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7 °° En route vers le néant absolu - Page 6

  • Terminator Renaissance de McG °°

     Christian Bale, McG dans Terminator Renaissance (Photo)

    En 2003, Marcus Wright est condamné à mort et exécuté par injections létales parce qu’il est coupable.

    Coupable de quoi ???

    Oula, doucement, on se calme et on boit frais à St Tropez ! Merci.

    Avant de clamser il embrasse sur la bouche le Docteur Serena Koogan en lui disant : « alors, ça a ce goût là la mort ? », ce qui n’est pas très civil vu que la Serena est en phase terminale de cancer.

    En 2018, John Connor n’est plus un petit garçon qui veut sauver sa maman, mais un grand gaillard « résistant » de 34 ans en costume de militaire plein de poussière qui fait une guerre post-apocalyptique aux robots de Skynet dans le désert irakien ou approchant. Il est chargé de savoir si Marcus (oui, oui celui qui est mort au début) qui réapparaît avec un manteau de nazi est là pour tuer son père Kyle Reese qui, en 2018 n’est encore qu’un ado… normal vu qu’il ne va rencontrer sa mère qu’en 1984 !

    Si vous ne suivez pas c’est pas faute d’avoir essayé d’expliquer. John Connor ne s’appelle pas John Resse parce qu’il va prendre le nom de sa maman, pour embrouiller les pistes des cyborgs.

    Bon, je reessaye.

    Alors que vous étiez à peine nés, en 1984, Shwarzinator déboulait sur terre et sur grand écran nu comme un ver et c’était bien beau. Arnold n’avait encore été « que » Mister Univers, starlette sur la plage de Cannes, (dé)Conan le Barbare et ne se prenait pas encore pour Ronald Reagan. Le film était vraiment beau et surprenant avec de grands sentiments et de beaux dialogues dedans. Exemple :

    - « Sarah Connor ?

    - oui !

    - pan ! ».

    ça le fait non ?

    ou encore :

    - « I’ll be back ».

    Aaaaaaaaah ! on savait faire des films en ce temps là !

    John Connor n’était donc pas né. Puis dans le II, il était tout minot sous les traits du croquignolet Edward Furlong et aujourd’hui c’est donc (bonne idée !!!) Christian Bale (caractériel à la ville, sex bomb, chauve-souris, super héros, sauveur du monde à l’écran) qui s’y colle.

    Le pauvre !

    Cet épisode se réduit en une assourdissante, assommante et tapageuse suite de combats entre l’homme et des machins en ferraille qui, suivant les besoins du (heum heum !) scénario sont invincibles comme un T 800 ou plus fragiles qu’un fétu comme un T 600. Ça pète, ça gronde, ça tonitrue et Christian/John, increvable, qui s’emmerde en direct live sous nos yeux ébahis se prend plus au sérieux que s’il jouait Hamlet. Tout le film qui manque de fond, de forme, d’humour… qui manque de tout mais jamais du fracas des armes, bombes atomiques ou pas et autre déboulonnages de robots sera sans aucun doute le plus patapouf de l’année. Il nous laisse épuisés et atterrés en présence de John Connor adulte et de son père Kyle Reese ado, sans aucune explication ni cohérence sur cette aberration spatio temporelle.

    Mais que fait Sarah Connor ???

  • L’enquête – The international de Tom Tykwer °°

    L'Enquête - The International - Clive OwenL'Enquête - The International - Clive Owen

    Louis Salinger (dit Lou pour les intimes proches qui l’approchent de près mais sans le toucher… Clive Owen ON REGARDE, on TOUCHE pas, merci) est un agent d’Interpol prêt à tout, même à plus dormir, à plus manger, à plus baiser, à plus se laver (c’est Clive Owen non plus ! il peut faire ça, ça lui donne un air fatigué drôlement sexy… alors qu’à d’autres, ça donnerait «  juste » l’air fatigué fatigué) pour révéler au grand jour les agissements cacaboudiniques de l’International Bank Of Business and Credit qui fricote avec la mafia et toute la merdache internationale qui vend des armes aux pays qui en ont bien besoin !!! Eleanor, ajointe d’un proc’ de Manhattan prête à beaucoup moins que notre LoulouChouchou (la preuve : elle se lave les cheveux, elle…) va lui filer un coup de patte. Personnellement, je n’ai jamais bien capté à quoi elle servait et en plus Naomi Watts n’est même pas décorative, mais bon, dans le scénar, faut de la blonde sinon, Clive aurait l’air encore plus triste et plus triste que l’air qu’il a là, tu meurs. D’ailleurs, Clive, il en veut pas (de la Naomi) même si à un moment elle lui dit : « y’a combien de temps que t’as pas tiré un coup ? » (elle est classe Naomi, on peut pas lui enlever ça !), il lui répond « pourquoi, tu veux essayer ? ». Moi, je suis sûre qu’essayer Clive, c’est l’adopter… alors vaut mieux pas tenter le diable  (ça ferait trop de peine à Clint) !

    Bon, vlà nos deux lascars qui parcourent le monde : Londres, Luxembourg, Lyon, Machin, Truc, Bidule et Istanbul. Ils se prennent des voitures, des bus en pleine tronche et ils cicatrisent à la vitesse de la lumière du son. Ils rencontrent des tas de gus pas toujours recommandables dont Armin Mueller Stahl qui, malgré le regard de l’emploi qu’il a, ne parvient même plus à exprimer l’inquiétude du double jeu tant il a joué ce rôle deux mille fois !

    Chaque fois que Lou arrive quelque part il annonce avec tambour et trompettes « je suis Salinger » comme s’il disait « Bond my name is Bond »… Oh l’autre ! Je veux pas avoir l’air plus nunuche que je suis mais « perso » j’ai jamais entendu parler de ce Salinger (sauf celui du sublime « L’attrape cœurs » mais ça n’a rien à voir).

    Bref. Tout ce joli monde s’échange des phrases définitives à mourir de rire (je ne m’en suis pas privée, pensez donc !) dont voici un échantillon :

    « Un jour, le destin peut remettre sur ton chemin un homme que tu avais passé toute ta vie à éviter ».

    Silence.

    Comme le spectateur est con (si, il est con !), on nous la ressort texto deux fois celle-là !

    ou bien :

    « Es-tu prêt à sacrifier ton idéal pour le bien de tous ? »

    Respect.

    Attention, âmes sensibles s’abstenir, la suite peut faire très très mal !

    « Le choix le plus difficile à faire dans la vie consiste à choisir entre le pont à emprunter et le pont à brûler. Je suis le pont à brûler »

    Chapeau bas.

    Sinon, tout y passe : le mur de Berlin, le hezbollah, la stasi, le communisme, Israël, l’Iran, la Syrie… j’en oublie. Et dans ce galimatias politico financier abscons et mou du genou, surgie au milieu de nulle part la scène la plus tarte et la plus aberrante jamais vue dans un film qui se prend tant au sérieux : une fusillade qui démolit dans un fracas d’enfer le Guggenheim de New-York. Je suppose qu’elle sert à réveiller le spectateur (tel que moi) qui commençait à prendre le fauteuil de la salle pour son plumard et achève définitivement le peu de crédibilité de l’ensemble !!!

    Autre chose,  je me demande quand les réalisateurs vont cesser de croire que la meilleure façon d’échapper à un poursuivant est de se barrer sur un toit ??? Evidemment cela donne de très jolies images d’Istanbul vue d’avion, mais où est la trouvaille ??? A un moment, ou tu sautes... ou... tu sautes !

    Et enfin, le top du top, comme c'est un peu l'histoire sans fin ce bordel... à la fin, on nous annonce que la banque machin truc  devient carrément une entreprise humanitaro/carritative ou quelque chose d'approchant... S'il y avait un best of des meilleurs fourires au générique, je ne l'ai pas vu, je me suis sauvée en claquant la porte !

    Rob a aimé...

  • De l’autre côté du lit de Pascale Pouzadoux °°

    De l'autre côté du lit - Sophie MarceauDe l'autre côté du lit - Dany Boon et Sophie Marceau

    Dans un monde bleu pour les garçons, rose pour les filles, la vie conjugale d’Ariane et Hugo (10 ans de mariage) s’essouffle un peu. Ils ont pourtant deux meeeeeeeeeeerveilleux enfants, une fille rose et un garçon bleu, une immeeeeeeeeeeeeense maison en travaux, une très grande voiture pour monsieur, une très rose voiture pour madame, et évidemment un chienchien à l’air con triste. Monsieur est directeur d’entreprise comme vous et moi. Madame conduit les enfants à l’école, prépare à manger et vend des bijoux faits mains avec sa copine Chacha, comme toi et moi (enfin, surtout comme toi car je n’ai pas de copine Chacha qui fait des bijoux craignos développement durable). Du coup madame s’ennuie et culpabilise alors qu’il y a d’autres femmes qui ont un portable dans la main, un attaché-case dans l’autre, un fer à repasser au pied gauche et qui sorte faire pisser le chien du pied droit ! C’est trop inzuste ! Mais madame est un génie :

    « et si on échangeait nos vies ??? »

    Monsieur hésite un peu et puis hop banco. Aidés d’un coach-huissier (où vont-ils chercher tout ça ? pourquoi huissier et pas dentiste ! le mystère ne sera pas révélé… ah si, peut-être qu’un huissier, à force de forcer les huis comme son nom l’indique, connaît mieux l’intimité des couples… oui c’est ça… pardon, m’en souvenais plus), Madame va devenir chef d’entreprise (c’est dur ! la machine à café fait du pas bon café) et Monsieur va rester à la maison (c’est dur y’a pas de place pour se garer devant l’école). Et blablabli et blablabla. Inutile de vous en dire plus, il vous suffit d’un peu d’imagination et d’empiler tous les clichés foireux, misogynes, sexystes, anti-hommes, anti-femmes, possibles et imaginables et vous serez encore un peu en dessous de tout ce que vous aurez pu imaginer de pire. Et surtout n’oubliez pas de conclure que la femme au fourneau, l’homme au bureau, et les enfants seront bien torchés c’est encore ce qu’on a fait de mieux.

    Il faut beaucoup aimer Sophie Marceau et Dany Boon pour aller voir ce film ! Ché min cô… oups pardon, c’est mon cas… Et ils forment un couple plutôt sympathique, d’ailleurs ils ont les mêmes oreilles. Mais pour l’aimer ou le trouver sympathique (le film), il faut être sous morphine. Disons que cette heure et demi poussive et ridicule est un hymne à la gloire et à la beauté de Sophie qui est divine du bout des orteils à la racine des cheveux, que c’est un véritable défilé de mode où Sophie déambule en lycra, en coton ou en soie sauvage, en pyjama informe, en jupe toute simple et fleurie, en décolleté, en tailleur cousu sur la bête, en smoking comme un garçon, cheveux au vent, cheveux lissés, cheveux coiffés/décoiffés… Elle tombe dans l’escalier, elle court en talons aiguilles et jupe droite moulante dans le sable sur la plage, de dos, de face, de profil, elle est splendide, parfaite et autour d’elle tout le monde la regarde, l’admire tourbillonner, s’émerveille, s’enthousiasme et s’extasie.

    Hélas, elle est la seule à s’amuser et tout autour d’elle n'est que son faire valoir.

    Seuls Anny Duperey qui pouffe et s’émeut délicieusement et Antoine Duléry dans un rôle très con tirent une maigrichonne épingle de ce jeu.

    Il faut donner à Sophie, reine de comédie, un scénario à sa mesure. Celui-ci est d'une stupidité rarement atteinte !

  • Au bout de la nuit de David Ayer °°

    Au bout de la nuit - Keanu Reeves

    Machin est un flic qui dort tout habillé… ou alors Keanu Reeves a un pijama rayé et ça, je ne peux pas le croire. Il vomit toute sa vodka du petit déjeuner mais ça ne l’empêche pas d’être le meilleur flic de L’Os En Gelé… comprenez qu’il dégaine avant de discuter, tire sur tout ce qui remue sans sommation et que même pas il frappe à la porte avant d’entrer. Mais bon, comme il tue que des vilains, on pardonne. Un jour il se frite grave avec son ex co-équipier, un grand noir propre sur lui qui le traite de raciste et tout… ça l’énerve trop Machin. Le lendemain, il veut aller lui dire son fait en lui fichant son poing dans sa gueule de naze (Machin a un problème de communication ça saute aux yeux comme un coup de pied au cul), non mais pour qui tu te prends ! Et paf (le chien… oui je sais elle date pas d’hier mais bon…) vla ti pas que l’ex co-équipier (tu sais le joli noir) se fait buter en plein dans une supérette dis donc. Et devine qui vient dîner ce soir ? Oups, devine qui c’est qu’est accusé ? Gagné, c’est Machin ! Mais dis moi, tu l’as vu le film ou bien ? Parce que si tu l’as vu c’est peut-être pas la peine que je me casse le mirliton à te raconter l’affaire !

    Bon, je reprends. Donc, Machin est accusé d’être un tueur de flics Tu te rends pas compte ! Tuer des gens c’est que dalle, tuer des flics c’est hyper grave. Là-dessus, tu vas pas le croire, y’a le Docteur Maison qui déboule avec son front tout plissé et sa calvitie zarbi (en plein milieu du crâne mais derrière, j’avais jamais vu ça… Vous avez vraiment pas de bol vous les mecs avec vos cheveux qui foutent le camp… Et pendant qu’on est là à papoter chiffons, il faut vraiment que je comprenne comment il fait Keanu Reeves. Il a quand même 44 ans le cochon, et il a pas encore l’ombre de la moindre menace de ride, ça m’énerve !!!). Bon, le Docteur Mamour, c’est un vilain de l’IGS qui enquête sur les flics qui tuent des flics, autant dire que machin va avoir du fil à retordre. Et effectivement, ça va canarder sec, le plus souvent à tort à travers et sans raison apparente. Mais bon. Passons. On va avoir un défilé de flics ripoux de chez ripoux, puis des keufs zélés, des blacks-yo-man en jogging avec des chaînes en or, des qui dealent, des qui sniffent, quelques filles (pas très jolies j’ai trouvé) et vla, emballé c’est pesé. La grande révélation finale (qui c’est le grand vilain finalement hein je te le demande ?) est téléphonée dès la première bobine. C’est tellement con, tellement violent (bras arrachés, cervelle qui gicle…) et la plupart du temps de façon tout à fait injustifiée que je l’avoue sans peine, il y a bien longtemps que j’avais eu cette furieuse envie de sortir d’une salle. Mais je reste. Non pas qu’à ce degré de nullité j’imagine qu’il puisse y avoir un sursaut dans la dernière demi-heure. Non, c’est juste que je me demande toujours jusqu’où on peut descendre. Profond cette fois !

  • Las Vegas 21 de Robert Luketic °°

    Las Vegas 21 - Kate Bosworth, Jim Sturgess, Josh Gad, Aaron Yoo et Sam Golzari

    Ben Campbell est un étudiant surdoué, l’un des meilleurs de sa promo. Ça, il faut l’admettre sans discuter puisqu’on nous l’affirme d’entrée de jeu. Mais Ben est pauvre et pour entrer à Harvard Méd ‘ où il est admis, il lui faut trouver 300 000 dollars ou convaincre un jury qu’il peut bénéficier d’une bourse accordée à un seul chanceux. Mais Ben est mou du genou, timide et pas bien vif malgré son QI. Il est équipé de deux copains : le gros libidineux qui bouffe au lit, parle la bouche pleine en postillonnant des morceaux et qui est censé dire une grosse vanne toutes les trois secondes… inutile de vous préciser que ce gros ne me fait pas rire du tout , et l’autre tout aussi loser et dans la même misère sexuelle noire, mais encore plus quelconque voire transparent. Ces trois quiches boivent des coups en regardant les filles de loin.

    Ben est courageux bien qu’exploité, il gagne 8 dollars de l’heure dans une boutique chicos pour arrondir ses fins de mois. Il aime sa maman mais son papa est mort (mouiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!) etc etc… Il est repéré par son prof de maths qui l’encourage à rejoindre un petit groupe de surdoués comme lui qui se rendent chaque semaine à Las Vegas car ils arrivent, grâce à la maîtrise du calcul mental et des statistiques à prévoir les cartes au Black Jack et à remporter de fortes sommes. Ben fait un peu sa pucelle effarouchée au début mais il ne lui faut pas longtemps pour être séduit par l’appât du gain facile et évidemment il devient un pro et les billets s’accumoncellent. Tout ne sera pas toujours si rose. Il y aura du mou dans la corde à nœuds et des coups et des bosses, des trahisons et… ON S EN FOUT prodigieusement (moi aussi je sais compter jusqu'à 21, j'en fais pas un cheese cake et je ne demande pas la légion d'honneur). Car il ne suffit pas de se rendre à Las Vegas pour nous re-re-refaire le coup de la bande à Ocean ! Quand George Clooney n’est pas là, George Clooney n’est pas là, faut se faire à cette idée. Quant à filmer en plans fixes, saccadés, ou ralentis des cartes et des jetons, en poussant l’ampli à 12 pour nous faire croire qu’il se passe quelque chose… ça n’a rien de bien folichon. Quand, en plus il faut chercher le talent du réalisateur et des acteurs, on n’est pas loin de toucher les bas fonds.

    Que dire de Kevin Kayser Spacey et de Laurence Morpheus Fishburne (couille de poisson pour les intimes) ??? S’ils ne savent pas lire un scénario plein de vide, on ne va pas les plaindre. Si ? Pas moi ! Dans l’équipe des surdoués, il y a deux asiatiques un garçon et une fille, et c’est très étonnant de ne pas y trouver le black toujours de bonne humeur. Il y a aussi le garçon qui-se-la-pète mais qui fait la gueule tout le temps parce qu’il comprend rapidos que le Ben avec ses airs de sainte nitouche va lui piquer son taf. Et enfin, il y a LA fille, censée être mignonne, mais je ne vois pas qui pourrait rivaliser en fadeur avec Kate Botox qui a sur le visage le masque de Michaël Jackson, pauvre gosse. Quant au rôle de Ben, c’est le très récent Jim Sturgess qui s’y colle. Il ressemble un peu à Jake Gillenhaal mais en moins bon, en moins beau…en moins tout. Bref, il n’a rien à voir avec Jake Gillenhall.

    Et ce film long et chiant ne ressemble à rien non plus !

  • Cleaner de Renny Harlin °°

    Cleaner

    Les morts, ça fait des cochonneries. Ça se vide par les yeux, les oreilles et tous les orifices possibles. Si vous commettez l’étourderie d’oublier un mort dans votre cuisine, c’est apocalypse in the kitchen ! Le mort, il en met partout, de la cervelle, du sang, du pipi, du caca et tous les restes de bouillie qu’il a ingurgités. Quand il y a un mort dans une cuisine (ou un salon, ça dépend où le Colonel Moutarde a fait le coup), il faut tout nettoyer après. La police emmène le mort, mais elle laisse tout le caca. La police, elle est pas là pour faire le ménage. C’est à la famille de tout ramasser. Mais la famille, elle est trop éprouvée, elle a pas le cran, la force, le courage et le recul pour faire ça : elle a un mort dans sa famille, la famille ! Alors pour faire le sale boulot, y’a des mecs comme Tom Cutler (Samuel L. Jackson) qui est là, torchons, serpillière et désinfectant dans une petite mallette et qui vient tout remettre en état comme si de rien n’était. Le vrai rêve de la ménagère ce Tom. Il vous fait même les angles des vitres au coton tige dites donc ! Mieux que ma sorcière bien aimée : où Tom passe, la crasse trépasse !

    Cleaner

    Tom, c’est un ancien flic. Il vit dans un appartement fermé à triple tour, avec des verrous partout, derrière une porte blindée. On comprendra plus tard pourquoi et on s’en foutra comme du reste. Dans l’appartement, il y a une ado de 14 ans, mignonne comme un cœur qui regarde des vieux films en noir et blanc (des westerns apparemment, la veinarde !) en mangeant des pop corn. Elle fait ses devoirs sur un coin de table de cuisine. Elle se couche à 23 h 30 comme son papa lui dit et quand il l’emmène à l’école, ils se font des bisous en se disant qu’ils s’aiment, en riant comme deux bécasses et en prenant une voix de canard, c’est rigolo. On devrait toujours dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, on ne sait jamais. (« Chéri, je t’aime, depuis toujours, pour toujours ! N’oublie pas l’pain !.. Excusez-moi j’avais un truc urgent à dire à chéri). Bon revenons en à notre Tom. Il se lave beaucoup les mains et range tout bien ses affaires dans des boîtes prévues à cet effet. C’est rapport à son métier. Ça l’a rendu miniculeux, métibu… fin, il range tout bien quoi ! Mais un jour de routine comme les autres où il va nettoyer le salon blanco-blanc plus blanc que blanc d’une grand maison blanche où y’a eu un règlement de compte Ok Coralien avec des bouts de cervelle sur les murs… et alors qu’il est reparti avec la clé (méticuleux quand il veut le Tom) de la maison et qu’il revient pour la rendre à la propriétaire… ention et damnafère, il s’aperçoit que le crime qu’il a nettoyé, dis donc, n’a pas été signalé à la police. Sur son papier d’intervention, y’a des faux noms, des fausses adresses et tout le toutim de l’arnaque avec un granta ! Du coup, vla ti pas notre Tom embarqué dans une affaire à la mormoille dont on veut lui faire porter le pocha avec corruption de flics pourris de chez ripoux, d’anciens collègues qui l’appellent « mon pote » et que pour lui ça veut dire beaucoup mais pas tant que ça finalement et patincouffin, en veux-tu en voilà, si t’en veux plus, y’en re-a quand même ! Sans compter qu’un jour où il est contrarié, il tourne la tête pile poil au moment où sa fille marque un but. Le drame ! « Ouais, tu l’as pas vu mon but que j’ai marqué… A quoi ça sert que je me déboîte le genou à faire des retournées acrobatiques pour mettre la boule dans le filet si c’est pour que tu siffles aux alouettes pendant que je me décarcasse. Ouiiiiiiiiin, mersonne ne m’aime moi. Maman reviens… ! ».

    Cleaner - Keke Palmer et Samuel L. Jackson

    Je peux vous dire qu’à ce moment précis là, il passe un putain de fu…. sale quart d’heure le Tom et qu'il fait pas son malin. Du coup, il préfère retourner au taf. Mais ça s’arrange pas mieux là-bas. Y’a son vieux pote (Ed Harris) qui boit des coups dans des bars glauques pendant qu’un autre pote (Luiz Guzman) joue les gros durs méchants pas beaux vilains à qui on l’a fait pas et que Ann Norcut (Eva Mendès… je cite les acteurs, c’est hyper important les acteurs !), la femme du mec qu’a répandu sa cervelle sur la moquette blanche, qu’on sent bien qu’elle a un super gros secret. Elle chiale dès qu’elle voit un moutard : « mon mari n’en voulait pas» dit-elle des trémolos dans la voix. Plus tard, on saura qu’elle a fricoté avec je ne vous dis pas qui. La fille de Tom va devenir serial killeuse. Le copain (je vous dis pas lequel) va s’en prendre une en pleine poire qu’il l’aura pas volée. L’autre copain (je vous dis pas lequel) va prouver que malgré sa mine pas tibulaire mais presque, n’est pas si méchant que ça… Et notre Tom, qu’est-ce qu’il devient ??? Franchement ? Franchement, vous voulez le savoir ! Et bien, je ne m’en souviens plus. Désolée, pourtant je suis restée jusqu’au bout (la preuve j’ai vu que la fille devenait serial !), mais franchement je m’en souviens plus n’insistez pas.

    Cleaner - Ed Harris et Samuel L. JacksonCleaner - Samuel L. Jackson et Ed Harris

    Bon, dans le film y’a Ed Harris : shame on lui. Et puis Samuel L. Jackson : shame aussi. Pour le premier, je dis « joker », pour le second je lui décerne, c’est définitif, l’Oscar de l’acteur qui flingue sa carrière de film en film (revoyez « Jumper »… si, s’il vous plaît revoyez le !) et dont le but semble être de l’amener (sa carrière) au degré zéro du néant et de l’infini. Cette amère réflexion m’a amenée à me retourner sur la « carrière » dudit Samuel. Outre que je ne lui pardonne pas ce qu’il a fait à Anakin, sans lui tout ça ne serait pas arrivé… finalement j’ai pu conclure : mais qu’est-ce qu’il a fait ce Samuel ??? A part « Pulp fiction », « Jacky Brown » (merci Quentin !) et (peut-être) « Incassable » ??? Ma réponse est : que dalle. En plus, je sais ça ne se fait pas, mais physiquement, c'est effrayant, il devient de plus en plus gras et laid et puis son nez, on a l'impression qu'il commence à lui entrer dans le visage, ce qui fait qu'il ressemble à un cochon à qui on aurait coupé le groin... ou alors à Luis Guzman, c'est terrible ! Alors, oui, je le proclame haut et fort, Samuel L. Jackson est out !

    Cleaner - Luis Guzman

    Tiens j’ai lu cette critique. Je n’ai pas tout compris, ni à ce film, ni à cette critique, mais elle me plaît bien et je crois qu’elle reflète mieux que tout ce que j’ai pu écrire ci-dessus le sentiment qu’on éprouve à la vision de "Cleaner": « Renny Harlin est en cuisine, toujours avec ce mélange de foirages de bleu et de grandiloquence plouf typique des ratés, qui donne au film, y compris dans son versant chausson, un côté gentiment ringard-à-mort ». Joli non ?

    Ah, pendant que je vous tiens, on peut jouer un peu non ? Qui était président du jury du Festival de Cannes l’année où « Pulp fiction » a eu la Palme d’Or, permettant à Samuel L. Jackson de se faire une carrière inexistante ???

    Harvey Keite, John Travolta et Samuel L. Jackson - Pulp Fiction
  • L’un contre l’autre de Jan Bony °°

    L'Un contre l'autre - Victoria Trauttmansdorff et Matthias Brandt

    Ann, institutrice maternelle avec ses élèves et Georg, policier zélé et apprécié de ses collègues sont mariés depuis trop d’années mais donnent toujours (on se demande pourquoi et comment tant ils portent l’un comme l’autre le masque de la sinistrose sur le visage…) l’illusion d’un couple uni et modèle. La réalité est toute autre. Ann bat Georg, jusqu'au sang, jusqu’à devoir le faire conduire à l’hôpital parfois ! Que s’est-il passé ?

    En ce qui me concerne, j’y ai vu l’usure d’un couple qui a atteint le point de non retour où l’on ne voit plus chez l’autre que ses faiblesses et ses insupportables défauts, sans qu’aucun ne parvienne à l’admettre et à prendre la seule décision qui s’impose. Simpliste ? Sans doute. Mais au-delà, il est évident qu’Ann est malade, hystérique, dépressive et qu’elle déteste sa vie. Le réalisateur en ajoute une couche bien freudienne en nous montrant le père, connard intégral et autoritaire qui justifie que quand on a un père comme ça, on devient forcément castratrice. Ann a fait fuir jusqu’à ses enfants qui n’en peuvent plus de ses insatisfactions et réflexions permanentes. Avec Georg, le faible mari, aucune discussion même entamée par un sourire ne peut aboutir car Ann n’est jamais contente et même plutôt paranoïaque et méfiante. Ce n’est jamais bien, le bon moment, la bonne formule ou la bonne façon. Georg encaisse sans réagir les coups portés avec la main, les poings, les pieds puis divers objets qui tombent sous la main de la furie. Il rentre le soir avec des fleurs et jure à Ann qu’il ne la quittera pas. Ann continue de cogner, d’insulter, de mépriser et d’imposer sa loi. Leur quartier, leur immeuble, leur appartement, tout leur environnement est un appel au suicide. Tout est étroit, confiné, sombre, claustrophobique, ratatatiné et le réalisateur en remet encore une épaisseur en tournant l’hiver près du périph dans des couleurs sinistres et blafardes… certains parleront de clair-obscur « intéressant »… pas moi. C’est moche. Tout est moche. Georg a une tête à claques, un air de chien battu… et la morale de cette lugubre histoire est qu’un homme battu ne le reste jamais très longtemps… La situation se retourne contre le bourreau, et elle aime ça la salope !!! Pouah !

  • Deux jours à tuer de Jean Becker °°

    Deux jours à tuer - Albert Dupontel

    Comme l’affirme l’exécrable expression populaire, Antoine a tout pour être heureux : une jolie femme toujours souriante dans sa cuisine, de jolis enfants qui se couchent à 19 heures sans broncher, une belle maison de bourge (mais pas suffisamment grande pour que les enfants aient chacun leur chambre !!!), une énorme voiture qui se fait flasher à 240 sur l’autoroute, un métier merveilleux (publicitaire), des amis infaillibles, et surtout un chien fidèle… Par un beau matin de printemps, Antoine pète un plomb et décide d’envoyer péter tout le monde, femme, enfants, amis (mais pas le chien). Chacun en prendra pour son grade pour pas un rond et sera rhabillé pour l’hiver au même tarif.

    De mémoire de cinéphile je ne me souviens pas avoir vu un film aussi détestable de bout en bout avec la très désagréable impression d’être prise pour une conne. Les films de Jean Becker toujours ancrés dans le terroir étaient jusque là naïfs au mieux, au pire réacs comme je l’ai lu souvent. Il s’y dégageait néanmoins un parfum pas désagréable de sincérité, de bonhomie et les bons sentiments s’y ramassaient à la pelle. Ici, dès le début et la tirade surfaite d’Antoine au boulot, calquée sur celle des nez de Cyrano sonne faux. La suite sera à l’avenant et la méchanceté d’Antoine ne sera à aucun moment justifiée malgré la grande révélation finale (qu’on flaire au bout d’un quart d’heure… demandez à moitié, je lui avais dit « non, me dis pas que… ? » Et si U_U) par ce qui lui arrive. Comme Jean Becker prend le spectateur pour un con, j’ai appris qu’il avait demandé dans le dossier de presse de ne pas révéler la fin du film… Le pauvre ! Je mets au défi quiconque de ne pas avoir compris dès le début du film, mais je vais respecter ce vœu uniquement parce que je suis lâche et je ne veux pas d’ennui avec la police. Cela dit, quoiqu’il arrive à ce type, jamais on n’accepte ni on ne comprend pourquoi il en vient à régler ses comptes avec autant d’acharnement et de brutalité, surtout pour implorer beaucoup plus tard une demande de réhabilitation aux yeux de tous… Ses amis sont riches, bon, et alors. Apparemment l’argent qu’ils ont, ils ne l’ont volée à personne et lui aussi semble s’être bien repu du système qu’il condamne. Lorsqu’il décide de tout quitter il le fait quand même au volant de son énorme voiture ostentatoire. Avant cela il regarde sa femme dans le blanc des yeux et lui affirme qu’il ne l’aime pas. Il prend un malin plaisir à être inutilement cruel avec ses enfants (je dirai 5 et 8 ans…). Seul le chien sera épargné et méritera jusqu'au bout caresses et attention.

    Et le voilà parti, direction l’Irlande où vit son père, misanthrope et pécheur à la mouche devant l’éternel qui l’a abandonné à l’âge de 13 ans. Grandes retrouvailles, grandes révélations… que dalle et le pire, l’émotion est absente, le cœur et les yeux demeurent irrémédiablement secs. Reste quelques vues superbes de l’Irlande mais c’est trop peu pour que cessent les soupirs de consternation devant cet inutile et stupide jeu de massacre.

    Que penser d’un film dont la première heure est une épreuve, la dernière demi-heure un attrape-nigaud et qui ne traite bien que les chiens ? Rien de bon en tout cas. Fuyez.

  • Les randonneurs à St Tropez de Philippe Harel °°

    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Benoît PoelvoordeLes Randonneurs à Saint-Tropez - Philippe Harel
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Géraldine Pailhas
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Karin Viard
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Vincent Elbaz

    Souvenez-vous, il y a 10 ans Cora, Nadine, Mathieu et Louis son frère randonnaient péniblement sur le GR20 Corse ! Aujourd’hui, ils décident de partir ensemble en vacances et choisissent Saint Tropez comme destination. Par hasard ils y retrouvent leur guide, Eric, qu’ils n’ont jamais revu depuis et à qui tout semble avoir réussi ! Youpitralala, « la nièce de Ben Laden c’est pas les Twin Towers qu’elle fait péter, c’est les bouchons de champagne !!! ». Ah ah ah ! Et oui, autant vous jeter tout de suite dans le grand bain !

    C’est ma douce moitié, qui a eu le flair de ne pas s’infliger cette purge, qui m’encourage à écrire une note sur ce machin. Je vous l’avoue aujourd’hui, en un peu plus de deux ans de blog, je n’ai pas pu, pas voulu, pas su écrire sur DEUX films seulement (ceux qui veulent les titres devront être très sages et très gentils) tant la honte et la consternation se mêlaient et provoquaient une véritable tempête d’embarras sous mon crâne. Celui-ci aurait pu être le troisième si Moitié (je ne peux rien lui refuser) n’insistait tant !

    Une fois de plus, une fois encore, une fois de trop, je me suis faite piéger… et doublement. D’abord par les acteurs. Il faut que je cesse définitivement de leur faire confiance. Ici, il s’agit de Benoît Poelvoorde et Vincent Elbaz (quoiqu’il soit le seul qui ait réussi à deux reprises à me hisser les commissures vers le haut laborieusement en un rictus qui s’apparenterait au sourire si je n’avais eu tant les nerfs à vif pendant la projection !!!) dont je me suis dit « s’ils sont là, c’est la garantie d’au moins passer un bon moment ! ». Erreur monumentale. Le deuxième piège provient du titre. Si le terme « randonneur » m’avait laissé de bons souvenirs (je suis absolument persuadée d’avoir aimé et d’avoir ri au premier épisode des aventures de ces 4 là !), j’aurais dû être plus vigilante avec le terme Saint-Tropez qui est rarement gage de réussite et de finesse (mon gendarme, mon curé, deux enfoirés… tout ça, c’est à Saint Tropez, sans parler de Douliou Douliou Saint Tropez, encore dans toutes les mémoires !).

    Première surprise en ce qui me concerne. Que font Cora, Nadine, Mathieu et Louis ensemble et pourquoi décident-ils de partir ensemble en vacances ? C’est rare, précieux voire vital les vacances, alors pourquoi choisir de les passer avec des gens avec qui vous n’avez aucune affinité, aucune complicité. Et oui messieurs dames, je trouve que les 4 n’ont rien en commun et surtout qu’ils ne s’entendent pas, sont toujours au bord de la crise de nerf devant les réactions ou décisions des uns et des autres, bref, en un mot, ils ne sont pas amis.

    J’ai vécu l’arrivée sur leur lieu de vacances comme un cauchemar car l’ermite que je suis parfois/souvent (toujours ??? non !) aurait tendance à fuir ce genre d’endroit. Disons que la… hum, hum, résidence est sans doute bel et bien située à Sainte Maxime mais il s’agit d’un ensemble d’immeubles de deux ou trois étages agrémenté de jardinets fleuris où vous pouvez en tendant la main, toucher celle de votre voisin d’en face. Il y a bel et bien une piscine que vous pouvez apercevoir de votre fenêtre et où vous aurez la chance de voir s’y ébrouer une cinquantaine de personnes (moutards hurlant compris !) ! Un cauchemar je vous dis. Les 4 trouvent ça vraiment très chouette, eux. La suite ne vaut rien. Un film sans scénario, si bête, si laid et si vulgaire a vraiment tendance à me foutre la nausée. Qu’a tenté de prouver Philippe Harel ? Que les « classes moyennes » ne sont que des beaufs qui bavent devant les yachts, les strass, les paillettes, les milliardaires et rêvent de squatter les soirées pince-fesses à draguer ou à se faire peloter ? Soit, moi j’ai trouvé ça méprisant, dédaigneux et surtout très mal fait. Le film est laid je vous dis. Vous êtes sourds ?

    Ah oui, je sens que vous voulez que je vous parle des acteurs. Allonzo ! Commençons par le premier fautif, l’auteur, le responsable de cette sinistre farce. Philippe Harel, hypocondre ronchon timide et malheureux en amour doit se prendre dans ses rêves les plus fous pour Woody Allen. Erreur. Géraldine Pailhas nous refait sa Didine, coiffée et fagotée comme une souillon, elle est la femme bafouée, humiliée qui ne s’attache qu’à des sales types qui se moquent d’elle (je suppose que c’est un rôle de composition (mais il est usant !) car Christopher Thompson n’est pas comme ça, n’est-ce pas ?). Karin Viard nous la joue Marilyn de banlieue (tous les milliardaires de St Trop’… je dis St Trop’, c’est plus chic non ? sont fous d’elle) dans des robes cousues sur la bête. Elle éclate de rire puis en sanglots : fatigante. Benoît Poolvoerde m’a énervée et pour la première fois j’ai vu, senti et ressenti les limites de son numéro super rôdé de connard impulsif et euphorique : lassant. Cyrielle Claire caricature au-delà du ridicule Arielle Dombasle. Ne reste que Vincent Elbaz qui semble être le seul à ne pas avoir pris ce truc au sérieux, le seul qui semble décalé et qui ait tenté de placer du second degré dans cette pochade mal ficelée… mais je me trompe peut-être.

    C’est surtout au final et c'est bien ça le plus désolant PAS DROLE du tout !!!