MA SEMAINE AU CINEMA
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MES COUPS DE COEUR DE LA SEMAINE
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MES COUPS DE COEUR DE LA SEMAINE
Des scientifiques tentent de mettre au point en l'expérimentant sur des singes, un traitement qui guérirait les malades atteints de la maladie d'Alzheimer. Will, expert dans un grand labo est d'autant plus impliqué que son vieux papa avec qui il partage une grande maison souffre de ce mal. Lors d'une méprise, l'agitation d'une femelle fait craindre que la substance injectée ait créé des effets secondaires. Le projet est donc abandonné et tous les singes euthanasiés. En fait la femelle cherchait simplement à protéger son petit tout juste nouveau né. Will emmène le bébé chez lui et le garde car il observe que sa présence redonne joie de vivre au vieux monsieur. Mais comme tous les êtres vivants, bébé César (c'est le nom du poilu) ne va pas rester petit très longtemps. Par ailleurs au fil des mois et des années, Will s'aperçoit que l'effet des produits qui ont été inoculés à la mère lui a été transmis et qu'il a ainsi développé des dons spectaculaires et une intelligence hors du commun. Suite à une imprudence, César doit hélas être enfermé dans un zoo. La séparation avec sa famille humaine est déchirante et se sentant trahi par les siens, César va faire en sorte que tous les singes se révoltent contre leur détention...
Bonne idée de nous mettre sur la voie de ce qui s'était passé avant ce que propose la version de 1968 où Franklin J. Shaffner nous soumettait la première vision de la Planète des singes. Une grande claque que ce film. Surtout la toute dernière scène, inoubliable. Ce nouvel épisode est donc une "préquelle" et étant donné qu'il est excellent, espérons qu'il y en ait d'autres. Comment en est-on arrivé là ? C'est lorsque César prend conscience de sa condition et qu'il se considère comme un animal domestique alors qu'il a développé une intelligence et des capacités au moins égales à celles des humains que les choses se compliquent et deviennent réellement passionnantes.
On peut dire que les acteurs humains ici ne verront pas leur carrière bouleversée par leur prestation. Ils sont tous plus ou moins absents tout en étant là. Ils auront au moins l'avantage d'avoir ce bon blockbuster sur leur CV. James Franco n'est pas très inspiré, Freida Pinto inutile et Tom Drago Mallefoy Felton amorce la carrière de vilain idiot qu'on pouvait pressentir.
Par contre, je crois qu'il faut saluer bien bas l'interprétation d'Andy Serkis, le plus animal des acteurs de la planète des humains. Après Gollum et King Kong, il fait de César un personnage qui risque de devenir mythique. Je me demande ce qu'il faut de folie, d'abnégation ou d'humilité pour accepter ce genre de rôle. En tout cas ici, les expressions et les regards qu'il donne à César sont admirables.
Les plus attentifs verront peut-être comme moi un petit clin d'oeil rapide à Charlton Heston.
Et une fois de plus... je me vois dans l'obligation de vous dire de ne pas quitter la salle avant le générique. Le film trouve son ultime explication après que les noms aient commencé à défiler. C'est assez malin et cela trouve un écho avec toutes les frayeurs qu'on nous impose depuis quelques années...
Cataleya est une jolie petite fille de 9 ans toute mignonne qui aime son papa et sa maman. Manque de bol, à Bogota soit tu crèves la dalle dans les bidonvilles, soit tu es tueur. Les parents de Cataleya sont des tueurs et un jour ils se font buter par plus tueurs qu'eux presque devant ses yeux à peine effarés. Juste avant de clamser, papa lui offre un collier porte bonheur (la preuve, il l'avait au cou juste avant de se faire descendre) en forme d'orchidée (et là, on apprend que Cataleya est une espèce d'orchidée car ce film est avant tout didactique) et aussi une puce de disquette (on est en 92 !!!) qu'elle avale. Ne pas s'inquiéter : elle la vomira sur le bureau d'un mec d'une ambassade un peu plus tard. Elle parvient à échapper aux tueurs (la cascadeuse que c'est pas !!!) et rejoint son tonton Emilio un tueur qui vit aux Etats-Unis avec sa maman. Ils accueillent la mouflette dans les larmes et les rires et on dirait que c'est drôlement bien d'avoir une famille. Aussi sec, notre Cataleya demande : "dis Tonton, apprends moi à être tueuse pour que je venge mon papounet et ma mamounette ?". Et le gros dur de répondre "passe ton bac d'abord"... 15 ans plus tard, on retrouve notre petite puce devenue une vraie bombasse et son boulot à plein temps c'est de dégommer des mecs pour attirer l'attention de celui qui a tué sa famille et qui se planque comme un gros lâche qu'il est, d'ailleurs ça se voit, il transpire...
Alors voilà, je tenais absolument à régler son compte à ce film très con pour être toute détendue et revenir vous parler d'un film renversant et vertigineux, une splendeur, une merveille qui m'a toute chamboulée. Ce soir nous nous rendions à l'avant-première des origines des singes, mais c'était totalement complet alors nous sommes entrés là où il y avait de la lumière ! Quelle idée ! Ce film est une connerie sans nom. Rarement il est donné de découvrir un personnage aussi stupide et antipathique. D'ailleurs il suffit d'observer un instant les deux photos ci-dessus pour vous donner une idée de l'air intelligent et inspiré de l'actrice : Zoé Saldana (tant pis, je balance). Le réalisateur doit avoir sa chambre couverte de posters de cette fille et donc il nous la présente en culotte, en string, en short, en soutien-gorge, en costume de catwoman, perchée sur des louboutin de 12 avec une tenue de péripatéticienne du bois, il lui colle un arsenal qui va du lance-roquettes à la brosse à dents et parfois il la met entre les mains de son sex-toy (Michaël Vartan) mais même là, elle ne retire pas sa culotte !
Elle tue, elle dézingue, elle ne fait que ça. Et on s'en fout d'une puissance incommensurable. Ce personnage est stupide. Ce film est ennuyeux et n'a strictement aucun intérêt. La fin est idiote. Rien à sauver. Ah si, au générique une chanson de Johnny Cash. Mais bon, je ne vais quand même pas me mettre à ne conseiller QUE les génériques de films !