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STRICTLY CRIMINAL de Scott Cooper **(*)

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Synopsis : Le quartier de South Boston dans les années 70. L'agent du FBI John Connolly convainc le caïd irlandais James "Whitey" Bulger de collaborer avec l'agence fédérale afin d'éliminer un ennemi commun : la mafia italienne.

Le film retrace l'histoire vraie de cette alliance contre nature qui a dégénéré et permis à Whitey d'échapper à la justice, de consolider son pouvoir et de s'imposer comme l'un des malfrats les plus redoutables de Boston et les plus puissants des Etats-Unis.

 

Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de Scott Cooper pour s'attaquer au film de mafieux gangréné de haine et violence jusqu'à l'os et passer ainsi derrière Donnie Brasco de Mike Newell et Les Affranchis ou les Infiltrés de Martin Scorsese ? Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on a déjà fait le tour de la question et il ne serait pas inenvisageable que les aînés du réalisateur se soit inspiré de l'histoire vraie de Jame "Whitey" Bulger pour leurs personnages fictifs de Frank Costello (Jack Nicholson dans les Infiltrés), James Conway (Robert de Niro) ou Tommy DeVitto (ce fou furieux de Joe Pesci dans les Affranchis), mais pour renouveler le genre, il y a du boulot. Et Scottie s'en tient au cahier des charges. Jimmy Bulger est bon père de famille, fils idéal, voisin exemplaire, toujours prêt à porter le cabas des vieilles dames mais il est aussi et surtout Prix Nobel es crime, un modèle du genre, le mal incarné, et entouré d'une bande de tarés qu'il n'hésite pas à faire disparaître (en général en les frappant de dos) s'ils le regardent de travers.

 

Disons que Scott Cooper, déjà très bien dans Crazy heart et pas mal dans Les brasiers de la colère, s'en sort avec les honneurs et que son récit tient la route et la reconstitution. Pas ennuyeux un instant mais sans réelle surprise.

 

Et avec son casting royal, il démontre à nouveau quel excellent directeur d'acteurs il est. Evidemment les filles ne servent à rien d'autre qu'à être des putes ou des victimes ou les deux, mais les garçons Joël Edgerton, Kevin Bacon (aaaaah Kevin !), Peter Sarsgaard (aaaaaah Peter !), Benedict Cumberbacht (aaaaaah Benedict !) sont parfaits.

 

Il va néanmoins sans dire que la surprise, l'attraction même vient de Johnny Depp. J'analyse sa nouvelle disparition sous des tonnes de latex et de maquillage au fait qu'il a tellement peur de vieillir qu'il n'accepte plus de se montrer sans lunettes noires ou sans postiches. Peu importe, je l'ai trouvé vraiment très bien. Et contrairement à ce que j'ai lu le camouflage est plutôt réussi alors qu'en même temps on le reconnaît parfaitement. Mais son regard bleu transparent, son allure épaisse, ses dents pourries le rendent suffisamment flippant pour qu'il n'ait pas besoin d'en ajouter. Et c'est qu'il fait, sobre et efficace.

 

Pour Johnny, Hip hip hip !!!

Commentaires

  • Moi qui ne suis justement pas une fana du genre, j'ai beaucoup aimé ce film. Surtout que l'histoire est vraie ! Les acteurs sont géniaux, et Johnny m'a épatée, son meilleur de rôle depuis au moins 10 ans ?

  • Il était urgent qu'il se sorte des pattes Dr son Tim...

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