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Sur la Route du Cinéma - Page 413

  • CRIME D'AMOUR de Alain Corneau *

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    Christine est responsable de la filiale française d'une entreprise multinationale. Sa collaboratrice la plus proche est Isabelle une jeune femme pleine de talent. Les deux femmes partagent la même passion pour leur travail qu'elles font passer avant tout. Elles s'admirent, se respectent, sont complémentaires. Entre elles deux la complicité se transforme peu à peu en ce qui pourrait ressembler à un sentiment amoureux. Mais Isabelle est jeune, peut-être encore un peu naïve, trop confiante et influençable. Christine va profiter de cette fragilité pour utiliser Isabelle. Elle se servira de ses idées, de ses compétences pour briller auprès des responsables américains et obtenir un poste qu'elle convoite. Elle ira jusqu'à "offrir" son amant à Isabelle. Mais lorsqu'elle l'humiliera en public, Isabelle, blessée, se montrera aussi machiavélique que sa supérieure.
    Il s'agit d'un polar assez classique dont l'intrigue un peu diabolique mais pas révolutionnaire (la manipulation, la séduction, le rapport dominant/dominé, on a déjà vus) permet d'installer un suspens plutôt réussi. On ne sait plus toujours qui dit vrai, qui utilise qui, qui est sincère ou pas.
    Par ailleurs une trouvaille vraiment judicieuse et originale tirait également le scénario vers le haut. Une coupable avoue le crime qu'elle a prémédité en dissimulant soigneusement des indices qui seront découverts alors qu'elle est incarcérée.
    Mais Corneau nous joue un drôle de tour en nous détaillant à deux reprises ces indices !!! Une fois en temps réel, une autre en flash-back (bleu grisâtre pour qu'on comprenne bien qu'il s'agit de flash-back, j'imagine).
    Rien n'est à reprocher à Kristin Scott Thomas, vraiment très belle, très chic, autoritaire, distinguée et brutale. Est-ce réellement une faille que découvre Isabelle et qui la rend brusquement encore plus impitoyable ? Le doute subsistera toujours quant à ses sentiments véritables grâce à sa troublante et subtile interprétation.
    Mais l'erreur colossale dont le film ne se remet pas c'est cette aberration de casting qui saute aux yeux comme un coup de pied au cul dès les premières secondes du film. Dès l'apparition de Ludivine Sagnier en chemisier rose pâle boutonnée jusqu'à la glotte et lunettes noires en écailles dix fois trop grandes pour elle, on n'y croit pas et on a envie de rire. Ensuite, la voir en "cadre supérieure" d'une grande entreprise, moulée dans ses tailleurs, juchée sur des talons aiguilles, assister à des réunions puis les diriger elle-même face à des nuées de working boys qui se laissent mener par le bout du nez... le fourire gagne. Evidemment on n'est pas toujours responsable de son physique. Ludivine Sagnier a beau avoir 30 ans, elle a la chance et la malchance d'en paraître 10 de moins, et ce ne sont pas les chignons, le rouge à lèvres et les échasses qui pourront y changer quelque chose. Elle a l'air d'une gamine déguisée en grande fille à qui on a confisqué les jouets. On s'attend à tout moment à ce qu'elle se mette à taper du pied en boudant et ronchonnant : "mais heu, arrêtez de m'embêter euh !!!"... et d'ailleurs, elle le fait, elle tape du pied dans un grand moment de désespoir que nous reverrons également deux fois... Si seulement son jeu très limité ne se limitait pas à avoir le sourcil droit constamment étiré vers le haut du front quand elle doit avoir l'air sérieux (une véritable cascade, personnellement je m'entraîne, je n'y arrive pas), et les yeux dans le vague (avec gros plans répétés sur le réveil pour nous prouver qu'elle peut tenir très très très longtemps les yeux dans le vague) quand elle doit avoir l'air triste ou contrarié !!! Il faut également la voir se dandiner, se déhancher, chalouper... Il y a longtemps que je n'avais vu une interprétation catastrophique, calamiteuse aussi pitoyable ! Est-ce du cabotinage, de l'inconscience, une direction d'acteur approximative ? Si peu de finesse, de justesse, de subtilité, d'élégance, d'intuition, de sobriété, de légéreté... finalement ça frôle peut-être le génie !

  • LEO et CLINT, CLINT et LEO

    Vous l'avez compris peut-être, entre les deux mon coeur balance... la grande nouvelle qui semble se confirmer c'est que Leo entamerait sous la direction de Clint dès la fin de cette année le tournage d'un biopic sur la vie du très controversé J. Edgar Hover créateur du F.B.I en 1945 et qui en restera le directeur jusqu'en 1972.
    Je croise les doigts de pieds (oui je sais faire !) pour qu'il n'y ait aucun démenti prochainement.
    Pour l'instant, moi je dis JOIE - BONHEUR à tous les étages.

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  • CLEVELAND CONTRE WALL STREET de Jean-Stéphane Bron *

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    Les habitants de la ville de Cleveland sont frappés depuis plusieurs années par des saisies, expulsions, ventes aux enchères de leurs maisons parce qu'ils ne parviennent plus à rembourser les crédits qu'ils ont contractés. Les quartiers défavorisés à l'Est de la ville sont particulièrement touchés car ils semblent avoir été victimes d'une vente massive de subprimes censés résoudre leurs problèmes ce qui n'a évidemment fait que les engloutir davantage compte tenu des taux de ces crédits.

    La forme et le fond de ce documentaire en forme de fiction sont intéressants. Le résultat est décevant. Le réalisateur a organisé un procès de la Ville de Cleveland contre Wall Street. Ce procès n'a jamais eu lieu mais l'originalité très séduisante du projet consiste à faire "jouer" tous les rôles par de véritables victimes de subprimes, de véritables avocats etc...

    La possibilité pour ces victimes d'obtenir un espace de parole est indéniable. Donner l'occasion aux victimes de s'exprimer, d'accord. Et alors ? 

    Moi qui pensais me perdre dans les méandres économico-banco-politico-financiers auxquels je n'aurais évidemment rien compris, me suis finalement retrouvée devant une espèce d'émission de télé réelle où l'on ne nous dit rien d'autre que les pauvres sont pauvres, les riches sont riches et de plus en plus. Le monde est cruel et injuste et Obama ne tient pas ses promesses. Chaque scène de tribunal nous dévoilant les quartiers dévastés de la ville sur une pianistique musique classique... Trop simpliste.

    Ce film a obtenu le Prix du Public au dernier Festival Paris Cinéma. Preuve qu'il plaît au public !

  • L'AMOUR FOU de Giusy Pisano

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    En octobre 2009 une nouvelle collection a paru aux Editions Armand Colin intitulée "albums cinéma". Un album m'avait été offert pour mon anniversaire, (curieusement)
    "Les hommes objets"
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    et je vous en parlais déjà ici tant ce petit ouvrage m'avait ravie. Aujourd'hui les Editions Colin m'envoient en service de presse "L'amour fou". Mais cette collection comporte déjà d'autres ouvrages :
    « Les grands pervers »
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    « les monstres »
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      « Le péplum »
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    et « Les femmes d’action »
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    Chacun est rédigé par un auteur spécialiste et reconnu. La particularité de ces essais courts et parfaitement documentés tient à une icôgraphie riche et à la large place faite à l'humour.
    Bien souvent la justesse des analyses des films ou de certaines photos permet de replonger encore et encore dans tous ces instants inoubliables qui s'inscrivent à jamais dans ce qui constitue une cinéphilie et qui parfois ont émaillé notre vie.
    J'apprécie particulièrement que chaque thème ne soit pas traité de façon chronologique mais suivant des chapitres reprenant une thématique.
     
    Dans "L'amour fou", on retrouve :
     
    L'AMOUR INVRAISEMBLABLE
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    - le conte de fées
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    - tout les sépare et pourtant...
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    L'AMOUR IMPOSSIBLE :
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    - le sans issue
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    - le sacrifié
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    - quand l'histoire devient un obstacle
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    L'AMOUR A MORT
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    - lorsque Eros côtoie Thanatos
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    - le vampire en mal d'amour
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    - le post mortem
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    L'ANTI-CONVENTIONNEL
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    - Trois plutôt que deux
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    - L'amour traqué
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    - l'onirique
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    Pour en savoir davantage et éventuellement vous laisser tenter, rendez vous sur le site de la collection ICI.

  • NO MORE TEARS de Jean-Michel Tari

    Encore un réalisateur qui me donne la possibilité de découvrir son dernier court métrage. Comme j'ai adoré, je vous propose de le visionner à votre tour. Ce court métrage participe au Concours Philips/Ridley Scott. On peut y reconnaître l'acteur Hichem Yacoubi qui était déjà (le complice) extraordinaire (de mon Tahar Rahim) dans "Un prophète". Il confirme ici.

  • CHATROOM de Hideo Nakata °°

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    William, ado très perturbé (pléonasme ?) passe sa vie sur Internet et notamment sur des forums de discussions. Il en crée un : "ados de Chelsea !" où le rejoignent bientôt 4 autres ados, deux garçons et deux filles dans le même piteux état mental que lui. Immédiatement conscient de l'ascendant qu'il possède sur les autres, William va donner à cet espace un accès limité à eux seuls. Il va réussir à faire en sorte que chacun révèle ses blessures et traumatismes. Chacun va se confier de plus en plus précisément, et par un jeu de séduction et de pouvoir, William va tout faire pour tenter de les influencer, les poussant aux extrêmités les plus dangereuses.

    J'ai testé Face Book qui m'a lassée en deux mois top chrono. Donc, jamais je n'ai été tentée par Tweeter et autre Chatroom. Je sais que ça existe et ça m'indiffère grandement. Mais j'imagine assez bien (je suis de la génération Minitel :-)) les bonnes choses comme les dérives que peuvent induire le fait d'être planqué derrière un écran. Bravo donc à Nakata d'avoir réussi à matérialiser le cyber espace tel un immense couloir où chaque pièce constituerait un forum à la porte desquelles attendraient les représentants de chaque "tribu"... Bravo aussi à l'acteur principal Aaron Johnson (ex Kick Ass...) qui parvient à être à la fois la tête à claques, le traître, l'ado perdu et le sadique séduisant. Les autres jeunes de l'équipe ne déméritent pas non plus, même si le pauvre Daniel Kaluuya a le plus souvent l'air affolé et comme l'envie de s'excuser de devoir jouer les futurs pédophiles parce qu'il est fasciné par une petite fille de 11 ans !

    Mais alors qu'est-ce qui ne va pas dans ce film ? Tout le reste, c'est-à-dire beaucoup et surtout la psychologie de comptoir absolument effarante étalée ici, que même Jean-Marie Gourio accoudé à son zync ne doit pas côtoyer.

    La vision des adolescents est tout bonnement catastrophique, désastreuse et détestable. William est un vicelard, un pervers. Il frôle l'extase, l'orgasme et le nirvana en regardant des jeunes filmer leur propre suicide sur Internet. Eva est une bimbo sans beaucoup de cervelle dont le rêve est d'être top model, mais ses "collègues" sont cro cro vilaines avec elle. Jim vit sous antidépresseurs depuis des années et a développé de gros problèmes de communication. Emily est coincée et rêverait d'être aimée de ses affreux parents. Quant à Mo, il s'inquiète de son attirance pour la petite soeur de son meilleur ami qui ne le restera plus très longtemps !

    Et qui est responsable de cette génération perdue de tarés ? Qu'est-ce qui a bien pu rendre ces jeunes aussi malades ou cons ? Pas l'abus d'Internet. Non. Ne cherchez pas trop loin... Les parents évidemment. Non que ces derniers aient renoncé à éduquer leurs enfants ni même à leur supprimer l'usage de l'ordinateur éventuellement mais simplement parce qu'ils ont autant de fromage blanc dans le citron que leurs rejetons manifestement. William est le fils d'une écrivaine célèbre  (et célébrée) qui en est au huitième et dernier épisode des aventures de son super héros (si J.K. Rowling ne se reconnaît pas, il faut aussi qu'elle consulte !) à qui elle a donné le prénom de son autre fils. Du coup William et ses parents suivent une thérapie familiale complètement ahurissante. La psy annonce un jour : "je crois que tout le monde va bien à présent, on peut en rester là". Les parents ravis acquièscent ainsi que William, regard oblique et mains qui se tordent !!! Eva a trop de problèmes avec les autres futures tops qui se moquent d'elle. Jim a été abandonné par son papounet au zoo. Il ne s'en remet pas. Emily a une mère qui aurait simplement voulu un autre enfant qu'elle et ne se prive pas de le dire devant elle. Quant à Mo... on ne saura pas duquel de ses deux parents lui vient le gène de la pédophilie !

    Cette vision des ados, des adultes est d'une simplicité et d'un crétinisme à pleurer ! En tout cas dans le monde vomitif de Tanaka, il y a un avenir certain pour tous les psys. C'est déjà ça.

    NB : une partie du film a été tourné à Camden... quartier rock londonien que j'adore à la folie et que j'ai découvert grâce à mon Dada.

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  • COMME UN LUNDI

    pour se mettre en jambes avant lundi prochain où j'aurai des places de cinéma à vous offrir (youpiiih), retrouvez le titre des films suivants sous les jolis petits carrés mignons comme tout !

    Une réponse à la fois merci.

    GAME OVER. Merci.

    1

    MENSONGES D'ETAT trouvé par marion

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    2

    LES TROIS JOURS DU CONDOR trouvé par marion

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    3

    RAISONS D'ETAT trouvé par Mister Loup

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    4

    BURN AFTER READING trouvé par Mister Loup

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    5

    SPY GAME trouvé par Marine

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     6

    AIR AMERICA trouvé par sopel

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    7

    DUPLICITY trouvé par marion

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    8

    LA RECRUE trouvé par sopel

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    9

    LA MEMOIRE DANS LA PEAU trouvé par sopel

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    THE EXPENDABLES trouvé par marion

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.

    THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom **** 

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    L'ARBRE de Julie Bertucelli ***

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    CELLULE 211 de Daniel Monzon ***

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    LE CAFE DU PONT de Manuel Poirier **

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    MES COUPS DE COEUR
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  • THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom ****

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    Lou est adjoint du shérif d'une petite ville du Texas tellement sans histoire qu'il peut se promener sans son arme. Lou est vraiment le genre de type à qui on fait confiance sans hésiter. Il dit "b'jour m'ame" quand il croise une dame. Il porte des chemises blanches soigneusement repassées et est toujours impeccablement gominé. Il a une fiancée toute prête à l'épouser mais devient l'amant d'une prostituée qu'il était chargé d'exclure de la ville. Les rouages bien huilés de sa petite vie commencent à s'enrayer avec une histoire de chantage dans lequel il est impliqué. Alors que surgissent également des pans de sa jeunesse et de son enfance pas reluisants...
    En jetant un oeil sur la filmographie de Michaël Winterbottom, un seul mot m'est venu sous les doigts et sur le clavier : WAOW !!! En effet, aussi éclectique que prolifique, à la fois indispensable et totalement discret (ce qui fait que j'ai un peu tendance à l'oublier quand il s'agit de faire des best of de mes préférences)... ce réalisateur est sans conteste un de mes favoris. Pas un film qui ne m'ait déçue alors qu'en regardant les titres, ça part absolument dans tous les sens ! On ne peut dire qu'il y ait un style ou une empreinte Winterbottom car romantiques, historiques, engagés, modernes ou en costumes... les films de ce réalisateur semblent offrir une mosaïque de tout ce que le cinéma propose. Jamais il ne m'a déçue et mieux encore, il me surprend sans cesse.

    Ici encore il frappe fort avec ce film noir très noir à l'esthétique impeccablement chic et soignée à chaque plan. Pour nous faire entrer dans la tête d'un fou, psychopathe très très malade et réussir à nous abasourdir en nous surprenant alors que les serial killers bien dérangés de la tête prolifèrent sur les écrans noirs, il fallait le faire. Et c'est réussi, car en plus d'avoir particulièrement bichonné son ambiance années 50 très raffinée, Michaël Winterbottom (gloire à lui !!!) a choisi un acteur de 35 ans qui peut parfois en paraître 12, qui a le sourire aussi angélique que son regard peut brusquement devenir dément. Ce sinoque, schyzophrène, hyper violent c'est Casey Affleck. Acteur rare mais prodigieux dans sa façon de se vouloir discret, comme empêtré dans une gaucherie qui ressemble à de l'humilité, il capture et envahit l'écran de sa modestie et fait éclater une sauvagerie comme on en voit peu. Casey Affleck, MON Casey Affleck porte ce film sur ses timides épaules. Il semble toujours s'excuser d'être là, comme s'il marchait à reculons et déchaîne la barbarie en prenant soudainement le visage des femmes qu'il aime pour un pusching ball ! Je suis sûre que certains réalisateurs auraient offert un exctincteur à leur acteur pour en arriver au même résultat. Lou/Casey ne se sert que de ses mains et semblent tout surpris de ne pas anéantir sa partenaire au premier coup. Alors il les multiplie jusqu'à épuisement de sa victime et du spectateur. Et lui, part en sifflotant fumer un cigare.

    Evidemment lorsqu'on se trouve devant le génie d'un acteur tel que Casey Affleck dont la voix de canard marmonne et mâchouille son texte avec nonchalance ajoutant encore à l'exaspération fascinante qu'il provoque, il faut tenir la route. Jessica Alba s'en sort vraiment bien, toute fragile, innocente et sincère qu'elle est, même si elle est en partie responsable de la violence qui se déchaîne. Par contre Kate Hudson vraiment pas gracieuse en plus de ne jamais être convaincante manque de tout ce que sa "rivale" propose.

    Un monstre de cinéma, ça fascine parce qu'on se dit que ça ne peut exister dans la vraie vie, la toupie tourne et c'est forcément notre imagination de malade, de killer inside us qui l'invente. Donc, on est tout pardonné de trouver un film avec une pourriture de cette envergure aussi extraordinaire. Casey, je t'aime d'amour.

    P.S. : Bill Pullman est vraiment très très bien aussi mais je suis faible et Casey m'hypnotise.

  • WTF !!! OMFG !!!

    trouvé chez Kilgore ce pur moment de grâce et de rock'n'roll !

    0’00 - Roxanne, Adventures of Priscilla Queen of the Desert, Gleaming the Cube, The Princess Bride, A Fish Called Wanda, Star Wars, The Wizard of Oz, Casino, Three Amigos, A Clockwork Orange

    1’05 - Dolemite, Glengarry Glen Ross, Bad Santa, The Witches of Eastwick, The Big Lebowski, In Bruges, Full Metal Jacket, There Will Be Blood

    2’05 - Toy Story, Casablanca, Encino Man, The Women, Predator, Army of Darkness, They Live, Uncle Buck, Big Trouble in Little China, New Jack City, Billy Madison

    3’00 - Kiss Kiss Bang Bang, The Departed, Carlito’s Way, In the Loop, Glengarry Glen Ross, Stand By Me, Grosse Pointe Blank, Duck Soup, Caddyshack, Planes Trains & Automobiles

    4’00 - South Park, Napoleon Dynamite, Mean Girls, The Breakfast Club, As Good as It Gets, The 6th Day, Step Brothers, O Brother Where Art Thou?, Full Metal Jacket, City Slickers, Road House, True Grit, Shot Circuit

    5’00 - Raging Bull, The Usual Suspects, Snatch, Caddyshack, The Last Boy Scout, Ghostbusters, The Sandlot, As Good as It Gets

    6’00 - 48 Hrs, In Bruges, Silver Streak, Glengarry Glen Ross, A Fish Called Wanda, Goodfellas, National Lampoon’s Christmas Vacation, The Mist, Trading Places

    7’00 - The Warriors, Point Break, Gangs of New York, Reservoir Dogs, The Breakfast Club, The Cowboys, Full Metal Jacket, Dodgeball, Donnie Darko, Scarface, The Good the Bad and the Ugly

    8’00 - Anchorman, Tropic Thunder, Sexy Beast, In the Loop, Get Shorty, Blazing Saddles, The Way of the Gun, Blade: Trinity, Clerks, The Boondock Saints, The Exorcist, What About Bob?, Weird Science

    9’00 - Con Air, True Romance, In the Loop, Monty Python and the Holy Grail, Lake Placid, The Front, Gone with the Wind