AVATAR - DE FEU ET DE CENDRES
de James Cameron ***
PANDORA
Avec des acteurs bleus (non schtroumpfiens) mais surtout Oona Chaplin plus ondulante qu'une anguille.
Jake Sully (ex GI Joe devenu Na'vi), sa femme Neytiri et leurs enfants pleurent encore Neteyam leur fils aîné et frère mort dans le deuxième épisode La voie de l'eau.
Cette fois Pandora, la planète où se situe l'action, est aux prises avec une nouvelle vilaine très agressive : la Na'vi plus verte que bleue, Varang sous les traits numérisés de la délicieusement ondulante (mais vraiment très très ondulante) Oona Chaplin (petite fille de). Ce sera pratiquement la seule nouveauté scénaristique de ce troisième volet que cette méchante à la tête d'une bande de débiles mentaux très vénères toujours prêts à en découdre à condition qu'on leur en donne l'ordre.
Hélas, James Cameron ne renouvelle pas l'exploit du deuxième épisode novateur, plein de rebondissements et de personnages attachants. Il se contente de nous en fiche plein la vue et les oreilles pendant... 3 h 17. Visuellement c'est magnifique, et la 2D m'a amplement suffi pour en prendre plein la vue et même si on termine la séance en se disant "tout ça pour ça", je dois admettre que je ne me suis pas ennuyée une seconde. On sait que nos yeux vont s'écarquiller et s'émerveiller et on n'est pas déçus. Tous les personnages et surtout les créatures volantes, rampantes, flottantes ou sous-marines sont magnifiques. Des méduses géantes aériennes, des baleines qui parlent, des dragons dociles, tout est spectaculaire et on plonge littéralement dans l'écran géant.
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Le final héroïque est comme tous les finals héroïques (j'allais pas dire finaux quand même) épique, grandiloquent, tonitruant. Même si je n'ai pu m'empêcher de sourire et me dire que là quand même "James tu pousses un peu"... puisqu'il reprend quasi à l'identique le combat au milieu du feu et des cendres d'Anakin contre ObiWan (il ne manque que John Williams à la baguette mais Simon Franglen s'en approche) et le (pseudo) suicide de Gollum/Smeagol (évidemment je ne vous révèle pas qui se bat et qui se suicide).
Alors que se passe-t-il ici ? Avec la mort de Neteyam, la famille et le couple parfaits en ont pris un coup dans l'aile. Neytiri ne décolère pas contre les humains et Jake et ses enfants passent leur temps à récupérer des armes sur les épaves des vaisseaux de la RDA (Administration du développement des ressources) car face à la menace l'artillerie lourde sera plus efficace que des arcs et des flèches. Le père et les enfants sont séparés dans une embuscade menée par Varang et ses débiles. Le colonel Quaritch (un humain... et oui il faut suivre) est chargé avec son second (un débile aussi pour faire vite) de capturer Jake. Pendant que Spider un humain ado (fils du colonel) jadis recueilli par Jake et sa femme, vivant parmi les Na'vi et ne pouvant vivre sur Pandora qu'avec un masque, est sauvé par Kiri (la fille de Jake) lorsque la batterie de son masque est naze. Ce qui fait de Spider un rat de laboratoire très précieux : mais comment fait-il pour survivre sans masque alors qu'il est humain ?
Je vous le donne Emile, mais il faudra voir le quatrième et sans doute le cinquième épisodes pour savoir (j'ai une piste : le mycelium et je vous abandonne avec cette info)...
J'arrête là le déroulé des évènements.
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James Cameron (qui ne sait pas conclure) nous démontre pendant 3 h 17 que l'avenir des pandoriens aux tresses neuronales est entre les mains des enfants (le scoop... c'est toujours sur eux que ça retombe). En effet Lo'ak, Spider, Kiri et la kikounette Tuk prennent de plus en plus de place et encore plus les filles. Je pense que pour vraiment nous surprendre la prochaine fois il faudra(it) que le réalisateur se décide à éliminer Jake qui ne sert plus à rien.
Voilà, c'est beau TRES beau, c'est même époustouflant de beauté mais sitôt vu sitôt oublié. Peut mieux faire.
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Commentaires
D'accord avec toi. Rien de bien original dans ce troisième opus, mais ça reste un spectacle fou. Je n'avais pas la possibilité de le voir "à plat", mais la 3D est absolument fascinante. James Cameron est à mes yeux le seul à savoir vraiment l'utiliser. Ça reste assez fouillis dans le scènes où tout le monde court, mais les scènes contemplatives paraissent presque... réelles.
Je mets quatre étoiles parce que je suis reconnaissant à J.C. d'attirer le public en salles. Il est le seul à exploser le box-office à chaque fois et ça fait du bien à nos salles qui, par ailleurs, ont connu une année franchement difficile.