ouest. Et à cause du million apparent de potes de Seth MacFarlane qui sont ok pour venir dans son film pour ne pas avoir une ligne de dialogue et boire un coup au bar/se faire descendre.
    Et rappelons-nous que ce film américain est probablement destiné en premier lieu à un public américain, qui viendra contrairement à nous non pas POUR le politiquement incorrect et MALGRÉ l'humour de gamin de 3 ans, mais l'inverse. 5oui, je sais, amis des clichés bonsoir, mais quand on voit quels types de films marchent là-bas, y a de quoi se demander.)

  • Ben justement à qui est destiné ce film ?
    Il paraît que c'est un gros bide aux statesses !

  • d'accord aussi... J'ai beaucoup aimé les blagues sur les millions de façons différentes de mourir dans l'ouest (le titre original). Mais pourquoi tant de gags dégueus ?

  • Oui... un par ci par là... ça passerait mais là franchement !!!

  • C'est vrai, c'est un bide aux states ? Ah ben ! Franchement, j'aurais cru qu'il avait un public tout acquis.

  • Et oui, j'ai lu ça !

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