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TRUTH : LE PRIX DE LA VÉRITÉ de James Vanderbilt ***

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Synopsis : L'histoire de Mary Mapes, journaliste primée de CBS et productrice de Dan Rather, l'un des plus célèbres journalistes et présentateurs de l'histoire de la télévision américaine, qui a dévoilé -entre autres scoops- le scandale de la prison d'Abou Ghraib.

Etrange synopsis "officiel" une fois encore car il n'est pas question ici de l'histoire de Mary Mapes même si elle est au cœur du récit mais de l'enquête qu'elle a menée tendant à prouver que Georges W. Bush aurait bénéficié d'appuis lui permettant de ne pas faire son service militaire. Mary Mapes était à l'époque la journaliste productrice d'une émission célèbre 60 minuts (sorte d'Envoyé Spécial) présenté par son ami et mentor l'illustre Dan Rather, journaliste présentateur.

 

Corroborée par des documents remis par un militaire à la retraite, cette bombe à retardement juste avant la réélection du Président Américain aurait sans aucun doute conduit à sa défaite. Hélas, alors que l'émission est diffusée, que les révélations sont faites, une contre-enquête met en doute l'authenticité des documents fournis.

 

J'aime les films d'enquête, qu'il s'agisse de polar ou comme ici d'enquêtes journalistiques aboutissant à des indiscrétions ou divulgations. Autant dire qu'ici j'étais à la fête puisqu'on a deux enquêtes pour le prix d'une. En effet, en plein milieu du film la situation est renversée et ce sont les journalistes investigateurs qui sont sur la sellette. Evidemment la neutralité de Marie Mapes aux appétences éminemment démocrates, est mise en doute et l'on assiste à une véritable mise à mort d'une journaliste, lâchée par sa rédaction.

 

Toutes ces trahisons, ces témoins qui se rétractent, changent d'avis, ces experts qui jouent sur les mots, les arrangements voire la collusion ou la manipulation entre l'Etat et la presse... dépassent l'entendement. Une fois encore face à ces révélations on se dit que nous sommes tous soumis à des événements et des décisions qui nous dépassent et que ce ne sont pas nos pauvres petits bulletins que l'on met dans l'urne qui y changeront quoi que ce soit.

 

Comme Mary Mapes j'aurais tendance à croire que Georges W. Bush et sa bonne tête de vainqueur était un tir au flanc mais il ne suffit pas de le croire. Quand on pense que sa première victoire il ne la doit qu'à 547 petites voix et que si le scandale de son service militaire bidonné avait éclaté à temps (mais Mary Mapes a perdu sa maman à l'époque et n'était pas d'attaque...), Al Gore aurait été président. A quoi ça tient ? Y'aurait-il eu une guerre en Irak, une autre en Aghanistan ? Aujourd'hui Bush peint et prétend tirer une grande paix intérieure de cette activité ! Vous pouvez admirer ses croûtes ridicules ICI "musée des horreurs, véritable insulte à l'art..." Bref.

 

Pas une minute d'ennui donc même si je vous le concède Spotlight est bien meilleur, qu'on en a à peu près rien à faire du traumas de l'enfance hors sujet de Mary Mapes et que Cate Blanchett en fait des tonnes. Alors que face à elle, Robert Redford qui a compris que c'est parfois en en faisant le moins qu'on imprime le mieux la pellicule, du coup avec ce parti pris de sobre réserve, dès qu'il est à l'écran, même au second plan, on ne voit que lui.

Commentaires

  • Robertttttttttttttt
    J'ai assisté à une conférence à l'Unesco en décembre où il était invité. Quelle classe, mais quelle classe...

  • Moi je l'ai vu à Venise. La classe oui.

  • C'est bien si deubeulyou a trouvé la paix intérieure, du moment qu'il nous la foute aussi.

  • Il nous l'a bien pourrie. T'as regardé ses croûtes ? Cte honte ! Et il expose .. Et il a montré au Dalai lama le portrait qu'il a fait de lui. Double honte.

  • Heureusement qu'il est zen, le lama.

  • A ce niveau il mérite le prix nobel !

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