Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

kevin bacon

  • CRAZY, STUPID, LOVE de John Requa, Glenn Ficarra **

    CRAZY, STUPID, LOVE de John Requa, Glenn Ficarra, steve carell, ryan gosling, kevin bacon, emma stone, julianne moore, cinémaCRAZY, STUPID, LOVE de John Requa, Glenn Ficarra, steve carell, ryan gosling, kevin bacon, emma stone, julianne moore, cinémaCRAZY, STUPID, LOVE de John Requa, Glenn Ficarra, steve carell, ryan gosling, kevin bacon, emma stone, julianne moore, cinémaCRAZY, STUPID, LOVE de John Requa, Glenn Ficarra, steve carell, ryan gosling, kevin bacon, emma stone, julianne moore, cinéma

    Après plusieurs décennies de bonheur conjugal Cal se fait plaquer par Emily qui l'a trompé et souhaite divorcer. Noyant son chagrin dans des cocktails avec paille, il fait la connaissance dans le bar de Jacob, jeune serial tombeur qui repart chaque soir avec une fille différente. Jacob propose à Cal de l'aider à se ressaisir. Il accepte et commence par changer son look catastrophique et apprendre les manières les plus imparables d'approcher une fille et de repartir avec elle à son bras. Evidemment c'est drôle et les rôles vont pendant un temps s'inverser et patati et patata...

    Il y a dans ce film trois garçons à tomber que j'adore et cela pourrait suffire à mon bonheur mais il n'y a pas que cela. Evidemment dans un premier temps les filles ont un peu tendance à être traitées comme de la barbaque dans un étalage et ce qui me révolte toujours autant c'est qu'elles ont parfaitement l'air d'apprécier et d'en redemander, mais bon je passe... ça s'arrange et il y a aussi dans ce film deux filles extraordinaires : Julianne Moore (sublime) et Emma Stone (itou et mignonne aussi et drôle).. Marisa Tomei, toujours bof selon moi. La réaction d'Emma/Hannah lorsqu'elle découvre le torse de Ryan Gosling vaudrait d'ailleurs presque à elle seule le déplacement.

    Malgré une happy fin sans surprise (la scène presque finale de remise des prix à l'école est à gerber...), cette "rom-com" n'est certes pas la meilleure mais pas la pire non plus. La faute aux acteurs : Steve Carell craquant, Ryan Gosling irrésistible, Kevin Bacon adorable... et aux filles aussi, convaincantes et belles !

  • X-MEN : LE COMMENCEMENT de Matthew Vaughn ***

    X MEN LE COMMENCEMENT de Matthew Vaughn , james mcavoy, michael fassbender, jennifer lawrence, rose byrne, kevin bacon, january jones, jason fleming, cinémaX MEN LE COMMENCEMENT de Matthew Vaughn , james mcavoy, michael fassbender, jennifer lawrence, rose byrne, kevin bacon, january jones, jason fleming, cinémaX MEN LE COMMENCEMENT de Matthew Vaughn , james mcavoy, michael fassbender, jennifer lawrence, rose byrne, kevin bacon, january jones, jason fleming, cinémaX-Men

    Au commencement les X-men ne savaient pas qu'ils en étaient et se pensaient seuls au monde. Surtout Erik Lehnsherr, petit ado juif qui découvre ses pouvoirs dans le camp de concentration d'Auschwitz en 1944 lorsqu'un nazi tue sa mère sous ses yeux. Surtout Charles Xavier (Charles c'est son prénom... contrairement à ce que je croyais !) aristocrate anglais qui à la même époque et au même âge vit dans un somptueux manoir, complètement délaissé par sa maman où il découvre une nuit une charmante créature bleue, Raven. On le sait, le chateau deviendra l'école où pourront se cacher les mutants et Raven deviendra Mystique. En attendant, on découvre ici comment une quinzaine d'années après la fin de la guerre Erik et Charles se rencontrent, deviennent les meilleurs amis du monde pour finalement choisir deux camps opposés. En effet, si Charles est animé des meilleures intentions et dispense un discours pacifiste, Erik est lui hanté par les souvenirs des camps, ce qu'il y a vécu et surtout la vengeance.

    Ce qui rassemble les deux garçons se révèle finalement être la capture de la même personne : Sebastian Shaw, ex docteur nazi du camp et assassin de la mère d'Erik. Cet être malfaisant incarné terriblement et génialement par Kevin Bacon n'a qu'un but, déclencher la guerre nucléaire, débarrasser la terre des humains pour permettre aux mutants de s'en emparer. Faire entrer cette histoire de (science-)fiction dans la réalité de l'époque en faisant de Shaw l'initiateur de "la crise des missiles cubains" est une des entourloupes scénaristiques vraiment réjouissante. C'est lors de cet épisode où les américains et les russes ont failli se tirer dessus à coups de missiles, qu'Erik (bientôt "Magneto") comprit que les humains ne seront jamais les amis des mutants et qu'il choisira le côté obscur de sa force pour les combattre, alors que Charles (Futur "Professeur X") souhaite qu'ils s'intègrent à l'humanité et choisira donc, grâce à sa fortune personnelle de les protéger.

    J'ai toujours aimé les super héros et j'aime les "franchises" quand les nouveautés sont supérieures aux originaux. C'est le cas ici. Cette préquelle est bien meilleure que tout ce que j'ai vu des X jusqu'à présent même s'il manque le plus griffu d'entre tous... quoique !

    Ouvertement mysogyne, les filles sont des "rafraîchissements", le patron de la CIA (dont le "Département X" spécialiste des phénomènes paranormaux aidera à la capture de Shaw) ne cache jamais son mépris et sa répugnance à leur confier des responsabilités, Raven/Mystique semble chercher exclusivement l'amour et j'en passe... il n'en demeure pas moins que ce "commencement" est un pur divertissement en 2 D (ouf et merci). S'il n'y a pas une seule seconde d'ennui et de relâchement ce n'est pas uniquement dû à une profusion de scènes d'action avec effets spéciaux superflus mais bien à un film dont l'histoire solide se tient mieux que bien et des acteurs qui donnent vie et corps (oh oui !) à des personnages de bandes dessinées.

    Si la partie recrutement des X-men qui ne s'appellent encore que mutants est tout à fait réjouissante, le seul dommage est que la bande d'ados chargés de les interpréter soient si peu charismatiques. Evidemment ils ont à discipliner à la fois leur statut d'ados à problèmes avec en plus la lourde charge d'assimiler leurs étranges pouvoirs et de s'accepter comme "différents". Mais hélas, ils sont tous particulièrement transparents. Sauf Jennifer Lawrence qui interprète Raven/Mystique qui cherche absolument à s'accepter telle qu'elle est et échoue maladroitement à attirer l'attention de Charles qui la considère comme sa petite soeur.

    Mais ce qui est au centre de cet épisode et permet la relative indulgence aux seconds rôles trop fades, est la relation forte et profonde qui unit Charles et Erik. Leurs rêves et leur idéologie sont souvent opposés mais ils font ce bout de chemin ensemble animés des mêmes sincères et réciproques sentiments d'amitié et de respect. Forcément c'est beau et c'est fort.

    Et puis, le casting du duo fait le reste. James McAvoy en gentil savant fou, séducteur et plein d'humour fait un Charles/Professeur X philosophe et pacifiste très convaincant. Mais on ne peut nier que tous les honneurs reviennent à Michael Fassbender/Erik qui incarne à merveille avec un charme très "James Bondien" la haine, la colère et évidemment le doute. Il a la chance d'avoir le personnage le plus complet et complexe puisque le plus perturbé mais on ne pouvait rêver mieux que cet acteur polymorphe pour incarner à ce point Magneto tant il hypnotise, fascine et... magnétise par son sourire, ses larmes et sa rage !