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medeea marinescu

  • DONNANT DONNANT de Isabelle Mergault °°°

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    Constant purge une peine de prison pour avoir tué un banquier « par accident, le coup est parti tout seul » MDR. Sa femme, une rombière acariâtre lui rend visite et lui annonce qu’elle souhaite divorcer car elle lui a trouvé un remplaçant « par accident le coup est parti tout seul » PTDR. Le même soir, Constant est victime d’un Accident Vasculaire Cérébral. Plus jamais il ne reparlera normalement ce qui donnera lieu à des échanges surréalistes plein d’erreurs, de sous-entendus mais toujours du même acabit humoristique que  « le coup est parti tout seul ». LOL. A l’hôpital il parvient à s’échapper déjouant la vigilance d’un flic endormi et d’une infirmière stupide. Il parvient à prendre un train et se retrouve en pleine cambrousse. Là il tombe sur Sylvia qui lui propose un marché : elle ne le dénonce pas à la police s’il accepte de tuer sa mère adoptive dont elle souhaite hériter du magot, quitter ce trou perdu au milieu de n'importe où et partir vivre à Paris, devenir concertiste etc…Evidemment, tout ne va se passer comme prévu et c’est bien dommage car s’il avait réussi à dégommer la vieille dans le premier quart d’heure, je n’aurais pas eu à subir cette purge dont, j’ai beau chercher, il n’y a rien à sauver… si ce n’est peut-être le sourire de Medeea Marinescu qui doit absolument se sortir des pattes d’Isabelle Mergault tout en lui assurant une reconnaissance éternelle. Ça n’empêche pas.

    Que dire ? La situation de départ est d’une bêtise à pleurer (mais je ne vais pas pleurer pour si peu) et tout ce qui suit est du même tonneau, balourd, invraisemblable. Aucune situation n’est crédible, les dialogues sont niais ou vulgaires. Quand un type regarde un feu d’artifice, il dit « oh je regarde un feu d’artifice ! ». Quant à l’interprétation : au secours ! Les seconds rôles sont à l’avenant du ratage intégral : bêtes. Pour la réalisatrice il est évident que la campagne et la province sont peuplées de crétins des Alpes tendance yétis et d’un coiffeur efféminé qui parle à un perroquet qui ne lui répond plus.

    Quant au trio de tête, je l’ai dit Medeea Marinescu est mimi comme tout. Daniel Auteuil démarre l’histoire comme un parfait abruti pour évoluer vers un séducteur très au fait de la psychologie féminine. Si je vous dis que dans ce film il se « depardieuïse », vous comprenez ? Et Sabine Azéma, plus sorcière que jamais, elle nous refait pour la énième fois son numéro bien rôdé bien que totalement lassant de grand-mère bien conservée, fofolle et infantile !

    Affligeant, absolument jamais drôle, à fuir de toute urgence.