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  • LES TOILES ENCHANTEES

    Le 25 décembre, dans toute la France, la profession cinématographique, et plus particulièrement les distributeurs de films et exploitants de salles de cinéma se mobilisent.

    Pour chaque place de cinéma achetée, une partie sera reversée à l’association :

    LES TOILES ENCHANTEES.

    Cette initiative est soutenue par la Fédération Nationale des Distributeurs d eFilms, la Fédération Nationale des Cinémas Français et le Dire. Fondée par Gisèle Tsobanian en 1997, l’association sillonne les routes de France et offre aux hôpitaux des projections de films à l'affiche pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, malades ou handicapés.

    Cliquez sur l'affiche pour visiter le site.

    Le dimanche 25 Décembre 2011, en vous rendant dans une salle de cinéma, vous soutiendrez Les Toiles Enchantées !

  • LE HAVRE de Aki Kaurismäki ****

    Le Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki Kaurismäki, André Wilms, Jean-Pierre Darroussin

    Au Havre Marcel Marx mène une vie pépère auprès de sa femme Arletty qui le couve comme un enfant. Il est cireur de chaussures, ce qui n'est pas simple à une époque où tout le monde porte des baskets. Les rares euros qu'il gagne quotidiennement lui permettent de siroter quelques verres de blanc au bistrot en fumant des clopes avec les copains avant de rejoindre sa chérie qui lui sert son repas comme un Prince et de s'endormir comme un Pacha pendant qu'elle lui repasse ses vêtements pour le lendemain. Il n'est peut-être pas aberrant de supposer que Marcel est heureux malgré cette précarité qui le force entre autre à contracter moult dettes chez la boulangère et l'épicier du coin.

    La vie de Marcel bascule le jour où Arletty tombe gravement malade et se fait hospitaliser pour une longue période. Le même jour, il croise la route d'Idrissa jeune gabonais qui a fait le voyage dans un cargot au fond d'un container oublié sur le quai. Pendant qu'Arletty suit son très lourd traitement et somme le médecin de ne rien révéler de la gravité de son état à Marcel, ce dernier recueille le gamin qui a échappé à la police et lui promet de l'aider à rejoindre sa mère à Londres.

    Voilà un conte de Noël généreux et bienfaisant à des années-lumière de cette ânerie sirupeuse et faux derche. Dans un envirronnement âpre et terne (Le Havre semble être une ville blâfarde et grise) Kaurismäki offre un film pur et doux aux images belles tout simplement belles. Les drôles de paroissiens qui peuplent son histoire ont des trognes qu'on ne rencontre pas souvent au cinéma. Mais cette humanité cabossée va rassembler toute son énergie, sa noblesse de coeur évidente, sa générosité infaillible pour secourir un petit garçon, un migrant, un indésirable de ce côté ci de l'Europe. Une goutte d'eau dans l'océan, un grain de sable dans le désert mais "Celui qui sauve une vie sauve le monde" (parole du Coran et proverbe juif...), Marcel et ses amis vont donc agir avec leurs moyens pour sauver le monde. Mentir à la police, organiser un concert pour récolter des fonds parce que c'est à la mode, se mettre en danger sans rien attendre en retour. Et c'est beau, ça réchauffe le coeur même si l'on a vraiment plus que jamais la sensation d'assister à un conte utopique. L'espace d'un instant on y croit à cette fraternité, ce sens des autres, ce désintéressement. Est-ce que ce sont les plus pauvres, les plus démunis qui peuvent encore venir au secours de plus misérables qu'eux ?

    La révolte et l'indignation de Kaurismäki s'expriment en douceur sans démonstration grandiloquente. Néanmoins quelques images choquantes qu'on imagine même pas, dont l'ouverture du container "oublié" depuis des jours sur le quai avec plusieurs familles hagardes et quelques extraits de "vrais" reportages sur la "zone" où se sont réfugiés les migrants après la fermeture du centre de Sangatte font froid dans le dos. Mais le réalisateur s'attarde surtout avec sa délicatesse et sa poésie sur l'humanité poignante qui habite son film. Il est aidé en cela par des acteurs qui adoptent un rythme et un phrasé qui font rêver tant le langage employé ici est soigné. La légendaire nonchalance de Jean-Pierre Darroussin convient parfaitement à cet univers. Au volant de sa Renault 16 flambant neuve et sanglé dans un pardessus il a vraiment des allures d'Inspecteur Gadget. Quant à André Wilms, je l'aime d'amour depuis que j'ai entendu cette semaine une émission sur France Inter qui lui était consacrée. Interviewé pendant trois quart d'heure passionnantes par Pascale Clark il s'est montré d'une intelligence, d'une drôlerie, d'une finesse, d'une lucidité folles. Sa grande carcasse fatiguée, sa voix et sa diction d'un autre temps imprègnent totalement ce film bienveillant, tendre, naïf et généreux.

  • HAPPY NEW YEAR de Garry Marshall °°°

    Happy New Year : affiche 

    En ce jour béni du 31 décembre, New-York est en effervescence, c'est la nuit incroyablement romantique où tout le monde s'aime, se le dit et se le prouve. Et ceux qui se sont ratés l'année précédente peuvent se retrouver sous le gui pour chanter "Minuit Chrétien". C'est le jour du grand pardon et des résolutions. Et lorsque retentiront les douze coups de minuit, ou plutôt lorsque le décompte sera amorcé 10, 9, 8... tout sera possible à nouveau car le monde sera redevenu beau comme au premier matin. Les gens ne seront plus  que joie, allégresse, douceur et amour. On repart à zéro, on efface tout, on recommence, on jure, on promet et surtout, surtout, il faut absolument embrasser quelqu'un à minuit pétantes lorsque la grosse bouboule de verre et de lumière descendra comme chaque année sur Time Square et que des millions d'américains lèveront la tête pour voir le spectacle en live ou pour le suivre à télé. Quel bonheur ! Tant de bonheur fait suffoquer. En écrivant ces mots, je tremble, je transpire. Je revois ces images effroyablement belles, cette lumière qui se répand sur le monde, les chants et les clochettes qui tintinabulent. Il y avait longtemps que je n'avais été autant émue, que dis-je bouleversée par une histoire chorale où des personnages tellement proches, toi, moi, nous terminent l'année en souriant, en espérant, en s'embrassant. Sans oublier les morts auxquels on pense, car il y a toujours une place pour eux dans notre coeur. Surtout en ce jour tellement éblouissant. Alors je dis, merci, merci Garry Marshall. Si tu n'existais pas, qui oserait t'inventer ? Tu es un être de lumière, tu n'es qu'amour, tendresse et suavité et ton film pétri d'humanité, de bonté et de délicatesse est un bienfait pour l'humanité entière.

    Evidement il n'y aurait pas de film si quelques embûches n'étaient semées sur le parcours incroyablement romanesque des protagonistes du film. Mais c'est dans une explosion de douceur et de quiétude que j'ai reçu ce film cadeau qui m'a effleurée comme une caresse.

    Comment te dire merci Garry et comment tes acteurs vont pouvoir à tout jamais te prouver leur reconnaissance ? Toi qui permets à des has-been de revenir en pleine lumière ! Toi qui leur donnes l'occasion de tenir le rôle de leur carrière, de leur vie ! Celui qu'ils attendaient et dont ils n'osaient plus rêver ! Toi qui permets aussi à de jeunes acteurs de pouvoir graver ton nom dans le marbre de leur CV !

    Comment retenir ses larmes lors des scènes d'hôpital où Robert De Niro seul comme un chien et mourant reconnaît qu'il n'a été qu'un salaud et rêve de voir la fameuse bouboule pour la dernière fois ? Comment ne pas s'extasier devant la prestation hallucinante d'Halle Berry, si gentille infirmière qui à minuit se pare de ses plus beaux atours pour joindre son mari militaire au loin (je sanglote encore) par webcam interposée et lui montrer ses seins ? Comment ne pas craquer devant le charisme irrésistible d'Ashton Kutcher en pyjama qui arrache toutes les décorations de fête dans son immeuble et se retrouve bloqué toute la soirée dans l'ascenseur avec une fille (Lea Michelle, inconnue mais ça ne saurait durer tant elle est un mélange de charme et d'élégance) qui va en quelques heures lui faire perdre toutes ses manies de misanthrope ? Comment ne pas envier l'errance nocturne de Zac Efron (bouffi) et Michelle Pfeiffer (plus ridicule petite fille tu meurs !) à travers New-York en scooter ? Comment ne pas s'émouvoir devant l'histoire d'amour avec un grand A entre Jon Bon Jovi (entièrement repeint à l'autobronzant) et Catherine Heigl (qui avait oublié de faire ses racines noir corbeau) ? Comment ne pas s'identifier à cette mère de famille monoparentale (Sarah Jessica Parker au visage de plus en plus interminable et en sabots) face à son ado de fille (Abigail Breslin, méconnaissable et maquillée comme une voiture volée) qui rêve d'embrasser un boutonneux sous la bouboule ? Comment ne pas trembler qu'Hilary Swank (toute en dents et en bouclettes) ne perde son boulot puisqu'elle est responsable de la descente de la bouboule coincée à mi-parcours ? Et surtout comment soutenir ce suspens de savoir qui de Jessica Biel (pas maquillée donc méconnaissable) ou de l'autre actrice (pas connue) va empocher 25 000 dollars pour avoir enfanté le premier babe new-yorkais de l'année ?

    Pour ces deux heures de rêve intenses que je n'aurais osé espérer ; pour ce cinéma rare et précieux qui nous rend meilleurs, ces stars que tu illumines, ces histoires si proches du commun, cette musique qui se déverse sur nous et en nous comme de la mélasse du sirop de glucose, merci Garry. Merci de nous démontrer à quel point le monde, la vie, les êtres sont bons !

    Surtout le 31 décembre.

    NB. : vivement déconseillé aux diabétiques !

  • DES VENTS CONTRAIRES de Jalil Lespert *

    Des vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil Lespert

    Ce matin là et Paul et Sarah se disputent avant d'emmener les enfants à l'école. Comme il arrive souvent dans les couples, ils se reprochent ce qui les avait tant séduits au début de la lune de miel. C'est finalement Paul qui est de corvée d'école mais le soir Sarah tarde à rentrer... ne rentre finalement pas du tout. La police est sur le coup. Paul est suspecté et puis plus. Il ne va pas bien, les enfants non plus. Et puis non content d'être rongé de culpabilité Paul ne sait pas bien s'occuper de ses petits et en plus il n'a plus un sou. Il est écrivain, forcément en panne d'inspiration et c'est Sarah l'absente qui faisait bouillir la marmite. Mais, ça tombe bien (façon de parler et mes excuses aux parents vivants !), les parents de Paul sont morts et ont laissé une maison tout ce qu'il y a de plus vide et de plus habitable en bord de mer près de St Malo. Y'a vraiment des gens qui n'ont pas de chance ! Alors ni une ni deux, Paulot et ses deux mouflets vont s'installer là bas pour refaire leur vie. D'écrivain, Paul devient moniteur d'auto école car ça tombe super bien aussi, son frère a une auto-école là-bas en Bretagne et il lui dit "bon, t'as pas ton diplôme (plôme) de mono mais t'as qu'à pas le dire" et puis dans les films on fait ce qu'on veut et puis quoi encore ! Manquerait plus que ça ! Manon et Clément (les ptits choux A.D.O.R.A.B.L.E.S je dis ça pour une certaine qui m'annonce tout de go par SMS comme si elle avait des actions chez "Des vents contraires" : "t'aimes pas les gosses !" Moi j'aime pas les gosses !!! qu'est-ce qu'il faut pas entendre au lieu d'être sourde !) disent que leur vraie maison est à Paris et Manon fait des crises d'asthme quand elle est contrariée, surtout quand il s'agit d'aller à l'école. D'autant que l'instit' (elle doit être de l'Educnat) n'entend pas faire d'exception pour une pitchoune dont la maman a disparu. J'adore l'Educnat mais j'espère toujours comme un miracle (c'est Noël merde !) que ma Poupée d'amour n'ira pas à l'école... Bref. Donc voilà notre trio chez les celtes face à la mer tout ça. A sa première leçon de conduite de mono, Paul se fait draguer copieux par la soeur de Laetitia Casta, un peu pareille mais beaucoup moins bien quand même. Il l'a quasi viole sur la plage. Elle porte plainte si j'ai bien compris mais après, en boîte de nuit, ils s'embrassent en plein dans leurs bouches. ça signifie qu'elle lui a pardonné. Paul rencontre un type chelou qui a fait de la prison et qui est au chomage et qui est un peu instable dans sa tête. C'est Ramzy et il est mauvais, d'ailleurs il a un pull très très moche. Il enlève son enfant et Paul l'invite chez lui pour pas que la police le capture. Normal, ils se sont vus deux fois et ils ont fait un foot avec les enfants sur la plage. Mais la fliquette (Isabelle Carré, non, ça va pas mais pas du tout Isabelle Carré en Capitaine de la Police) a une plainte de la mère de l'enfant enlevé alors elle vient arrêter le type qui traverse pas dans les clous et... paf, le chien. Mais Paul a un autre élève à son auto-école et comme c'est Bouli Lanners il n'a pas envie de le violer sur la plage. Bouli était représentant en sous-vêtements masculins et il n'a pas de lobes d'oreilles, c'est étrange. Il doit repasser son permis car un jour qu'il avait bu deux verres, il a renversé un enfant qui roulait à vélo sans lumière parce que c'était la nuit. L'enfant n'est pas mort, il a survécu mais quand même les parents devraient pas laisser leurs enfants rouler sans lumière, surtout à minuit du soir et surtout quand ils ont 9 ans. Du coup on lui a retiré son permis à Bouli et sa femme est partie. Un mec sans permis, non merci qu'elle a dit. Il vit dans un mobil-home. Il aime bien car l'été les gens viennent et ils sont en shorts. ça lui rappelle son métier d'avant où il vendait des shorts. Il doit repasser son permis mais Paul qui est un mono sans diplôme (plôme) le laisse se planter dans un poteau un jour qu'il lui donne une leçon. Et du coup, il saigne de la tête. Pas Paul, Bouli. Le frère de Paul qui est proprio de l'auto école se torpille au chouchen parce qu'il est cocu et qu'il est le dernier à le savoir. Dans tout Saint Malo, ça se sait. Et il se bagarre avec Paul parce que quand leur père est mort, il (Paul) n'est pas venu UNE SEULE FOIS pendant l'agonie et c'est lui (le frère de l'auto-école) qui s'est tapé le sale boulot. Même à l'enterrement Paul n'est pas venu. Alors ils se battent et Paul dit : "papa était un gros salopard et il a fait de toi une lopette". Mais après ils se réconcilient et Paul rencontre une dame qui a une maison, un chateau même plutôt je dirais, avec vue sur la mer encore plus belle que celle où Paul habite et elle lui donne parce qu'elle va aller vivre en Suisse avec sa fille, et elle veut quelqu'un pour ouvrir les fenêtres quand elle sera pas là. C'est pas qu'elle aime sa fille, mais elle adore ses petits enfants, alors il faut bien faire un choix. Souvent dans la maison, le téléphone sonne et Paul regarde le téléphone d'un air de dire "le téléphone sonne". Parfois il décroche et au bout du fil, il n'y a personne. Il raccroche et le téléphone sonne rebelote derechef. C'est énervant. Paul va le dire à Isabelle Carré qui dit qu'elle peut enquêter s'il porte plainte, mais Paul ne veut pas porter plainte. Alors Isabelle fait quand même l'enquête et quand elle trouve le coupable, vu que Paul n'a pas porté plainte, elle dit "comme vous n'avez pas porté plainte, je ne vous dirai pas le nom du mec qui vous appelle nananère". Et elle ne lui dit pas. Et à nous non plus. Mais on s'en fiche un peu. Nous on est là, tranquilles, on attend la fin !

    Et elle arrive. Isabelle emmène Paul de St Malo au 36 quai des Orfèvres, comme tous les flics font j'imagine et Paul revient à St Malo. Voilà.

    Dommage car Benoît Magimel et les enfants sont vraiment formidables. Mais ce galimatias d'histoires en cascade qui s'enchevêtrent et viennent polluer la vie de ce pauvre Paul comme si la foudre tombait 12 fois sur sa tête... on s'en fiche, mais on s'en fiche !!!

  • L'EMPIRE DES RASTELLI - 5 X 2 places à gagner

     grâce à Bellissima films.

    l'empire des rastelli,jeu cinéma

    Synopsis : Leda est l’un des fleurons de l’économie italienne qui fait la fierté du pays et de la famille qui la dirige. Les Rastelli ont construit un empire qui s'étend sur les 5 continents. Soumis aux lois d'un marché mondial sans pitié, ils doivent sans cesse trouver des solutions pour ne pas sombrer. Falsifications, corruption, appuis politiques : tout est bon pour préserver les apparences d'une entreprise florissante. L'empire des Rastelli est l'histoire d'une famille d'entrepreneurs qui est allée trop loin dans une arnaque d'ampleur internationale.

    Ce film sort le 28 décembre.

    Pour gagner deux places. Compléter la phrase et trouver à qui appartient le joli sourire.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    LES GAGNANTS SONT : marion, king72, kupee, Mister Loup et robedete.

    GAME OVER. Merci.

    1

    CLOTILDE HESME trouvé par marion

    "les vaches aussi...font la grève"

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    2

    "Mais le premier c'est...Dieu"

    RICHARD BEYMER trouvé par King72 

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    3

    "Longue vie...à Leda"

    JOHN TRAVOLTA trouvé par Kupee

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    4

    "On le trouve où l'argent... l'argent ?
    On le vole, on fait un casse ?
    "

    TONY LEUNG trouvé par robedete

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    5

    "Pourquoi vous endettez-vous si... vos bilans font apparaître 4 milliards d'euros dans la caisse?"

    TONI COLETTE trouvé par Mister Loup

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