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LES AUTRES FILMS DE NOVEMBRE 2015

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THIS IS NOT A LOVE STORY d'Alfonson Gomez-Rejon **

 THIS IS NOT A LOVE STORY d'Alfonson Gomez-Rejon,  LA DERNIERE LECON de Pascale Pouzadoux, Chornic, cinéma

Synopsis : Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de Terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques. Mais sa volonté de passer inaperçu est mise à mal lorsque sa mère le force à revoir Rachel, une ancienne amie de maternelle atteinte de leucémie.

 

Dommage que le réalisateur ait bizarrement fait de son adolescente craquante une malade atteinte de leucémie. Traiter de l'adolescence d'une façon aussi différente suffisait à rendre le projet attirant. Surtout que la partie concernant les rapports entre des ados que rien ne devaient rapprocher est vraiment bien vue, que les trois acteurs n'ont pas l'air droit sortis d'une pub pour un parfum mais déploient énormément de charme et d'humour. Et puis le côté cinéphile bricolé de l'entreprise est en tout point réjouissant.

 

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LA DERNIERE LECON de Pascale Pouzadoux **

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Synopsis : Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date et les conditions de sa disparition. En l’annonçant à ses enfants et petits-enfants, elle veut les préparer aussi doucement que possible, à sa future absence. Mais pour eux, c’est le choc, et les conflits s’enflamment. Diane, sa fille, en respectant son choix, partagera dans l’humour et la complicité ces derniers moments.


Dans la rubrique les beaux sujets graves et les bonnes intentions ne font pas forcément les grands films... Heureusement, la connivence, la complicité et la tendresse que dégagent les deux actrices magnifiques Marthe Villalonga et Sandrine Bonnaire font oublier quelques scènes vraiment faciles. Le sommet étant l'accouchement sur un banc d'une femme sans papier... comme si nous n'avions pas compris que Madeleine est une bonne personne.

 

Les dissensions que crée au sein d'une famille une telle annonce sont particulièrement bien vues même si chaque personnage se tient à un aspect du débat que cela ouvre obligatoirement.

 

Mais à Marthe et Sandrine douloureuses et rayonnantes on pardonne tout. Et quand l'une dit "ma chérie" et l'autre "je n'ai plus de maman", on a le cœur qui pleure.

 

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CHRONIC de Michel Franco*

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Synopsis : Aide-soignant, David travaille auprès de personnes en phase terminale. Méticuleux, efficace et passionné par son métier, il noue des relations qui vont bien au-delà du cadre médical et instaure une véritable intimité avec ses patients. Mais dans sa vie privée, David est inefficace, maladroit et réservé. Il a besoin de ses patients tout autant qu’ils ont besoin de lui. 

 

Michel Franco s'était montré beaucoup plus convaincant et habile lorsqu'il avait traité de l'adolescence torturée de la superbe Lucia. Ici, ça commence plutôt bien même si l'aspect quasi documentaire, à la limite du voyeurisme, du travail de David est parfois insoutenable à regarder. Aider des malades en phase terminable à se déplacer, à marcher, à se laver... n'est pas ce qu'on fait de plus facile. Mais l'implication, le professionnalisme, la douceur et l'empathie de David  forcent le respect. Et on se dit que c'est à ce genre de personne qu'on aimerait avoir à faire le jour où... Et Tim Roth interprète ce personnage avec pudeur et compassion dès qu'il est en  présence des malades, avec froideur lorsqu'il s'agit de l'entourage.

Et bizarrement, brutalement la chronique documentaire bifurque pour s'intéresser à la vie privée et professionnelle de David et en ajoute dans les événements et le pathos. Accusé d'une part par la famille d'un patient d'attouchements sexuels, il perd son travail, suit une jeune fille... On découvre qu'il s'agit de sa propre qu'il n'a pas vu depuis 15 ans... Et la fin !!! OMG La fin... rarement il m'a été donné de voir une fin aussi débile qui m'a fait sursauter au point de me retrouver assise sur le siège voisin.

 

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 EL CLUB de Pablo Larrain *

 

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Synopsis : Dans une ville côtière du Chili, des prêtres marginalisés par l’Eglise vivent ensemble dans une maison. L’arrivée d’un nouveau pensionnaire va perturber le semblant d’équilibre qui y règne.

 

La bande-annonce qui pour une fois n'annonçait rien m'avait particulièrement attirée. Enfin un film qu'on avait pas l'impression d'avoir vu rien qu'en voyant la b.a. C'est donc sans savoir de quoi il retournait que j'ai vu ce film.


La première scène dans un décor dont je ne saurais dire s'il est sublime ou sinistre nous montre des personnes qui assistent à des courses de lévriers, ces chiens à l'air un peu con que l'on entraîne sadiquement en les faisant courir en rond après une baballe. La suite, riche en surprises et révélations nous placent face à des gens, une femme et trois hommes vivant ensemble, préoccupés exclusivement par l'entraînement de leur toutou, mais qui voient leur petite quiétude perturbée par l'arrivée d'un nouveau locataire à la mine patibulaire.


On ne peut certes pas taxer le réalisateur de manichéisme. Ici tout le monde est pourri, les hommes, les femmes, les prêtres, la société toute entière. Même celui qui jouera un temps le rôle de victime désignée ne serait pas contre rencontrer des enfants, parce que c'est bon les enfants non ? Parler de la pédophilie, de l'impunité des prêtes au Chili (comme ailleurs non ?) ok, mais il faut sans doute autre chose que des propos (pas d'images merci) destinés à choquer et des personnages tous sans exception détestables (sauf ce charmant garçon, prêtre psychologue qui m'a filé une furieuse envie de tout confesser). Un peu plus de nuances auraient peut-être servies l'affaire.

 

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DOCTEUR FRANKENSTEIN de Paul Mc Guigan °

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Synopsis : Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d'aider l'humanité à travers leurs recherches innovantes sur l'immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse.

 

Pas grand chose à dire sur ce nouvel avatar des aventures du Doc' et de sa créature. Sauf que là il se trouve affublé d'un associé/esclave en la personne d'Igor qui en fait ne s'appelle pas Igor mais je me suis souvenue d'un film où Nick n'était pas Nick et manifestement Paul McGuigan (je trouve que son nom i chatouille... comme des guilis quoi !) aime que les gens ne soient pas qui ils sont. Et ça c'est... Ben je ne sais pas ce que c'est, mais Paul il aime ça.


Quand je lis le synopsis (vous avez remarqué que quand j'écris Synopsis, il s'agit DU synopsis officiel et que si j'écris rien, c'est MOI, ME and I qui faisons le résumé ou pas ?) je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai subi vu mais bon, 'mettons !

 

Donc ce film déjà, il est moche direct. C'est comme si on m'avait mis l'écran bleu devant les yeux. TOUT absolument TOUT est moche, les décors, les effets spéciaux, les acteurs et l'histoire, elle aussi est conne à pleurer.

 

Encore une fois je me suis dit que parfois les enfants tout mimi choupi, faisaient des adultes  bien mochtrons.  Je trouve ce garçon absolument irregardable. Oui je sais ce n'est pas très chrétien de ma part à l'encontre d'un garçon atteint de plusieurs maladies rarissimes. Mais bon, n'y a t-il personne pour lui dire de se faire une légère épilation des sourcils ? Sinon, il a de très beaux yeux, mais là le film est tellement mauvais qu'il n'y peut rien. Quant à James Mc Avoy, il joue le fou du labo 4 avec excès, il est en mode survolté et franchement ridicule de bout en bout.

Commentaires

  • Je vais faire la rubrique Closer vs Faits Div', mais c'est quoi les maladies rarissimes ?
    (je m'intéresse parce que c'est le seul film de la liste que j'ai envie de voir.)

  • Dyspraxie et algie vasculaire de la face qui ne touche que 0,2 % de la population... Et il paraît que ça donne envie de se claquer la tête contre les murs car l'un des douleurs les plus insupportables qui soient !

  • Ok, alors d'une, oh la vache pour l'algie, toute ma compassion va vers lui, le pauvre garçon, mais quelle horreur, mon Dieu, je n'ai pas de mots. Et de deux, mais comment tu sais tout ça ?
    Sinon, chrétien ou pas, si tu le trouves mauvais, tu as parfaitement le droit de le dire.
    Je me rends compte que j'ai vu pas mal d'adaptations de Frankenstein, y compris des détournements, mais que je n'ai jamais lu l'original. Il va falloir que j'y remédie un de ces quatre.

  • Ben bêtement en cherchant l'affiche du film... je suis tombée sur le titre : le mal dont souffre Daniel Radcliffe. ça a l'air absolument terrible cette maladie.

    Le Frankenstein de Marie Shelley est un momument.

  • Pour ma part, j'ai plutôt apprécié Dr Frankenstein, enfin disons que je trouve qu'il se laisse regarder, j'ai aimé le duo d'acteurs (même si je comprends ce que tu veux dire pour McAvoy), j'ai trouvé la relecture du mythe intéressante. Après effectivement, il y a un problème de mise en scène et certains effets visuels sont moches (même si d'autres restent bons).

  • Ouais ben le duo n'a pas fonctionné sur moi. Le bien/le mal : RAS LE BOL, et l'agitation de McAvoy... au scours !

  • C'est exprès que tu déformes son nom ou c'est une erreur ? Parce qu'une fois c'est rigolo mais à force ça risque de m'énerver vite.

  • Non c'est pas exprès, il t'en faut peu pour t'énerver.

  • Il m'en faut variablement peu, ça dépend du sujet.

  • Ben là je trouve que c'est peu pour le sujet !

  • Non mais t'inquiète, c'est moi.

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