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LES AUTRES FILMS D'OCTOBRE 2018

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QUIEN TE CANTARA de Carlos Vermut *

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Avec Najwa Nimri, Eva Llorach


Synopsis : Lila Cassen, ancienne star de la chanson des années 90, prépare son grand retour sur scène. Mais un accident la rend alors amnésique. Avec l'aide de Violeta, sa plus grande fan et imitatrice, Lila va apprendre à redevenir qui elle était.

Que ce film est ennuyeux !!!

J'avais beaucoup aimé La Nina de fuego du même réalisateur, déjà très étrange, mais plein de mystères et de rebondissements. Ici, peu de personnages, quatre femmes en pleine crise existentielle. Et on s'en contrefiche. C'est pourtant pas mal interprété mais les personnages vides ou perturbés, voire les deux et plutôt antipathiques ne parviennent pas à faire avaler la pilule de ce film très chic et très toc en ce qui concerne les images et incroyablement long !

Seules les quelques intermèdes musicaux m'ont fait relever une paupière et encore, les chansons sont loin d'être inoubliables et surtout on est très loin d'Almodovar dont il est beaucoup question à propos de ce film. Tout ça parce qu'ils sont tous les deux espagnols ? C'est un peu court !

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GALVESTON de Mélanie Laurent **

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Avec Ben Foster, Elle Fanning, Lili Reinhart

Synopsis : 1988. Les temps sont durs pour Roy, petit gangster de la Nouvelle-Orléans. La maladie le ronge. Son boss lui tend un guet-apens auquel il échappe de justesse. Une seule issue : la fuite, en compagnie de Rocky, une jeune prostituée. Deux êtres que la vie n’a pas épargnés. En cavale vers la ville de Galveston, ils n’ont plus rien à perdre… 

Ici, je suis plus embarrassée car j'aime beaucoup Mélanie Laurent. Mais je crois qu'elle s'est un peu égarée dans un univers encore trop grand pour elle. Je passe rapidement sur la réalisation au hachoir. Les scènes s'enchaînent sans que la réalisatrice trouve parfois à faire le lien entre les unes et les autres, comme si elle avait à cocher les cases d'un cahier des charges à remplir, inhérent au genre. En ne voulant en éviter aucune, elle banalise cette belle histoire.

Le pire étant cette scène où Roy rend visite à une ex dont il n'a été question ni avant et dont il ne sera plus question après... et lui annonce "je vais mourir". Elle s'en fiche et Roy s'en va. Cette scène n'a strictement aucun intérêt et frôle le ridicule.

Le personnage de Rocky disparaît même de l'histoire pendant au moins un quart d'heure et même si le scenario l'exige, c'est assez maladroit car il est parfois conseillé que le spectateur en sache plus que les autres personnages. Je ne suis peut-être pas très claire...

Et pourtant le film a bel et bien un début, un milieu et une fin. 

En tout état de cause, le film en forme de road movie ne manque ni de motels sinistres, de routes sans fin, de personnages inquiétants. A qui se fier ? A qui ne pas ? Les personnages providentiellement bienveillants tomberont comme des cheveux sur la soupe. Le film recèle également de somptueuses images, tellement somptueuses qu'elles seront parfois montrées deux fois à l'identique,

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Et sur la non moins somptueuse affiche (celle avec la voiture) vous pouvez découvrir deux acteurs de rêve, raisons suffisantes voire exclusives de voir ce film.  A ma droite, Elle Fanning, surdouée magnifique que j'aime sans faillir depuis Somewhere (et ce, malgré sa présence dans le risible The neon demon) et à ma gauche, mon nouveau choud'amour depuis ceci. Certains acteurs sont faits pour jouer les papas... Ils sont tous les deux magnétiques, électrisants, magnifiques.

La différence d'âge n'aurait pas gêné certains pour nous embarquer dans une improbable romance. Ici, non, et j'ai apprécié. Roy pose sur Rocky un regard paternel, bienveillant, protecteur. Et une scène de danse qui démarre comme une tentative de séduction s'achève par la plus belle et la plus douce des étreintes, comme une forme de remerciement.

Commentaires

  • Je n'aime pas The neon demon ???
    JE DETESTE ce film complètement con... et là, je ne fais pas dans la nuance :-)

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