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LES AUTRES FILMS DE JANVIER 2016

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ARRÊTE TON CINEMA de Diane Kurys **

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Synopsis : C’est dans l’enthousiasme que Sybille démarre l’écriture de son premier film. Actrice reconnue, elle va passer pour la première fois de l’autre côté de la caméra. Tout semble lui sourire. Ses productrices Brigitte et Ingrid sont deux personnages loufoques mais attachants et Sybille se jette avec elles dans l’aventure, mettant de côté sa vie familiale. Mais, du choix improbable des actrices, aux réécritures successives du scénario, en passant par les refus des financiers, le rêve merveilleux va se transformer en cauchemar. Incorrigible optimiste, Sybille réalisera trop tard que ses productrices fantasques et totalement déjantées vont l’entraîner dans leur folie.

 

C'est drôle et le milieu du cinéma est légèrement égratigné, tout le monde semble s'aimer, s'appelle chéris, les actrices ont des caprices et sont méprisantes vis-à-vis du "petit" personnel mais s'effondrent sincèrement blessées lorsqu'on leur refuse un rôle. Mais les personnages des deux productrices sont tellement outranciers qu'on a du mal à y voir un réel reflet de la réalité.

 

Il reste néanmoins le numéro irrésistible de Josiane Balasko (que j'aime d'amour) et de Zabou Breitman, deux mégères homosexuelles survoltées qui s'aiment, se protègent, font n'importe quoi avec le plus grand sérieux et la plus grande méchanceté. Elles sont vraiment très très drôles ! Pour elles donc !

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PARIS WILLOUBI de Quentin Reynaud et Arthur Delaire °

arrÊte ton cinema de diane kurys

Synopsis : Les Guilby Lacourt forment une famille recomposée typique de notre époque. Entre père, belle-mère, petite sœur, frère, demi-sœur, ou encore demi-oncle, ils ont parfois du mal à s’y retrouver ! Un soir, ils apprennent la mort d'un grand-père avec qui ils ont coupé les ponts depuis une dizaine d'années. Fatalement voués à cohabiter le temps d'un long voyage pour se rendre à son enterrement, ils vont tous très vite devoir s'adapter au concept du "vivre ensemble" dans l'espace exigu de la voiture familiale. Pour le meilleur et pour le pire !

 

Rien ne tient, rien n'est crédible. Le couple mal assorti au possible (Isabelle Carré et Stéphane De Groodt) dont on doit admettre qu'il s'aime, n'a rien à faire ensemble. Et pourtant c'est un couple deuxième génération. Chacun a fait un enfant avec un autre partenaire dans une vie antérieure et évidemment ils en ont fait un ensemble. Et comme si la vie n'était déjà pas assez compliquée, ils l'ont prénommé Prune. Les parents ne cessent de se reprocher de mal élever l'enfant qui ne leur appartient pas et de se dire que l'autre doit se mêler de ce qui le regarde. Bonjour l'ambiance !

 

J'y suis allée, je l'avoue, pour ma petite faiblesse : Alex Lutz. Mais il n'est pas bon. Efféminé et pourtant dragueur boulimique du sexe opposé, loser, parasite et censé jouer le trublion de la famille, il est à la limite du supportable, pire, il n'est pas drôle. J'oublie.

 

Quant aux relations des uns avec les autres, elles sont consternantes. Comment un père peut-il se laisser traiter de gros con en permanence par sa fille sans réagir, avec pour seule explication "c'est une ado" ? Comment peut-on dans une famille distribuer autant de baffes sans autre argument ? Et je n'énumère pas toutes les aberrations ou le parfait petit manuel de comment mal vivre sa vie, mal élever ses enfants, mal réagir à TOUT...

 

C'est mou, c'est moche et sans intérêt. Et comme Stéphane De Groogt a eu l'idée stupide de dire dans mon France Inter que le film a été tourné à l'intérieur d'une voiture devant un écran bleu avec les paysages qui défilent... et bien j'ai trouvé que ça se voyait.

 

Les acteurs se sont peut-être amusés, mais pas moi. Au contraire. C'était au-delà de l'ennui : crispation et exaspération.


Surprenant et vraiment dommage pour eux mais les enfants sont vraiment très bien : Joséphine Japy, Aminthe (ah ben je comprends mieux pourquoi elle s'appelle Prune dans le film... elle est habituée aux prénoms cons) Audiard (nièce de Jacques) et Solal Forte dont j'espère que le fort tempérament sera mieux utilisé car il a tout d'un grand et un côté sale gosse Ezra Miller (ce qui n'est pas rien).

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LE CONVOI de Patrick Schoendoerffer **

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Synopsis : Organisés en go fast, sept hommes, répartis dans quatre voitures, convoient une tonne trois cents de résine de cannabis au départ de Malaga au sud de l’Espagne. Direction Creil en banlieue parisienne. Mais pour Alex, Yacine, Majid et les autres, ce qui aurait dû être un convoi ordinaire va devenir un convoi fatal. Sept homme mais très vite une femme aussi, Nadia, une jeune touriste française qui remonte d’un voyage au Maroc, embarquée malgré elle dans l’aventure parce qu’elle était au mauvais endroit au mauvais moment. Une plongée au cœur du trafic, le temps d’une journée, avec les hommes qui en vivent.

 

Je me suis régalée et ai découvert un genre, le "go fast" ! 50 % action, 50 % bagnole, 50 % humour, 50 % surprises. Oui ça fait 200 %.

 

Evidemment si on s'attarde sur le manque d'approfondissement des caractères voire des caractéristiques de chacun, sur le tout à fait soudain Syndrome de Stockholm qui s'empare de l'otage et la dernière image, parfaitement débile, on peut trouver tout ça raté...

 

Mas moi j'ai passé un excellent moment plein de speed et d'adrénaline mené pied au plancher par une bande de gaillards très attachants, pour certains un peu bas de plafond mais surtout très drôles. Leur façon de parler banlieue, leur tchatche incontrôlable est un régal. Ils sont d'un tel naturel qu'ils semblent improviser en permanence. Mais lorsque les choses tournent au vinaigre ils sont aussi capables de beaucoup d'émotion et transmettent leur trouille.

 

Voici ces jeunes gens :

Tewfik Jallab, Madi Belem, Amir El Kacem (gros coup de cœur :-)), Léon Garel, Sofian Khammès, Foëd Amara. 

 

Tewfik JallabMadi BelemAmir El Kacem
Léon GarelSofian KhammesFoëd Amara

 

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ENCORE HEUREUX de  Benoît Grafin ** (pour Sandrine)

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Synopsis : D'accord, Marie est un peu fatiguée de l’insouciance de son mari Sam, cadre sup au chômage depuis 2 ans. D’accord, elle est très tentée de se laisser séduire par ce bel inconnu qui lui fait la cour. D’accord, il y a aussi le concours de piano de sa fille... Si cet équilibre dingue et léger tient à peu près debout, un événement inattendu jette toute la famille sur un chemin encore plus fou.
 
 
On parle de fable immorale. Certes. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Marie (Sandrine Kiberlain impériale !) dont le mari velléitaire et procrastineur (ou nateur...) ne lui laisse guère d'autres choix, se met à voler dans les magasins avec la complicité de ses enfants. Mais j'ai eu beaucoup de difficultés à rire, voire même à sourire en assistant au déclassement progressif d'une famille de classe moyenne passer d'une coquette maison de banlieue à un 12 m² où ils doivent s'entasser à 4 jusqu'à recevoir une menace d'expulsion par voie d'huissier. Est-ce l'âge, l'humeur, l'époque ? Ne suis-je plus capable de rire de tout avec n'importe qui ? Je n'ai pas d'explication.
 
 
Les rebondissements rocambolesques, abracadabrantesques auraient dû m'orienter vers les réactions que provoque une comédie loufoque... mais non.
 
 
Une fois encore, les enfants, surtout la petite Carla Besnaïnou, sont parfaits. Quant à Edouard Baer qui ne m'a fait sourire qu'une seule fois lors d'une réplique adressée à son fils qui vient de s'électrocuter "ben dis donc, tu prends drôlement bien le 220 !", m'a paru presque absent et vraiment très en dessous de sa partenaire de choc.
 
 
Sandrine Kiberlain, de plus en plus belle avec les années, est une tornade impressionnée par aucune réplique, aucune situation. Elle est folle dans le sens le plus positif et farfelu du terme. Lorsqu'elle balance à Benjamin Biolay alors qu'elle est au téléphone occupée par une conversation de première importance, "il est tout petit ton sapin", le sort du Prince Charmant semble définitivement scellé car c'est bien connu : petit sapin...
 
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JANE GOT A GUN de David O'Connor *

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Synopsis : Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

 

Rarement il m'aura été donné de voir un western aussi mou du genou avec un vilain aussi facile à anéantir. Le vilain (Ewan McGregor, presque méconnaissable mais œil de velours et barbichette très seyante) est par ailleurs plus beau que le gentil (Joël Edgerton, visage rondouillard et ride du lion de deux centimètres de profondeur qu'on ne voit qu'elle...). Ok, ça n'a rien de très cinématographique mais quand on n'a pas grand chose à se mettre sous les crocs on se concentre sur le plaisir des yeux. Quant au mari de la belle c'est Noah Emmerich. Vous imaginez Noah Emmerich en cow-boy ??? C'est plus fort que moi, mais ce type me fait mourir de rire. Depuis The Truman Show je l'imagine toujours en meilleur pote qui se pointe avec son pack de bières !

 

En gros, une beauté locale chavire le cœur de tous les cow-boys qu'elle croise sur son passage. En général, elle couche, consentante ou forcée, ça dépend de l'époque et elle fait des enfants qu'elle perd en route, confie, retrouve. C'est compliqué la vie ! Comme entre ses premières et ses dernières amours il y a la Guerre de Sécession qui je vous le rappelle cessa faute de combattants, il a bien fallu qu'elle couche pour survivre.

 

Que reste-t-il de ce western monté en flash-backs pour faire dégringoler en cascade les revirements et les explications ? Et bien le style western, les grands espaces, les maisons en bois au milieu de nulle part, les tronches de cake aux dents pourries, la poussière, la chaleur, le soleil, pas un indien à l'horizon, des chevaux, un chariot, de la sueur, de la vengeance, de l'injustice, des guns à tire-larigot, pas de shérif, des têtes mises à prix Dead or Alive, des beaux costumes et des acteurs qui se la jouent cowboys et cowgirl ... Et j'aime bien mais bon, sinon, rien.

Commentaires

  • "Arrête ton cinéma": ça ne me fait pas envie.
    "Paris Willouby": ça me paraissait sympa, mais je crois que je vais zapper.
    "Le convoi": une attirance modérée, que je concrétiserai peut-être quand même.
    "Encore heureux": je vais sans doute y aller... pour Sandrine !
    "Jane got a gun": mouais, j'aime le western, mais celui-là me semble moyen.

    Bonne fin de semaine, Madame Cinéma ! ;-)
    Ah, et au fait... pas mal, cette idée de rassembler les films un peu moins bons.

  • Oui j'avais prévenu en septembre :-)
    http://www.surlarouteducinema.com/archive/2015/09/07/les-autres-films-de-septembre-5681406.html#more

    Rien de transcendant dans cette liste, à part le Convoi qui dépote grave.

  • D'accord avec toi sur "encore heureux". Sandrine est impériale. Le reste ... le genre aussitôt vu, aussitôt oublié.

  • je n'ai vu que Paris-Willouby et j'ai eu exactement la même réaction que toi: crispation, exaspération et consternation !!! je me suis demandé tout du long ce que j'étais venue faire dans cette galère...

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