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Vous l'avez compris peut-être, entre les deux mon coeur balance... la grande nouvelle qui semble se confirmer c'est que Leo entamerait sous la direction de Clint dès la fin de cette année le tournage d'un biopic sur la vie du très controversé J. Edgar Hover créateur du F.B.I en 1945 et qui en restera le directeur jusqu'en 1972. Je croise les doigts de pieds (oui je sais faire !) pour qu'il n'y ait aucun démenti prochainement. Pour l'instant, moi je dis JOIE - BONHEUR à tous les étages.
Les habitants de la ville de Cleveland sont frappés depuis plusieurs années par des saisies, expulsions, ventes aux enchères de leurs maisons parce qu'ils ne parviennent plus à rembourser les crédits qu'ils ont contractés. Les quartiers défavorisés à l'Est de la ville sont particulièrement touchés car ils semblent avoir été victimes d'une vente massive de subprimes censés résoudre leurs problèmes ce qui n'a évidemment fait que les engloutir davantage compte tenu des taux de ces crédits.
La forme et le fond de ce documentaire en forme de fiction sont intéressants. Le résultat est décevant. Le réalisateur a organisé un procès de la Ville de Cleveland contre Wall Street. Ce procès n'a jamais eu lieu mais l'originalité très séduisante du projet consiste à faire "jouer" tous les rôles par de véritables victimes de subprimes, de véritables avocats etc...
La possibilité pour ces victimes d'obtenir un espace de parole est indéniable. Donner l'occasion aux victimes de s'exprimer, d'accord. Et alors ?
Moi qui pensais me perdre dans les méandres économico-banco-politico-financiers auxquels je n'aurais évidemment rien compris, me suis finalement retrouvée devant une espèce d'émission de télé réelle où l'on ne nous dit rien d'autre que les pauvres sont pauvres, les riches sont riches et de plus en plus. Le monde est cruel et injuste et Obama ne tient pas ses promesses. Chaque scène de tribunal nous dévoilant les quartiers dévastés de la ville sur une pianistique musique classique... Trop simpliste.
Ce film a obtenu le Prix du Public au dernier Festival Paris Cinéma. Preuve qu'il plaît au public !
et je vous en parlais déjàicitant ce petit ouvrage m'avait ravie. Aujourd'hui les Editions Colin m'envoient en service de presse "L'amour fou". Mais cette collection comporte déjà d'autres ouvrages :
« Les grands pervers »
« les monstres »
« Le péplum »
et « Les femmes d’action »
Chacun est rédigé par un auteur spécialiste et reconnu. La particularité de ces essais courts et parfaitement documentés tient à une icôgraphie riche et à la large place faite à l'humour.
Bien souvent la justesse des analyses des films ou de certaines photos permet de replonger encore et encore dans tous ces instants inoubliables qui s'inscrivent à jamais dans ce qui constitue une cinéphilie et qui parfois ont émaillé notre vie.
J'apprécie particulièrement que chaque thème ne soit pas traité de façon chronologique mais suivant des chapitres reprenant une thématique.
Dans "L'amour fou", on retrouve :
L'AMOUR INVRAISEMBLABLE
- le conte de fées
- tout les sépare et pourtant...
L'AMOUR IMPOSSIBLE :
- le sans issue
- le sacrifié
- quand l'histoire devient un obstacle
L'AMOUR A MORT
- lorsque Eros côtoie Thanatos
- le vampire en mal d'amour
- le post mortem
L'ANTI-CONVENTIONNEL
- Trois plutôt que deux
- L'amour traqué
- l'onirique
Pour en savoir davantage et éventuellement vous laisser tenter, rendez vous sur le site de la collectionICI.
Encore un réalisateur qui me donne la possibilité de découvrir son dernier court métrage. Comme j'ai adoré, je vous propose de le visionner à votre tour. Ce court métrage participe au Concours Philips/Ridley Scott. On peut y reconnaître l'acteur Hichem Yacoubi qui était déjà (le complice) extraordinaire (de mon Tahar Rahim) dans "Un prophète". Il confirme ici.
William, ado très perturbé (pléonasme ?) passe sa vie sur Internet et notamment sur des forums de discussions. Il en crée un : "ados de Chelsea !" où le rejoignent bientôt 4 autres ados, deux garçons et deux filles dans le même piteux état mental que lui. Immédiatement conscient de l'ascendant qu'il possède sur les autres, William va donner à cet espace un accès limité à eux seuls. Il va réussir à faire en sorte que chacun révèle ses blessures et traumatismes. Chacun va se confier de plus en plus précisément, et par un jeu de séduction et de pouvoir, William va tout faire pourtenter de les influencer, les poussant aux extrêmités les plus dangereuses.
J'ai testé Face Book qui m'a lassée en deux mois top chrono. Donc, jamais je n'ai été tentée par Tweeter et autre Chatroom. Je sais que ça existe et ça m'indiffère grandement. Mais j'imagine assez bien (je suis de la génération Minitel :-)) les bonnes choses comme les dérives que peuvent induire le fait d'être planqué derrière un écran. Bravo donc à Nakata d'avoir réussi à matérialiser le cyber espace tel un immense couloir où chaque pièce constituerait un forum à la porte desquelles attendraient les représentants de chaque "tribu"... Bravo aussi à l'acteur principal Aaron Johnson (ex Kick Ass...) qui parvient à être à la fois la tête à claques, le traître, l'ado perdu et le sadique séduisant. Les autres jeunes de l'équipe ne déméritent pas non plus, même si le pauvre Daniel Kaluuya a le plus souvent l'air affolé et comme l'envie de s'excuser de devoir jouer les futurs pédophiles parce qu'il est fasciné par une petite fille de 11 ans !
Mais alors qu'est-ce qui ne va pas dans ce film ? Tout le reste, c'est-à-dire beaucoup et surtout la psychologie de comptoir absolument effarante étalée ici, que même Jean-Marie Gourio accoudé à son zync ne doit pas côtoyer.
La vision des adolescents est tout bonnement catastrophique, désastreuse et détestable. William est un vicelard, un pervers. Il frôle l'extase, l'orgasme et le nirvana en regardant des jeunes filmer leur propre suicide sur Internet. Eva est une bimbo sans beaucoup de cervelle dont le rêve est d'être top model, mais ses "collègues" sont cro cro vilaines avec elle. Jim vit sous antidépresseurs depuis des années et a développé de gros problèmes de communication. Emily est coincée et rêverait d'être aimée de ses affreux parents. Quant à Mo, il s'inquiète de son attirance pour la petite soeur de son meilleur ami qui ne le restera plus très longtemps !
Et qui est responsable de cette génération perdue de tarés ? Qu'est-ce qui a bien pu rendre ces jeunes aussi malades ou cons ? Pas l'abus d'Internet. Non. Ne cherchez pas trop loin... Les parents évidemment. Non que ces derniers aient renoncé à éduquer leurs enfants ni même à leur supprimer l'usage de l'ordinateur éventuellement mais simplement parce qu'ils ont autant de fromage blanc dans le citron que leurs rejetons manifestement. William est le fils d'une écrivaine célèbre (et célébrée) qui en est au huitième et dernier épisode des aventures de son super héros (si J.K. Rowling ne se reconnaît pas, il faut aussi qu'elle consulte !) à qui elle a donné le prénom de son autre fils. Du coup William et ses parents suivent une thérapie familiale complètement ahurissante. La psy annonce un jour : "je crois que tout le monde va bien à présent, on peut en rester là". Les parents ravis acquièscent ainsi que William, regard oblique et mains qui se tordent !!! Eva a trop de problèmes avec les autres futures tops qui se moquent d'elle. Jim a été abandonné par son papounet au zoo. Il ne s'en remet pas. Emily a une mère qui aurait simplement voulu un autre enfant qu'elle et ne se prive pas de le dire devant elle. Quant à Mo... on ne saura pas duquel de ses deux parents lui vient le gène de la pédophilie !
Cette vision des ados, des adultes est d'une simplicité et d'un crétinisme à pleurer ! En tout cas dans le monde vomitif de Tanaka, il y a un avenir certain pour tous les psys. C'est déjà ça.
NB : une partie du film a été tourné à Camden... quartier rock londonien que j'adore à la folie et que j'ai découvert grâce à mon Dada.
pour se mettre en jambes avant lundi prochain où j'aurai des places de cinéma à vous offrir (youpiiih), retrouvez le titre des films suivants sous les jolis petits carrés mignons comme tout !
Lou est adjoint du shérif d'une petite ville du Texas tellement sans histoire qu'il peut se promener sans son arme. Lou est vraiment le genre de type à qui on fait confiance sans hésiter. Il dit "b'jour m'ame" quand il croise une dame. Il porte des chemises blanches soigneusement repassées et est toujours impeccablement gominé. Il a une fiancée toute prête à l'épouser mais devient l'amant d'une prostituée qu'il était chargé d'exclure de la ville. Les rouages bien huilés de sa petite vie commencent à s'enrayer avec une histoire de chantage dans lequel il est impliqué. Alors que surgissent également des pans de sa jeunesse et de son enfance pas reluisants...
En jetant un oeil sur la filmographie de Michaël Winterbottom, un seul mot m'est venu sous les doigts et sur le clavier : WAOW !!! En effet, aussi éclectique que prolifique, à la fois indispensable et totalement discret (ce qui fait que j'ai un peu tendance à l'oublier quand il s'agit de faire des best of de mes préférences)... ce réalisateur est sans conteste un de mes favoris. Pas un film qui ne m'ait déçue alors qu'en regardant les titres, ça part absolument dans tous les sens ! On ne peut dire qu'il y ait un style ou une empreinte Winterbottom car romantiques, historiques, engagés, modernes ou en costumes... les films de ce réalisateur semblent offrir une mosaïque de tout ce que le cinéma propose. Jamais il ne m'a déçue et mieux encore, il me surprend sans cesse.
Ici encore il frappe fort avec ce film noir très noir à l'esthétique impeccablement chic et soignée à chaque plan. Pour nous faire entrer dans la tête d'un fou, psychopathe très très malade et réussir à nous abasourdir en nous surprenant alors que les serial killers bien dérangés de la tête prolifèrent sur les écrans noirs, il fallait le faire. Et c'est réussi, car en plus d'avoir particulièrement bichonné son ambiance années 50 très raffinée, Michaël Winterbottom (gloire à lui !!!) a choisi un acteur de 35 ans qui peut parfois en paraître 12, qui a le sourire aussi angélique que son regard peut brusquement devenir dément. Ce sinoque, schyzophrène, hyper violent c'est Casey Affleck. Acteur rare mais prodigieux dans sa façon de se vouloir discret, comme empêtré dans une gaucherie qui ressemble à de l'humilité, il capture et envahit l'écran de sa modestie et fait éclater une sauvagerie comme on en voit peu. Casey Affleck, MON Casey Affleck porte ce film sur ses timides épaules. Il semble toujours s'excuser d'être là, comme s'il marchait à reculons et déchaîne la barbarie en prenant soudainement le visage des femmes qu'il aime pour un pusching ball ! Je suis sûre que certains réalisateurs auraient offert un exctincteur à leur acteur pour en arriver au même résultat. Lou/Casey ne se sert que de ses mains et semblent tout surpris de ne pas anéantir sa partenaire au premier coup. Alors il les multiplie jusqu'à épuisement de sa victime et du spectateur. Et lui, part en sifflotant fumer un cigare.
Evidemment lorsqu'on se trouve devant le génie d'un acteur tel que Casey Affleck dont la voix de canard marmonne et mâchouille son texte avec nonchalance ajoutant encore à l'exaspération fascinante qu'il provoque, il faut tenir la route. Jessica Alba s'en sort vraiment bien, toute fragile, innocente et sincère qu'elle est, même si elle est en partie responsable de la violence qui se déchaîne. Par contre Kate Hudson vraiment pas gracieuse en plus de ne jamais être convaincante manque de tout ce que sa "rivale" propose.
Un monstre de cinéma, ça fascine parce qu'on se dit que ça ne peut exister dans la vraie vie, la toupie tourne et c'est forcément notre imagination de malade, de killer inside us qui l'invente. Donc, on est tout pardonné de trouver un film avec une pourriture de cette envergure aussi extraordinaire. Casey, je t'aime d'amour.
trouvé chezKilgorece pur moment de grâce et de rock'n'roll !
0’00 - Roxanne, Adventures of Priscilla Queen of the Desert, Gleaming the Cube, The Princess Bride, A Fish Called Wanda, Star Wars, The Wizard of Oz, Casino, Three Amigos, A Clockwork Orange
1’05 - Dolemite, Glengarry Glen Ross, Bad Santa, The Witches of Eastwick, The Big Lebowski, In Bruges, Full Metal Jacket, There Will Be Blood
2’05 - Toy Story, Casablanca, Encino Man, The Women, Predator, Army of Darkness, They Live, Uncle Buck, Big Trouble in Little China, New Jack City, Billy Madison
3’00 - Kiss Kiss Bang Bang, The Departed, Carlito’s Way, In the Loop, Glengarry Glen Ross, Stand By Me, Grosse Pointe Blank, Duck Soup, Caddyshack, Planes Trains & Automobiles
4’00 - South Park, Napoleon Dynamite, Mean Girls, The Breakfast Club, As Good as It Gets, The 6th Day, Step Brothers, O Brother Where Art Thou?, Full Metal Jacket, City Slickers, Road House, True Grit, Shot Circuit
5’00 - Raging Bull, The Usual Suspects, Snatch, Caddyshack, The Last Boy Scout, Ghostbusters, The Sandlot, As Good as It Gets
6’00 - 48 Hrs, In Bruges, Silver Streak, Glengarry Glen Ross, A Fish Called Wanda, Goodfellas, National Lampoon’s Christmas Vacation, The Mist, Trading Places
7’00 - The Warriors, Point Break, Gangs of New York, Reservoir Dogs, The Breakfast Club, The Cowboys, Full Metal Jacket, Dodgeball, Donnie Darko, Scarface, The Good the Bad and the Ugly
8’00 - Anchorman, Tropic Thunder, Sexy Beast, In the Loop, Get Shorty, Blazing Saddles, The Way of the Gun, Blade: Trinity, Clerks, The Boondock Saints, The Exorcist, What About Bob?, Weird Science
9’00 - Con Air, True Romance, In the Loop, Monty Python and the Holy Grail, Lake Placid, The Front, Gone with the Wind
La fée Morgane et Merlin L'Enchanteur n'ont pas eu le temps de voir ou de lire Harry Potter, ils sont trop occupés à essayer de se mettre minables pour être le plus grand sorcier de tous les temps. C'est la vilaine et moche Morgane qui a le dessus et qui occit Merlin. Les trois sous-fifres de Merlin sont eux aussi en bisbille, car les deux garçons Balthazar et Horvath sont amoureux de Veronica (Monica Bellucci MDR) qui préfère Balthazar. Du coup, plus personne n'est copain avec personne. Veronica se sacrifie et bouffe Morgane. Elles se retrouvent enfermées toutes les deux dans une poupée gigogne, tandis que Balthazar atterrit dans une amphore. Balthazar parcourt le monde pendant un millier d'années à la recherche du "Premier Merlinien" qui sera chargé de... chargé de... Il sera chargé, zut, z'avez qu'à y aller vous. Et puis aussi, il voudrait bien libérer sa chérie tout ça ! Du taf dans le grimoire en somme !
En 2010 (je vous épargne l'épisode 2000) il trouve (manque de bol pour nous) cette quiche de Dave censé être celui qu'il cherche vu que la bague qui ne peut appartenir qu'à l'élu s'aggripe à lui ! La preuve. Le Dave, c'est une tronche en physique mais pas une flèche en drague. Evidemment il vit avec son meilleur copain, un black obèse très con et très libidineux (est-ce que TOUS les américains ont ce genre de potes, ou c'est juste pour les films ?) qui ne sert strictement à rien et évidemment pas à être drôle même si son rôle est étudié pour, j'en suis sûre.
Après quelques hésitations à grand renfort de grimaces, répliques et pitreries dénuées de la moindre originalité donc absolument pas amusantes, Dave consent à devenir une spice de Padawan de Balthazar. Après tout, si ça peut aider à pécho ! Tout se résoud évidemment et sans la moindre surprise en 1 h 50 absolument affligeante farcie de rebondissements sans intérêt et invraisemblables et d'effets spéciaux datant des Frères Lumière. Of course (c'est pour pas répéter évidemment) en allant voir ce genre de films on est censé savoir qu'on ne va pas résoudre la quadrature du cercle ! Mais il arrive parfois qu'on y passe un bon moment.
Ici, je n'ai pu que me désoler de voir une toute jolie et talentueuse demoiselle Teresa Palmer (mix de Naomi Watts et de Scarlett Johanson) jouer les faire valoir, un ex acteur Alfred Molina continuer à creuser la tombe de sa carrière, un autre nous régaler d'une énième fantaise capillaire rendez-nous Sailor...
Mais le pire du pire n'est rien à côté d'avoir à supporter l'exécrable, déplorable, horripilant et moche Jay Baruchel ou Bachurel peu importe, ce qui relève carrément de l'héroïsme. Quel acteur désastreux ! N'y a t'il pas une sorcière bienveillante qui puisse le transformer en crapaud, en statue de sel... A TOUT JAMAIS ?
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Faites un effort pour le jeu ICI, j'ai encore simplifié !