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jeremy irons

  • ASSASSIN'S CREED

    de Justin Kurzel **

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    Avec Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons

    Synopsis : Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle.  Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

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  • SUBLIMES CRÉATURES de Richard LaGravenese **

    Sublimes créatures : affiche

    Ethan s'ennuie ferme dans son patelin oublié au fin fond de la Louisiane dont la seule distraction est de reconstituer en costumes chaque année une bataille de la guerre de sécession. Ethan rêve chaque nuit d'une fille, la même. Chaque matin, c'est la déception, elle n'existe pas. C'est dire s'il attend beaucoup de la prochaine rentrée des classes, la dernière avant l'université. Et justement l'arrivée d'une nouvelle élève, Léna Duchannes va créer le mystère et le scandale. Il se trouve que cette fille est une enchanteresse (ne pas dire sorcière), qu'à l'anniversaire proche de ses 16 ans elle va devoir se fixer sur le côté obscur ou clair de la force et par le plus pur des hasards, elle est aussi la fille des rêves d'Ethan. Les deux jeunes gens sont de toute façon destinés l'un à l'autre depuis que deux de leurs ancêtres ont fricotté ensemble pendant la guerre de Sécession... Léna vit chez son oncle (Jeremy Irons : une bombasse !) et va devoir subir un véritable rite initiatique pour ne pas sombrer du côté obscur. Mais, entre enchantements et sortilèges, tout ne sera pas simple et les sacrifices vont tomber en cascade !

    J'en ai rêvé, Richard LaGravenese l'a fait ! Un film qui ne donne pas envie de se tirer une balle en sortant de la salle et qui évite tristesse, écoeurement et découragement sur la nature humaine. Evidemment, pas de quoi non plus s'extasier et s'émouvoir outre mesure même si la nature et les plantations environnantes, la Louisiane et ses arbres aux branches et feuillages entrelacés, sont sublimes. Néanmoins ce film vaut beaucoup mieux que son affiche racoleuse et son titre débile ! Même si le parallèle et la comparaison avec la série des Twiligth sautent à la gorge. il faut reconnaître que la comparaison n'est pas à l'avantage des aventures des endives de Bella, de son Edward et de son loup-garou. Léna et Ethan sont beaux, drôles et charismatiques, ils n'ont pas à ânonner des répliques anémiques et absconces. Leur histoire tient la route. Ils n'ont pas l'air de souffrir, ils n'attendent pas 18 épisodes pour se vautrer l'un sur l'autre et plus encore même s'ils doivent batailler ferme pour faire triompher leur amour... A ce propos je trouvais la fin fichtrement osée, pas de happpy end, mais je découvre qu'il s'agit à nouveau d'une saga. Ce sera de toute façon infiniment plus agréable de retrouver Alden Ehrenreich (déjà excellent dans TETRO) et Alice Englert (inconnue nouvelle venue et fille de Jane Campion...) qui contrairement à leurs illustres et pâles aînés n'ont pas oublié d'être d'excellents acteurs !

    A noter également le grand numéro d'Emma Thompson, belle et en grande forme, dans un double rôle réjouissant.

  • MARGIN CALL de J.C. Chandor *

    Margin Call : photo

    Margin Call : photoMargin Call : photo Kevin Spacey, Zachary Quinto

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    Etonnamment récompensé du Grand Prix au dernier Festival du Film policier de Beaune, ce film permet à une belle brochette d'acteurs (passés à l'auto bronzant) aussi talentueux que glamour et chics pour certains (Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel) de s'en donner à coeur joie pour faire leur numéro. Totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Le réalisateur venu chercher son prix a tenté de s'excuser disant que ce n'était pas à proprement parler un film de flics (merci, on avait vu) mais qu'il y avait des voyous dans tous les milieux... Avec le recul je dirai qu'il s'agit d'un thriller financier !

    Il s'agit donc ici de voir une nuée de vautours traders pleins aux as faire en sorte de perdre le moins de milliers de dollars possibles et se sortir sans trop de dégâts d'une crise financière maousse ! Avoir choisi de réduire l'unité de temps à 24 heures chrono aurait pu être casse-gueule pour ce premier film rondement mené, mais on peut dire que le réalisateur a su garder rythme et tension à cette journée et cette nuit en enfer. Du coup, même si comme moi, vous n'y entravez que pouic à toutes ces salades qui mènent le monde, vous pourrez aisément garder un oeil attentif face aux doctes explications et coups bas en règle. Cela dit, il ne vous sera peut-être pas interdit de sourire lorsque vous verrez Kevin Spacey passer en un claquement de doigt du pourri qui vire ses collaborateurs et annonce aux autres que "the show must go on", à l'humaniste au grand coeur prêt à verser une larmichette ! 

    En direct du Palais Brogniart, à vous les studios !