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roxane mesquida

  • RUBBER de Quentin Dupieux ***

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    Ce film est un concept à lui tout seul. Je crois que c'est le premier exemplaire de "no reason" film de l'histoire. En tout cas de toute ma "carrière" de cinéphile. Et je dois admettre qu'il fait du bien. Face caméra un shérif qui vient juste de sortir du coffre de sa voiture (normal non ?) nous pose quelques questions essentielles qu'on a le tort de rarement se poser devant un film de cinéma. La réponse à ces questions est unique :

    no reason.

    Mais quelles sont les questions ?

    Elles sont infinies :

    "pourquoi l'extra-terrestre du film E.T. est-il marron ?"

    "pourquoi dans le film "JFK" le Président Kennedy est-il assassiné par un inconnu ?"...

    et j'en passe. On peut effectivement s'interroger sur tout un tas de choses qui arrivent et qui ne trouvent aucune explication dans les films qu'on aime : "pourquoi Rhett quitte t'il Scarlett ?" par exemple.

    Rubber est l'histoire d'un pneu qui se réveille dans une décharge... Après être sorti de son état léthargique, il s'en va "titubant" à travers le désert californien. Très vite il s'aperçoit qu'il a la capacité d'écrabouiller tout ce qui se présente devant lui : une bouteille en plastique, un scorpion. Lorsqu'il tombe sur un os : une bouteille en verre, il découvre que par le seul pouvoir de la pensée il peut ratatiner la chose. Dès lors, très satisfait, il devient serial killer. Tous les humains qu'il va rencontrer (sauf une jolie brunette dont il tombe amoureux dès qu'il l'aperçoit sous la douche...) vont passer un sale quart d'heure. Surtout que Rubber le pneu ne souhaite qu'une chose : qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse regarder la télé ! La police mène l'enquête.

    Mais c'est aussi l'histoire d'un groupe de spectateurs qui viennent en plein désert, équipés de jumelles regarder au loin le "tournage" des aventures de Rubber le pneu serial !!!

    Vous l'avez compris, ce film est absurde, le non-sens est poussé parfois à l'extrême mais franchement, j'aurais aimé encore plus d'énormité et d'extravagance. On dirait que le réalisateur parfois se retient d'aller plus loin et qu'il tourne en rond au bout d'un moment pour repartir un peu plus tard. Quand on a l'esprit barré comme doit l'avoir Quentin Dupieux, on DOIT aller de plus en plus loin, ne pas nous laisser dans la position de réclamer. Le mauvais goût, le non politiquement correct sont au rendez-vous, le réalisateur n'hésite d'ailleurs pas à faire d'un enfant l'une des premières victimes, mais il manque le grand porte nawak complètement ouf que j'attendais.

    Cela dit, en plus de son esprit mal tourné et déjanté Quentin Dupieux n'est pas un manchot derrière la caméra et les images de la Californie sont d'une beauté assez étourdissante.

     

  • KABOOM de Gregg Araki *

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    A quoi rêvent les djeuns sur les campus méringouins ?

    Qui a dit à inventer FaceBook ?

    Nan, à BAISER.

    Moi je dis, saine occupation… à condition que vous ayez fait vos devoirs les moutards et que vous sortiez couverts car tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir 19 ans dans les années 70 !!! Ce qui préoccupe la jeunesse d’Araki c’est de jouir dans toutes les positions en attendant la fin du monde qui est pour dans pas longtemps.

    Donc, voici Smith, un peu à voilvap suivant comment le vent l’emporte. Il aime bien se branler devant des films pornos gays, d’ailleurs son coloc’, un surfer peroxydé très con, le met en appétit. Un soir de beuverie où il ingurgite un cookie psychédélique et qu’une rousse lui vomit sur les pieds, il rencontre London dans les toilettes. Comme elle est très chaude et très dévergondée ils se fiancent illico. Smith a aussi une meilleure amie très gay. Elle s’appelle Stella et fait tout le temps la gueule. Elle sait tout sur tout et même au-delà, d’ailleurs ça se voit : quand elle cause, elle pose son pied sur la table, genre ! ça ne l’empêchera pas de devenir parano comme son copain et de se faire couillonner par une plus tarée qu’elle.

    Ah oui, entre temps j’ai pas dit ? Ben si j’ai dit. Smith a mangé un macaron qui fait la vision trouble et rend la libido encore plus active sauf que des vilains à tête d’animaux se promènent avec des objets tranchants et attention… ça peut couper. Coup de cymbale, on sursaute. On ouvre une porte ? Ah rien ! Une petite ambiance David Lynchienne pour tenter de corser l’affaire ? Et allez, hop, pourquoi pas !

    C’est moi ou Thomas Dekker a des yeux très bleus ? Je trouve qu’il ressemble un peu à l’autre là… ah oui, Jared Leto. Autant dire qu’il sert surtout à faire joli.

    Ce film m’a fait penser, ne me demandez pas pourquoi, à une connerie que j’avais vaguement regardée dans le poste « Souviens toi… l’été dernier ». Sans doute parce qu’il y était question de djeunz qui s’emmerdent et font des conneries en essayant de se prendre pour des grands. A moins que ce ne soit dans leur tête. Va savoir avec ce qu'ils mettent dans la nourriture ?

    Je me demande si je ne serais pas en train de devenir une vieille conne moi, parce que franchement ce film m’a fait l’effet d’une pilule homéopathique… c’est-à-dire n’a eu aucun effet sur moi. Bon, tant pis.

    Et juste pile poil quand j’étais en train de rassembler mes affaires en soupirant et en me disant que j’allais me tirer… Miracle, Pif, paf, kaboom, tout a pété ! The end.