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  • L'ILLUMINÉ, Marc Hollogne *****

    En 1788 alors que la France s'apprête à connaître de grands bouleversements, un garçon très extravagant, le Chevalier de Casignac fait irruption chez la Comtesse de Leauvive. Cette dernière est à la fois la modiste de Marie-Antoinette et à la tête de la première manufacture de métiers à tisser à vapeur en Europe. Le Chevalier cherche son appui pour peaufiner la rédaction d'un manifeste qu'elle remettrait au Roi et qui interdirait la prolifération des machines à vapeur. Il craint les dangers d'une révolution en marche. Devant tant d'audace, la Comtesse fait jeter le Chevalier dans un cachot. Un magistrat déguisé en geôlier viendra converser avec lui et nous découvrirons également que le Chevalier et la Comtesse se sont jadis aimés !

    Marc Hollogne réalise avec son cinéma-théâtre, le rêve de tout cinéphile : faire sortir l'acteur de l'écran. C'est en effet le dispositif qui surprend et attire en premier lieu. Sur la scène un écran géant où est projeté un film, un vrai film avec de vrais acteurs (Mathilda May, Michel Jonasz, Rufus (quelle voix !!!) : grandioses tous les trois) auxquels s'adresse un comédien en chair et en os, Marc Hollogne lui-même qui entre et sort de l'écran. Au-delà de la prouesse qui résonne particulièrement avec le propos "rousseau-iste" tendant à démontrer que le progrès technique a asservi l'homme, il y a le thème audacieux et visionnaire : l'homme devient l'esclave de la machine. Et au-delà du fond il y a la forme et la langue employée ici. En Alexandrins parfois :

    "Bien avant qu'il n'inflige à la terre sa trace,

    Tout y était je crois, joliment à sa place".

    le texte est d'une beauté, d'une élégance et d'une vivacité remarquables et évoque aussi bien dans le style que dans la profondeur Cyrano. Evidemment, j'aurais aimé que la partie sentimentale de la pièce soit davantage approfondie car on sent bien la Comtesse (Mathilda May) prête à s'enfiévrer à nouveau pour le Chevalier charmeur, d'autant que Marc Hollogne s'est composé un look très Casanova et qu'il se fend d'un éloge de la femme idéale... Il n'en demeure pas moins un spectacle dense, riche, exigeant, virevoltant et très beau.

    Et puis, j'ai adoré que Marc Hollogne s'en prenne aux "trois péronelles" qui n'ont cessé de cliquouiller sur leurs portables pendant la représentation, ce qui est très très gênant pour les artistes. Merci d'y penser.

    Ce spectacle commence la saison théâtrale des Rencontres Théâtrales de Tomblaine et de l'association Aux actes citoyens dont je vous parle chaque année. Mais si
  • LA MER A BOIRE DE Jacques Maillot *

    La Mer à boire : photo Daniel Auteuil, Jacques MaillotLa Mer à boire : photo Daniel Auteuil, Jacques MaillotLa Mer à boire : photo Daniel Auteuil, Jacques Maillot

    Georges prend soin de ses clients, footballeur black au bras d'une strip-teaseuse, retraités aisés qui veulent passer l'hiver à Ibiza... mais son chantier naval, mélange d'industrie de luxe et d'artisanat connaît une grosse crise. En effet, la banque n'accepte de continuer à financer l'entreprise que si Georges se débarrasse d'une partie de son personnel qui lui coûte cher. Il va devoir faire face à la colère des ouvriers et notamment du responsable syndical, à l'occupation des ateliers, sans parler de l'immolation de son ami par le feu. Il va prendre des décisions désagréables, engager des négociations, faire intervenir les forces de l'ordre pour faire évacuer les locaux, s'octroyer le smic, essayer de vendre son propre bateau, sa maison avec piscine et pieds dans la mer... bref réagir avec fermeté et énergie pour ne pas perdre cette entreprise familiale qu'il a fait prospérer depuis 30 ans.

    Drame social et dégringolade d'un petit patron, le film repose presqu'intégralement sur les larges et solides épaules de Daniel Auteuil, pratiquement imperturbable malgré toutes les catastrophes qui s'abattent sur lui les unes après les autres. Les obstacles et la poisse en cascade, véritables révélateurs des tourments économiques actuels qui pèsent sur les petites entreprises sont particulièrement bien observés et l'on sent tout le travail d'observation et de documentation qui donnent à cette histoire ses accents de réalisme et de vraisemblance. Georges se bat mais fonce dans un mur d'obstacles de plus en plus solide. Daniel Auteuil, même s'il ne fait rien de plus (ni de moins) que "du" Daniel Auteuil est crédible et convaincant.

    La première partie tient la route et se concentre sur l'aspect social de l'affaire. On sent à plein nez l'hommage à Claude Sautet version "Vincent, François, Paul et les autres", "Mado" ou "Max et les ferrailleurs" et ce n'est vraiment pas désagréable. Il y a même une petite trompette dissonnante qui trompine, une scène de pluie torrentielle, une autre dans une brasserie, et un chantier naval est infiniment cinégénique. Mais Georges est obsédé par le fantôme de sa femme morte 8 ans plus tôt qui lui apparaît régulièrement et à qui il parle. Un peu comme Margaret Thatcher avec ce couillon de Denis ! Cela donne l'occasion à une actrice courageuse et parfaitement inconnue de séjourner en plan fixe totalement nue sur un fauteuil ! L'utilité de la scène m'échappe... comme celle de cette danseuse nue également qui se trémousse sur une banquette rouge devant les notables de la ville ! Mais ce n'est pas tout. Un ouvrier particulièrement mal embouché fera couler un bateau de la société sans qu'il soit le moins du monde inquiété. Pas d'enquête, rien. Georges s'acoquinera un temps avec un mafieux russe qui pourrait renflouer les caisses. Il en profitera pour aller faire du patin à glace avec une guide irrésistible avec qui il vivra un parfait amour de deux jours, lui promettant de venir la rechercher rapidement. La visite guidée de Moscou (pas désagréable) tombe là comme un cheveu sur la soupe. Puis arrive le salon du nautisme où Georges et son équipe signent des contrats juteux...

    Jusqu'à une fin démente, délirante, totalement inattendue, grotesque, incroyable, rocambolesque, invraisemblable qui tendrait à laisser supposer que Jacques Maillot a terminé son film les deux doigts dans la prise ! Comment Daniel Auteuil a pu accepter cette fin ? Je n'ai pas le culot de vous la révéler au cas où vous iriez voir le film. Mais je vous garantis un effarement qui vous fera, comme moi, poser le menton sur vos genoux !

  • CHEVAL DE GUERRE de (feu) Steven Spielberg °

    Cheval de guerre : photo Jeremy Irvine, Steven SpielbergCheval de guerre : photo Jeremy Irvine, Steven SpielbergCheval de guerre : photo Jeremy Irvine, Steven Spielberg

    ATTENTION - ÇA VA SPOILER -

    Albert assiste de loin à la naissance d'un petit dada tout mignon dans la campagne anglaise, belle comme une carte postale. Plus tard, son papounet, fermier de son état l'achète à la foire aux dadas. Cela met sa femme en grand courroux car c'est d'un bourrin avec du poil aux pattes dont ils ont besoin pour effectuer le dur travail de labour. Ce cheval tout fin et racé n'aura jamais la trempe de s'atteler à la tâche. Qu'à cela ne tienne, Albert le baptise Joey, et lui enseigne l'art du labourage et du pâturage. Las, en plein youpitralala, la guerre (la grande mon colon, celle de 14/18, celle qu'on préfère) éclate et la récolte est foutue. Papounet ce traître vend Joey à la cavalerie. Albert pleure copieux mais heureusement l'officier très sensible qui fait l'acquisition de Joey promet à Albert d'en prendre un soin jaloux et de faire son max pour le lui ramener en bon uniforme. Albert veut s'engager, mais il est trop jeune. Il fait une bise à Joey et s'en retourne aux labours. Les anglais ne sont pas bien malins, ils jouent de la cornemuse en allant au combat. Et à cause de cette couille Benedict Cumberbatch se font massacrer par les allemands qui leur piquent leurs chevaux, dont Joey. Les allemands disent "nanmého Béné, tu croyais qu'on allait te laisser nous massacrer sans réagir ??? couille que t'es ?". Béné est fait prisonnier (enfin, je suppose) et l'officier qui avait acheté Joey, se fait dégommer, mais hors champs, pour pas faire peur aux petits dans la salle. Les allemands ont engagé des enfants pour faire la guerre et s'occuper des chevaux aussi, dont Joey. Mais les enfants soldats désertent et se font exécuter pour faute lourde et du coup Joey est recueilli par une chieuse de première petite fille française qu'a plus de papa et plus de maman mais qui ne s'appelle pas Armand (comme le pauvre gars). Elle vit à Quiévrechain (pas loin d'min coin donc !) avec son papy qui lui dit "mais euh, oublie pas que t'as la maladie des os en verre et que t'as pas le droit de faire du cheval, sinon tu vas te casser les os en verre que t'as"... "oui mais euh qu'elle dit, quand même, j'ai bien le droit non ?". La dessus, il lui offre une selle pour mettre sur le cheval. Du coup, la petite fait du cheval à dos de Joey qu'elle a rebaptisé François. Sans doute en hommage à François Truffaud dont on fête les 80 ans en ce moment à la télé ! Cette bécasse, et pourtant pépé lui avait dit "t'éloignes pas bécasse !", tombe direct dans le camp retranché des allemands qui récupèrent le bourrin Joey et vont l'utiliser pour monter la Grosse Bertha en haut de la colline car le schleux est feignant et préfère faire bosser l'équin qui sue sang et eau et parfois finit la grimpette sur les genoux. Joey fait camarade avec un autre dada tout jouli aussi, mais beaucoup plus noir et qui ne résiste pas aux mauvais traitements. Du coup Joey en a ras les sabots de servir de chair à canon, alors il déserte et court à travers tout pour s'échapper. Dans sa hâte il ne voit pas les barbelés et s'emmêle tous ses pinceaux dans les tranchées, pile poil entre les teutons et les rosbeefs. Stoppé net, voilà notre Joey tout emberlificoté et incapable de bouger. Un soldat anglais et un soldat allemand se font des signes de drapeaux blancs et s'en vont à coup de tenailles délivrer le dada qui est tout blessé avec des croûtes et du sang qui coule. Entre temps, les années ont passé et Albert, devenu grand a pu s'engager chez les troufions. Bien sûr, comme la vie est bien faite surtout pour ceux qui s'aiment comme eux d'un aussi grand amour, Albert est pile dans la tranchée où Joey est blessé. Ce pauvre Albert, roi de la scoumoune a été gazé et en a perdu la vue, mais ce n'est que provisoire, n'ayez pas peur. Joey, ce génie, le reconnaît à l'odeur et au "houhouhououou" de chouette qu'il fait et qui était leur cri de raliement du temps où ils gambadaient de conserve dans la campagne anglaise, très belle au demeurant d'ailleurs soit dit en passant. Et tous les militaires pleurent au ralenti en disant que c'est trop beau une histoire où un cheval et un type se retrouvent. Mais le grand père de la petite qui est morte entre temps (ah j'avais dit que je spoilerais... quand je dis je spoile, je spoile !) vient récupérer le cheval en disant "oui ben le cheval est à moi vu que ma petite fille que la guerre n'a pas épargnée, elle l'aimait". "Oui mais, qu'il dit Albert, ce cheval c'est moi qui lui ai tout appris. Mais vu que ta petite fille est morte de sa maladie des os qu'elle avait, je te donne Joey MON cheval à moi". Albert explique à Joey, (ce cheval, il lui manque que la parole) : "t'es à moi mais je te donne quand même au vieux, c'est rapport à sa petite fille et à ses os tu comprends ?". "Hi han" qu'il fait Joey vu qu'il est toujours d'accord avec le dernier qui a parlé et il part avec le vieux. Mais le vieux se retourne et dit à Albert "bon allez, j'suis pas chien, récupère-le ton bourrin". Et voilà notre Albert et notre Joey, bras dessus bras dessous qui rentrent à la maison et ils retrouvent papa et maman dans le soleil couchant et rougeoyant, comme si rien ne s'était passé. Tout ça pour ça ! Fermez le ban.

    Et là, j'entends que dans la salle ça sniffe de tous côtés. Je me dis "crotte de bique, une épidémie de rhumes, c'est bien ma veine, moi qui ne dois rien choper rapport à ce que vous savez...". Mais pas du tout, ça chiâlait dans la salle et pas qu'un peu !!! La dernière fois que j'ai vu une salle pas moufter alors que le générique était déjà bien entamé c'était pour "Melancholia" c'est dire ! Mais moi, j'ai pas tenu le coup, je suis sortie à l'air libre me désyntoxiquer de cette over dose de guimauve !!!

    Donc voilà, ce film c'est l'histoire d'un cheval magnifique et d'un ado qui ne l'est pas moins qui s'aiment et veulent se retrouver. C'est niaiseux à tel point que même les censés être méchants ne le sont pas vraiment. A part les allemands qui dézinguent des moutards qui ont déserté. ça, c'est moche.

    Que dire ? La vérité vraie. C'est SUBLIME, d'une beauté hallucinante et suffocante. Les yeux en prennent plein la vue. ça se dit ça ? Bon, là je ne plaisante pas. Steven sait tenir et placer sa caméra. La campagne du début est magnifique. Impeccable et parfaite et évoque la Conté de Monsieur Jackson des Anneaux. Des scènes de bravoure, comme on dit savamment, se succèdent à un rythme métronomique. La scène de labour du début, la première attaque anglaise contre les allemands et l'hécatombe qui s'ensuit, la course effrenée du cheval à travers les tranchées, le transport de l'artillerie lourde, l'exécution des enfants etc... sont des scènes fortes filmées avec un art indéniable qui touchent à la perfection visuelle.

    Mais de belles scènes aussi magistrales soient-elles ne font pas un bon film et celui-ci est la cause d'un ennui profond comme j'en connais peu au cinéma et qui s'installe dès la première demi-heure où il ne se passe strictement RIEN. Hélas cela ne s'arrange pas quand il commence à se passer des choses. Deux heures et demi éprouvantes de pathos, de guimauve, de bons sentiments, de gentillesse. Une histoire à dormir debout qui parachute des personnages en une succession d'épisodes et pratique l'ellipse la plus grandiose qui soit pour permettre aux héros de se retrouver. Censé démontrer que la guerre c'est moche et que les animaux, enfin, les chevaux surtout, en ont été des victimes mais aussi le réconfort des soldats, ce film est une aberration, ni plus ni moins. Et pourtant il réunit un casting international impressionnant. A tout moment, je m'attendais à voir surgir Léa Seydoux. C'est dire. Mais non ! Cela dit Spielberg, trop absorbé par sa caméra, ses belles images et son pur-sang en a complètement abandonné ses acteurs livrés à eux-mêmes. Il faut dire que ça doit pas être facile à mater ces bestiaux là, pire que les moutards non ? Mais non Steven, on ne place pas Niels Arestrup (mauvais pour la première fois de sa carrière) face à une gamine impossible qui se prend pour Liz Taylor et ne cesse de couiner. On ne fait pas déclamer au même Niels une tirade absconse sur le génie et le courage des pigeons voyageurs (j'ai failli m'étouffer).

    Parlerai-je des dialogues ? Non je n'en parle pas. Lourdingues et caricaturaux "la guerre n'épargne personne", "ce cheval est un bon soldat"... ils donnent envie de se mettre au garde à vous et de chanter "God save the queen".

    Et le final dans le soleil couchant sur une musique d'ascenseur ? Je ne vous en parle pas non plus !

  • STUDIO CINE LIVE : DEUX EXEMPLAIRES A GAGNER

    de ce numéro dont j'aime particulièrement la couverture. Regardez bien, il s'agit de Steven Spielberg (à qui la casquette va à ravir) qui tient un Studio Ciné Live qui tient un Studio Ciné Live qui... Ce SCL est donc consacré au réalisateur culte qui "fait son numéro". Steven Spielberg a déjà marqué plusieurs générations de spectateurs et de cinéphiles. Retrouvez-le dans une interview exclusive, mais aussi sur son "terrain de jeux" : les tournages. Et surtout, appréciez cet exercice absolument passionnant proposé par le réalisateur à la rédaction : Les Héritiers des géants. "Steven Spielberg a dressé une liste de cinéastes chers à ses yeux et a demandé à SCL de trouver leurs possibles descendants".

    Et puis retrouvez en plus des rubriques habituelles : la Terre tourne, les films à l'affiche, un "arrêt sur images" consacré au Festival International de comédi de l'Alpe d'Huez, les premières images du tournage du prochain film de Jan Kounen, la leçon de cinéma de Stephen Daldry...

    Pour remporter ces magazines, c'est très simple. Trouvez le nom de l'acteur ou de l'actrice qui est derrière ce regard.

    Seules les réponses 1 et 2 permettent de gagner.

    Les autres sont là pour que vous puissiez continuer à vous amuser comme des foufous.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    LA PERSONNE QUI A TROUVE GARY OLDMAN NE SE MANIFESTANT PAS MALGRE MON MAIL, LE PREMIER QUI TROUVE LA REPONSE 11 REMPORTERA LE MAGAZINE.

    GAME OVER. Merci.

    1

    GARY OLDMAN trouvé par jaimepaslafoot

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    2

    MICHAEL FASSBENDER trouvé par Marine

    jeu cinéma,studio ciné liveMICHAEL
© Sam Jones
via gasstation:

    3

    DANY BOON trouvé par  Nataka

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    4

    RUSSEL CROWE trouvé par Florence.

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    5

    MARION COTILLARD trouvée par Ph

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    6

    BRAD PITT trouvé par titine

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    7

    DANIEL CRAIG trouvé par mel

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    ELIZABETH TAYLOR trouvée par Marine

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    MON LEO trouvé par Fred

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    RYAN GOSLING trouvé par caro

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    ROBERT PATTINSON trouvé par caro 

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    12

    ALAIN DELON trouvé par mailis2003

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