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LES AUTRES FILMS DE JUIN 2018

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UN COUTEAU DANS LE COEUR de Yann Gonzalez **

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Avec Vanessa Paradis, Nicolas Maury, Kate Moran

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement

Synopsis : Paris, été 1979. Anne est productrice de pornos gays au rabais. Lorsque Loïs, sa monteuse et compagne, la quitte, elle tente de la reconquérir en tournant un film plus ambitieux avec son complice de toujours, le flamboyant Archibald. Mais un de leurs acteurs est retrouvé sauvagement assassiné et Anne est entraînée dans une enquête étrange qui va bouleverser sa vie.

Je me réjouissais à l'idée de revoir enfin Vanessa Paradis dans un rôle principal. Elle ne m'a pas déçue. Blême, cassée de chagrin, autoritaire, elle est étonnante.
Le film par contre m'a perdue en route car il part dans tous les sens et du coup ne s'attache pas à une histoire en particulier. La fin d'une histoire d'amour, le tournage de films érotico-pornos, une enquête policière suite à des crimes odieux… rien n'aboutit vraiment. Même la révélation du serial killer laisse de marbre et ses motivations totalement froid. De belles images, de jolies scènes, parfois même drôles, d'autres dramatiques et au final, une grosse déception.
Cela se passe à Paris en 1979 mais on n'apercevra pas la Tour Eiffel. Seulement une espèce de hangar où se tournent des films gays. Ici les garçons aiment les garçons et les filles, les filles. C'était avant, du temps où il y avait encore des cinémas pornos où dix personnes allaient fumer, se masturber et éventuellement partir ensemble.
Pendant la projection, je me disais que ce film m'évoquait Les garçons sauvages et je découvre que son réalisateur y est acteur. C'est un cinéma différent, audacieux, provoquant mais il est loin de convaincre. Sans doute parce que chargé de trop de références, il ne touche pas. Il est bancal et ressemble à une prouesse, une démonstration de savoir-faire, des scènes oniriques, des couleurs, des néons, des lumières… mouais.
Et si Nicolas Maury est absolument époustouflant, la plupart des acteurs inconnus ne sont pas bons du tout.
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OCEAN'S 8 de Gary Ross *

UN COUTEAU DANS LE COEUR de Yann Gonzalez,

Avec Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway

Synopsis : Cinq ans, huit mois, 12 jours… et le compteur tourne toujours ! C'est le temps qu'il aura fallu à Debbie Ocean pour échafauder le plus gros braquage de sa vie. Elle sait désormais ce qu'il lui faut : recruter une équipe de choc. À commencer par son "associée" Lou Miller. Ensemble, elles engagent une petite bande d'expertes : Amita, la bijoutière, Constance, l'arnaqueuse, Tammy, la receleuse, Nine Ball, la hackeuse et Rose, la styliste de mode. Le butin convoité est une rivière de diamants d'une valeur de 150 millions de dollars. Le somptueux bijou sera autour du cou de la célèbre star Daphne Kluger qui devrait être l'objet de toutes les attentions au cours du Met Gala, l'événement de l'année. C'est donc un plan en béton armé. À condition que tout s'enchaîne sans la moindre erreur de parcours. Enfin, si les filles comptent repartir de la soirée avec les diamants sans être inquiétées…

C'est totalement calqué sur les Ocean précédents, avec la bande de garçons. Mais ici donc, il n'y a que des filles. Le casse est tarabiscoté à souhait mais on ne doute pas un instant qu'il va réussir. Le recrutement des 8 est efficace et même la musique étrange est au rendez-vous. Pas de sexe, un peu d'humour mais en dehors du trio de choc Sandra.Cate.Anne, on se retrouve face à un casting de seconde main décevant. Le budget maquillage est impressionnant. Les actrices ont l'air plâtré et le masque de Sandra Michaël Jackson Bullock est effrayant (même si elle est impeccable dans le rôle du chef de bande).

On ne s'ennuie pas, c'est un  défilé de mode chic la plupart du temps, ça ne fait pas spécialement de bien mais ça ne fait pas de mal non plus. Sitôt vu, sitôt oublié.

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BECASSINE de Bruno Podalydès °

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Avec : Emelyne Bayard, Karin Viard, Denis Podalydès

Synopsis : Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne, un jour où des bécasses survolent le village. Devenue adulte, sa naïveté d’enfant reste intacte. Elle rêve de rejoindre Paris mais sa rencontre avec Loulotte, petit bébé adopté par la marquise de Grand-Air va bouleverser sa vie. Elle en devient la nourrice et une grande complicité s’installe entre elles. Un souffle joyeux règne dans le château. Mais pour combien de temps ? Les dettes s’accumulent et l’arrivée d’un marionnettiste grec peu fiable ne va rien arranger. Mais c’est sans compter sur Bécassine qui va prouver une nouvelle fois qu’elle est la femme de la situation.

Heureusement, je n'ai pas emmené mes petits, je pense qu'ils se seraient copieusement ennuyés, comme moi. J'avais hâte que cette niaiserie s'arrête.

Et pourtant ça commence plutôt bien. Bécassine est une adorable petite fille livrée à elle-même pendant que ses parents, à la limite de la débilité travaillent aux champs et ronflent en oubliant de faire passer la petite souris quand elle perd une dent. Devenue ado, Bécassine lit au pied d'une borne kilométrique en rêvant de Paris. ça se gâte quand elle devient adulte et part à pieds sans argent avec son baluchon et son parapluie rouge pour découvrir la capitale. A quelques kilomètres de sa borne de départ, elle est recrutée par une marquise locale pour s'occuper de la petite Loulotte et faire divers autres travaux ménager dans la grande demeure bourgeoise qui part en décrépitude.

Je connaissais le personnage de Bécassine, visuellement, mais n'avais jamais lu la moindre BD. Je ne peux donc dire si cette histoire est fidèle ou pas. Mais je m'en contrefiche. Je me suis fichue comme de l'an mille de ces petites mésaventures sans grand intérêt, filmées mollement, interprétées bécasinnement. J'ai trouvé le personnage godiche sans intérêt, l'humour d'un autre âge et le tout absolument vieillot. Parfois Bécassine a des fulgurances de Prix Nobel, invente des trucs, résout des problèmes, se comporte avec empathie et infiniment de tendresse… mais ça ne prend pas. Pas sur moi en tout cas. Je n'ai jamais été touchée, je n'ai jamais ri. J'ai trouvé ça balourd et j'avais hâte que ça s'arrête.

Je n'avais déjà pas été très emballée par Comme un avion. Je pense que l'univers Podalydès ne m'atteint pas.

Commentaires

  • ocean'8
    voilà donc à quoi ressemblerait un monde quasiment sans hommes
    ces derniers ont été remplacé par des fringues, des bijoux et du maquillage
    enfin pour le maquillage c'est vrai que certaines ont appris à se maquiller avec "Mako Maquillage" c'est comme "Mako Moulage" mais comme tu l'as écrit c'est fait pour ressembler à Michael "Bambi" Jackson
    Et j'allais oublié dans ce film les femmes passent leur temps à manger devant la caméra et bizarrement sont fines comme des spaghettis... il parait qu'il y avait des seaux sur le plateau pour qu'elles se fassent vomir entre les prises !
    Oui sitôt vu, sitôt vomi... pardon oublié

  • Je m'en veux de devoir dire ça mais les ocean garçons sont plus plaisants. Ici le casting est disproportionné... des stars et des inconnues bof.
    Les filles se font vomir les garçons poussent de la fonte... 1 partout dans le monde des décérébrés.
    Je ne sais pas si les autres ont goûté au bistouri mais Sandra Bullock c'est effrayant.
    J'adore la 1ère scène où elle est en prison...maquillée comme une voiture volée, toute pomponnée et bien coiffée. Bonjour le réalisme.

  • Autant la bande à Ocean, j'ai aimé la trilogie masculine, du pep's, de la fougue, de l'humour et du divertissement, autant voir un défilé de mode me paraitrait ennuyeux...

    Quand à Becassine, la bande annonce m'a suffi. Pas un sourire - de toute façon, je suis pas genre à sourire - aucun intérêt. Je dois être aussi hermétique à l'univers Podalydes...

  • Il n'y a quand même pas QUE le défilé de mode, d'aussi belles filles c'est agréable à l'oeil et le casse est chiadé (j'ai lâché l'affaire de l'organisation en route).
    Quant à la Bécasse... j'aurais peut-être dû voir la BA pour ne pas perdre mon temps. Je suis contente d'y être allée seule et je vais déconseiller aux petits d'y aller.

    Pour ne pas sourire, il te reste Un couteau dans le coeur ou encore plus fort, bien désespérant et sans espoir...Parvana une enfance en Afghanistan...

  • Nous avons bien aimé Ocean's 8, parce que nous l'avons regardé comme un film de divertissement et sans aucune prétention !
    Bon weekend

  • Un peu comme moi... mais ça aurait pu être un peu moins superficiel. Bonne journée.

  • J'ai vu "Sans un bruit" hier et, comme toi, je l'ai trouvé assez réussi.
    "Ocean's 8" ? Sympatoche, mais effectivement aussitôt oublié après la projo.

    "Bécassine" ? J'étais vaguement attiré, mais je crois que je vais attendre la soirée télé...

  • Oui c'est une bonne surprise.

    Rien de bien marquant mais divertissant.

    Tu serais sans doute plus indulgent... A la télé j'aurais surement zappé dès qu'elle est adulte. C'est moche et niais.

  • Bizarre que Pascale n'ait pas aimé Bécassine, un beau portrait en miroir comme ça !

  • Ta perspicacité est ta principale qualité ! Tes remarques sont d'une telle pertinence. Quel talent !

  • ALLELUJAH j'ai pensé EXACTEMENT la même chose pour Bullock ! Mon copain a même dit direct dès la première scène "putain elle ressemble à Michael Jackson !". Mais MON DIEEEEEU ! (et ce Ocean's 8, c'était vraiment pas foufou)

  • Ah oui j'ai cru voir revenir Michaël.
    Et être aussi bien maquillée en prison : chapeau.
    Pas de quoi faire des rêves érotiques en effet :-)

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