POETRY
de Lee Chang-Dong ***
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de Lee Chang-Dong ***
Je sais que ça ne se fait pas trop, mais je ne peux pas m'en empêcher, j'aime Claude Lelouch, enfin, son cinéma (car je ne suis pas partageuse...), depuis toujours. Bien sûr, depuis quelques années et quelques films, il m'avait un peu déçue mais je restais fidèle en souvenir du bon vieux temps. Cela dit, il avait nettement repris du service avec "Roman de gare" en 2007, sorte de thriller littéraire, qui réussissait entre autre exploit de faire de Dominique Pinon un séducteur.
Cette fois, c'est très très étrange ce qui se passe... Claude Lelouch refait quasiment à l'identique "Les uns et les autres" qui date de... je n'en reviens pas, 1981. Evidemment il y a quelques nuances et différences mais en gros, c'est la même chose. Sa caméra, étrangement peu virevoltante balaye la première partie du XXème siècle avec ses événements marquants (deux guerres mondiales, les camps de concentration, la libération, le débarquement...) et au centre, une héroïne qui tourbillonne d'amour en amour, d'homme en homme, échappe au sort réservé aux filles qui ont couché avec un allemand, traverse l'atlantique puis revient en France. C'est aussi grâce à une histoire toute en flash-backs que l'on va découvrir pourquoi Ilva dont la vie nous est contée, se retrouve au début du film dans un tribunal, accusée de meurtre.
Voici donc une fille qui ne sait pas dire non, ou plutôt qui ne sait pas dire merci, ou plutôt qui ne connaît qu'une façon de dire merci : elle couche, elle tombe amoureuse, éventuellement elle épouse ! Une drôle de fille toute simple qui chamboule tous les garçons qu'elle croise, français, allemand, américain !
Comme le dit Lelouch : "bien sûr qu'on peut aimer plusieurs fois, à condition que ce soit chaque fois un peu plus". Pourtant son Ilva, il la fait revenir à son premier amour, mais pas vraiment. Enfin bon, je ne vous raconte rien. Un film de Lelouch, c'est comme un livre, on tourne les pages, on déroule de la bobine. On se laisse emporter dès la première scène, lyrique XXL, ou on reste en dehors... et là, mieux vaut s'échapper si on n'adhère pas instantanément ! Moi, je me suis véritablement lovée dans mon fauteuil et pendant deux heures, je me suis laissée balader dans quelques décennies de cinéphilie que les films de Lelouch et les acteurs des films de Lelouch ont toujours accompagnée. Car oui, les péripéties d'Ilva finalement, on s'en cogne un peu. Ce qui compte ici c'est Lelouch, son regard, son enthousiasme, sa sincérité, son amour démesuré et communicatif du cinéma et des acteurs, la musique symphonique omniprésente, sa fidélité à certains acteurs, son don pour en découvrir d'autres auxquels on n'aurait pas pensé (Raphaël a l'air d'un ange et semble particulièrement à l'aise). Tous les excès et toute la passion de Lelouch sont dans ce film qui ressemble à un bilan. Alors bien sûr, il y a un chouya de mégalomanie (plusieurs extraits de son film Les Uns et les Autres), les scènes de camps de concentration sont ratées, voire gênantes, Liane Foly est exaspérante... mais il y a tout le reste. D'abord son incomparable direction d'acteurs, mais aussi sa façon unique de faire que la grande histoire du monde et la petite histoire des anonymes toujours se rejoignent logiquement avec tous ces hasards et ces coïncidences qu'il nous fait avaler comme des couleuvres. Mais ici, il crée un personnage qui n'est autre que lui-même, un petit garçon juif que sa maman a caché dans un cinéma à partir de 1942 pour lui éviter d'être découvert par la Gestapo. C'est ainsi que naît une passion... quand on s'intéresse de très près à ce qui se passe derrière l'écran ou dans la cabine de projection ! Et c'est émouvant de découvrir à quoi ça tient ce qu'on devient !
Des extraits de films de l'époque où se situe la plus grande partie de l'action de "Ces amours là" sont inclus dans le film car le cinéma y tient une place déterminante. Ainsi peut-on revoir des passages de "Remorques", "Le jour se lève", "Hôtel du Nord" et "Autant en emporte le vent" et avoir le plaisir de retrouver Jean Gabin, Michelle Morgan, Arletty, Louis Jouvet, Clark Gable et... Scarlett. Et lorsqu'au générique défile les dizaines et les dizaines d'acteurs qui ont fréquenté les films de Lelouch on constate qu'il ne doit manquer aucun acteur français et ça donne une sacrée fringale de cinéma.
En 1996, 7 moines ont été pris en otages puis assassinés en Algérie alors qu'ils occupaient depuis des années un monastère perché dans la montagne. La responsabilité de cette tragédie reste encore incertaine à ce jour puisque ces moines vivaient parfaitement intégrés à la population mais acceptaient également de venir en aide aux terroristes. Un climat de terreur s'empare du village et de ses environs après le massacre d'ouvriers croates par un groupe islamiste. Le quotidien du monastère est ascétique, rythmé par les différents offices religieux chantés, les repas silencieux quoique divertis par la lecture des psaumes, mais aussi très laborieux puisque chaque moine a une tache qui lui est attribuée afin de subvenir à la vie en autarcie de la communauté. Par ailleurs, l'entente est totale avec les villageois. Ainsi les moines participent activement à la vie locale, assistent à certains offices ou fêtes, aident aux travaux des champs mais mettent également à disposition des habitants un moine médecin. Lorsque les autorités locales proposent à Frère Christian de placer le Monastère sous la protection de l'armée, il refuse. Se pose alors, dans cette atmosphère de menace de plus en plus oppressante, la question des raisons de la présence de chacun dans ce pays puis des motifs de rester au risque de sa vie !
Le choix délicat et décisif du départ est donc mis aux voix selon le principe démocratique du groupe et avant de prendre une décision définitive et collective, chacun va s'interroger sur ses motivations, ses raisons mais aussi la profondeur de son engagement et donc, de sa foi.
Il semblerait que ce film doive être pris comme une vision universelle des choix et décisions d'hommes ordinaires face à une situation extraordinaire, ainsi que de ce qu'on peut être capable d'endurer par fidélité, dévouement, engagement, compassion. Sauf que ces hommes n'ont rien d'ordinaire et que leur dévouement ressemble davantage à de la dévotion, leur compassion à de l'abnégation et que je n'ai pu m'empêcher d'y voir quasiment exclusivement les dérives et exagérations de tout ce que l'engagement religieux peut produire sur les hommes et surtout les actes qui en découlent. Une pensée de Pascal (pas moi, l'autre, sans E) énoncée dans le film, résume exactement ce que je ressens en tant que mécréante athée : "Les hommes ne font jamais le mal si gaiement et si bien que quand ils le font par conviction religieuse". Et ce film le démontre encore, à part le racisme primaire voire primitif, les coupables de la barbarie ordinaire qui règne à travers la planète se réclament le plus souvent de Dieu ! Ne pouvant me détacher de cette pensée, le sacrifice insensé de ces hommes de foi me paraît aussi extravagant et incompréhensible que la haine déployée face à eux (et à la population) par les terroristes. J'ai clairement entendu que rester sur place malgré le risque de perdre la vie était un acte d'amour plus grand et plus fort que tout. Celui que chaque croyant peut ressentir pour Dieu, celui que tout religieux qui lui consacre sa vie conduit au renoncement ultime.
Que reste t'il donc ? Un très beau film indéniablement, pas facilement oubliable dont le message d'amour et l'acte sacrificiel absolument vain m'échappent totalement mais dont je ne peux nier qu'ils me rendent admirative quoique définitivement incrédule. La perfection, la sur-humanité, la part de divin qui habite ces hommes me dépassent. Tout comme toute forme d'intégrisme me fait vomir.
Le film est beau donc par ses images, même si on a peine à croire qu'il s'agisse d'un village de la fin du XXème siècle tant les conditions de vie semblent moyen âgeuses. Mais le chef de la police le crie à un moment : "c'est la colonisation française qui a réduit les chances de ce pays de se développer". Ce film est beau dans sa douceur méditative, sa lenteur contemplative, ses rapports humains tendres et chaleureux. Et puis surtout par ses acteurs qui tous semblent avoir pris le temps de ce rôle, leur métier pour un sacerdoce. C'est rien de dire qu'ils sont "habités" par leur personnage. Mais deux m'ont particulièrement éblouie. D'abord l'exquis Michaël Lonsdale qui avec sa bonhomie et une certaine candeur m'a touchée. C'est lui qui à mes yeux incarne véritablement la bonté, la compassion et semble plus que tout autre touché par la grâce qui ne l'éloigne pourtant pas des réalités de la souffrance. Et puis c'est encore lui qui a le mérite de dire les plus jolies phrases. Il faut le voir expliquer qu'il ne craint rien, pas même la mort et d'ajouter dans un demi sourire malicieux "Laissez passer l'homme libre" !!! Mais je dois dire que c'est la performance intense et angoissée d'Olivier Rabourdin qui m'a définitivement conquise. Parce que c'est lui qui hésite et résiste le plus, qu'il est le plus tourmenté, pris entre la culpabilité, la remise en question de sa foi et des doutes indescriptibles qui le font hurler de douleur la nuit seul dans sa chambre. C'est lui, le plus humain de tous je trouve et finalement celui qui me semble le plus auréolé de lumière.
Etrange choix que le "Lac des Cygnes" pour l'une des scènes (la cène !) finales, mais les gros plans insistants sur le visage de chaque protagoniste (et notamment celui d'Olivier Rabourdin justement, transfiguré), même s'ils dramatisent un peu l'issue que l'on connaît, sont un des moments vraiment inoubliables de ce film.
Avant tout, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, voici une petite explication du titre aussi mystérieux que parfaitement adapté... Submarino est une technique de torture qui consiste à enfoncer la tête d'une victime sous l'eau. Et c'est bien de cette noyade où la proie s'agite vainement pour tenter de sortir la tête de l'eau dont il est question ici. Si Thomas Vinterberg nous assénait il y a 12 ans déjà une baffe monumentale avec son "Festen" que personne n'a oublié... il nous invite cette fois à une descente aux enfers en apnée en compagnie de personnages qui sont comme aspirés dans une épouvantable et implacable spirale de lose. Il faut bien l'avouer c'est parfois à la limite du supportable tant les malheurs s'abattent les uns après les autres sur ces êtres qui tiennent bon malgré tout parce qu'ils n'ont jamais connu autre chose que le malheur et l'adversité, comme une fatalité. Et peut-être faut-il une sacrée dose de sadisme pour assister ainsi à tant de misère. C'est tout juste s'il n'apparaîtrait pas plus "normal" de s'échapper en courant de la salle pour respirer à fond et se réjouir d'être vivant, épargné !
Malgré le sordide souvent insoutenable des événements qui vont s'enchaîner, ce film s'ouvre et se clôt sur une scène, la même, d'une beauté, d'une douceur et d'une tendresse presque extravagantes. Entre les deux : l'horreur !
L'enfance de Nick et de son jeune frère n'a pas été un cadeau. Seuls avec leur mère alcoolique qui conclut régulièrement ses beuveries en frappant son aîné pour finir par s'écrouler ivre morte dans son urine, ils vont résister, serrés l'un contre l'autre. Et comme peu de choses empêchent un enfant de grandir, ils vont finalement continuer à bousiller leurs ailes d'anges fracassés au cours d'une vie qui ne va jamais les épargner. A l'âge adulte, les deux frères vont se perdre de vue et sombrer chacun dans une addiction, l'alcool pour l'un, la drogue pour l'autre. Et pourtant, s'ils sont marginaux, ils n'en sont pas des épaves pour autant car il leur restera toujours, envers et contre tout, une chose insensée, inouïe qu'ils n'ont jamais perdue même au plus profond du calvaire qu'ils endurent, leur humanité ! Une espèce de chose lumineuse, incontrôlable qui les rend absolument magnifiques et admirables, une aptitude extraordinaire à la compassion, à prendre soin les uns des autres et surtout, surtout à tenter coûte que coûte de protéger l'enfance, tous les enfants ! Il faut dire que Nick et son frère sont hantés par le souvenir d'un événement qu'aucune mémoire ne doit être capable d'effacer, qui les a traumatisés à tout jamais et accablés de culpabilité. Le genre de choc qui cloue le spectateur au fauteuil comme le coup de poing de "Festen"...
Les deux frères se retrouveront finalement dans l'endroit le plus improbable qui soit, mais avant ces retrouvailles où l'on aimerait pouvoir traverser l'écran pour leur permettre et les aider à se jeter dans les bras l'un de l'autre, il faut assister à tous les mauvais choix dont certains conduiront à de véritables tragédies, les mauvaises décisions, les renoncements qu'ils vont faire, les doutes, les hésitations.
Implacable et radical "Submarino" choque et bouleverse. Il est sombre et dur, rarement lumineux mais oserai-je dire qu'une timide lueur d'espoir naît dans la rencontre avec un enfant triste à qui l'on dit "je t'expliquerai bientôt pourquoi tu t'appelles Martin" ? Les flash-backs, qu'on ne voit pas arriver sont d'une subtilité admirable et donnent à ce film une construction particulièrement réussie alors que tout laissait à penser au départ qu'il était réalisé de façon linéaire.
Quant à l'interprétation, elle est magistrale. Dominée en particulier par le jeune Sebastian Bull Sarning, absolument époustouflant dans le rôle de Nick enfant, par Jakob Cedergren, magnifique, véritable bloc massif de douleur parfois mutique, capable de se broyer une main lorsqu'il ne trouve pas ses mots mais aussi du plus caressant des regards sur celle qu'il a aimée, et Peter Plaugborg, le frère de Nick, sorte de mort-vivant, brisé par l'angoisse de mal s'occuper de son fils et qui porte sa détresse dans son regard. Un film pas facile donc, vous êtes prévenus.
grâce à Florian de CinéFriends pour
le film de Xavier Beauvois sorti le 8 septembre.
C'est reparti mes Kikis. Vous devez trouver le titre du film d'après le morceau d'affiche ci-dessous. Les règles sont toujours les mêmes et en ce début d'année (scolaire) je serai intraitable :
- une seule réponse à la fois par personne,
- attendre que j'ai validé la réponse avant de rejouer,
- si vous êtes l'un des heureux gagnants... attendez que les 5 gagnants aient été trouvés pour rejouer...
LES GAGNANTS SONT : Yohan, Gaël, Sopel, Mister Loup et Marion.
Vous êtes vraiment toujours aussi forts. GAME OVER. merci.
1
LA NATIVITE trouvé par Mister Loup
2
LE JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE trouvé par Marion
3
LE CRIME DU PERE AMARO trouvé par sopel
4
LA MESSE EST FINIE trouvé par Nico
5 INTOLERANCE trouvé par sopel
6
STIGMATA trouvé par Nico
7
ADAM'S APPLES trouvé par Fabian
8
THE MAGDALENE SISTERS trouvé par Gaël
9
UN POISON VIOLENT trouvé par Yohan
10
JESUS DE MONTREAL trouvé par Mister Loup
Synopsis : Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…
Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.
Oui je sais, annoncé comme ça, sans préavis ça peut être violent ! Je m'excuse auprès des âmes sensibles qui viennent chercher ici leur bonheur quotidien mais qui trouveront néanmoins la route ouverte pour laisser leurs commentaires, mais sans obtenir de réponses de ma part (je sais, c'est cruel !)...
Si pour vous les vacances ne sont déjà plus qu'un merveilleux souvenir, en ce qui me concerne elles commencent aujourd'hui et j'avoue que quelques jours supplémentaires et ce n'est plus à genoux que je m'y rendais mais en rampant tel le mollusque inverterbré accablé de fatigue et de haine de l'espèce humaine que je suis devenue...
Cela dit je ne suis pas une ingrate et je vous laisse en bonne compagnie puisque vous pouvez découvrir ci-dessous, 7 cro-vilains parmi les nombreux qui ont sévi sur les écrans. C'est Fred (la cinégirl aux velus) qui m'en a inspiré l'idée et l'envie qui lui avaient été elles-mêmes sussurées par la Pellicule Brûle. Bien sûr il me paraît quasi infaisable d'égaler la proposition de Marc Shift qui place "le dos d'Adolph Hitler" en tête des malfaisants !!! mais quand même, question gangrénés de la tête, il y a ce qu'il faut sur l'écran noir de nos nuits blanches.
Les tauliers de la Pellicule qui m'ont tout l'air de ne pas être des moitiés de rigolos, proposent donc de réaliser un Top 7 (dites le tout haut, vous verrez, ce sont des marrants ces mecs là) des pires pourris de cinéma, et la Fred pousse le vice jusqu'à souhaiter qu'il n'y ait pas de doublons... c'est-à-dire qu'il ne faut pas citer un mauvais qu'un autre aurait déjà cité ! Non, mais ho, et puis quoi encore !!!
Voici donc mon TOP7AMOI.
N'ayant pas réussi à les classer par ordre de pourrissage... du plus au moins ou réciproquement... je vous les livre donc brut de décoffrage par ordre d'apparition dans nos salles (du plus récent au plus ancien) ce qui permet à MON Casey d'être en tête de gondole (si je suis pas trop maligne moi alors !).
Casey Affleck /Lou Ford dans The Killer Inside me
Lou est un garçon très propre sur lui à qui la maman a oublié d’expliquer qu’il ne fallait pas passer ses nerfs sur le visage des filles en les prenant pour des punching balls jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce qui est beaucoup moins rapide qu’avec un objet contondant (style tronçonneuse ou hache à la mode Patrick Bateman). Car oui, Lou n’utilise que ses mains pour réduire les filles en bouillie. Et il le fait contraint et forcé par les circonstances avec un sourire d’ange déchu et en s’excusant au préalable. Faute avouée est à moitié pardonnée non ?
Gollum/Andy Serkis dans le Seigneur des Anneaux
Après avoir tué son cousin Déagol pour s'emparer d'un anneau mystérieux trouvé par hasard, le hobbit Sméagol se prend de passion pour cet anneau maléfique au contact duquel il se transforme peu à peu en un monstre quasi immortel qui se dégrade au fil des siècles. La perte de l'anneau fait de lui une pauvre créature errant à travers la Terre du Milieu prête à toutes les traîtrises pour retrouver son "précieux".
Norman Bates/Antony Hopkins Perkins dans Psychose
Norman Bates est un très gentil garçon perturbé et taciturne qui vit seul avec sa maman qu'il aime dans un motel inquiétant que tout humain normalement constitué devrait s'empresser de fuir, surtout si cet humain est une jeune femme seule. Mais si ça se passait comme ça, il n'y aurait pas de film et nous ne pourrions pénétrer le cerveau malade et schyzophrène de Norman et vivre les scènes les plus traumatisantes qu'il soit permis de voir au cinéma.
Edit de dernière minute : les voies Haut et Fortiches étant capricieuses ces temps ci... et bien qu'ayant enregistré à plusieurs reprises ma looooooooongue note... elle a finalement disparu en partie, Mon Topsept s'est donc par désenchantement transformé en un Top 3... Je sais bien que ça n'a plus trop d'allure mais je n'ai ni le temps ni la patience de recommencer tout mon laïus... sachez que mes autres pourris étaient :
John Doe/Kevin Spacey
Patrick Bateman/Christian Bale
Nicole Horner/Simone Signoret
Commode/Joachin Phoenix
Tant pis.
Bye bye donc. Ne lâchez rien, soyez fidèles et allez au cinéma, vous me raconterez !
7 août 1943 - 29 août 2010
Je regarde son étonnante filmographie et je m'aperçois qu'à part le premier, j'ai vu tous ses films et même si ceux de 2005 et (hélas !) 2010 ont été pour moi les moins réussis, il aura été l'un de ceux qui marquent à jamais une vie de cinéphile.
Et s'il fallait n'en choisir et n'en retenir qu'un, ce serait, sans aucune hésitation celui-ci, pour son sujet audacieux, sa musique éblouissante, sa réalisation étourdissante et Guillaume... pour toujours.
pour le film
Pour gagner, vous n'avez qu'à me dire à qui appartiennent ces jolies quenottes.
UNE SEULE REPONSE PAR PERSONNE. ATTENDEZ D'AVOIR LA REPONSE POUR RETENTER VOTRE CHANCE. MERCI.
LES GAGNANTS SONT : Nanou, sopel, Mister Loup, Dom et sternelle.
GAME OVER.
1
GARY OLDMAN trouvé par sopel
2
KLAUS KINSKI trouvé par nanou22
3
ROBERT PATTINSON trouvé par Pashmina
4
GERARD MDR BUTLER trouvé par Dom
5
Blood trouvé par marion
6
CATHERINE DENEUVE trouvé par Mister Loup
7
TOM CRUISE trouvé par sternelle
8
KATE BECKINSALE trouvé par Dom
9
CHRISTOPHER LEE trouvé par sopel
10
DANNY HUSTON trouvé par Domi
Synopsis du film Vampires : Une chaîne de télévision est contactée par une communauté de vampires belges pour un reportage. Après quelques essais manqués (qui coûtent la vie aux reporters envoyés sur place), une équipe parvient à pénétrer le quotidien de la famille de Georges Saint-Germain, sa femme Bertha, Samson son fils incapable et sa fille Grace en pleine crise d’adolescence. Une famille normale quoi.
Et si vous voulez tout connaître sur vos vampires préférés au cinéma, rendez-vous ICI pour retrouver les meilleurs.
Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.
LA RIVIERE TUMEN de Zhang Lu***
LE BRUIT DES GLACONS de Bertrand Blier **
600 KILOS D'OR PUR de Eric Besnard **
D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE de Isabelle Czajka **
JOSEPH ET LA FILLE de Xavier de Choudens *
Une fois n'est pas coutume, c'est au théâtre que je me suis rendue vendredi soir. Et pas n'importe lequel puisque le Théâtre du Peuple à Bussang créé en 1895 par Maurice Pottecher et classé monument historique depuis 1975 est un endroit unique en France. Il est construit entièrement en bois et la voûte au plafond forme un navire retourné. Chaque spectacle a la possibilité à un moment donné de supprimer le fond de la scène qui s'ouvre alors sur la forêt vosgienne.
Chaque été (il est donc trop tard pour cette année :-( ) deux spectacles sont proposés, un l'après-midi et un le soir dont le point commun est sans conteste l'originalité. Si vous passez dans la région, n'hésitez pas à visiter ce lieu unique vraiment fascinant et pour le moment, vous pouvez toujours vous rendre sur le site ICI.
J'ai donc pu voir "Le gros, la vache et le mainate" une opérette barge de Pierre Gillois mise en scène par Bernard Ménez.
Et je peux dire qu'on n'a pas été trompés sur la marchandise, car barge, ça l'est, bel et bien ! Ecoutez ça : deux hommes vivent ensemble et s'aiment. L'un d'eux attend un enfant. Ils décorent la chambre du futur bébé, reçoivent la visite de deux de leurs vieilles tantes irascibles qui se chamaillent sans cesse et vont s'installer chez eux en attendant la naissance ! ça n'a l'air de rien peut-être mais sachez aussi que tous les rôles sont tenus par des hommes, qu'il y a un pianiste (le très talentueux Laurian Daire) sur la scène, que les numéros chantés sont drôles et dynamiques, que l'auteur de la pièce (également comédien) n'hésite pas à venir sur scène pour modifier à sa convenance tel dialogue ou telle situation, qu'une scène peut être interrompue au bon vouloir d'un comédien qui n'apprécie pas son monologue, que les portraits au mur peuvent se mettre à chanter, et tout ce bazar est agrémenté de trois strip-teases (qui finissent en nu intégral comme dit Charles !) grâce au très gracieux Luca Oldani qui sera tour à tour pompier, facteur ou ambulancier...
La fantaisie et la cocasserie ne sont pas les seuls atouts de la pièce qui, il faut bien insister, n'est pas à mettre entre toutes les oreilles et devant tous les yeux. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur n'a pas fait dans la dentelle et le côté provoc' ou franchement "trash" par moments peut en heurter certains. De vieilles tantes libidineuses, un bébé maltraité, la mort dont on se moque, un échange vraiment politiquement incorrect sur les "pauvres" sont autant de sujets qui font grincer quelques dents.
J'avoue que moi, j'ai ri, beaucoup !
Luca Oldani et Pierre Gillois.
Au casting de cette folie, deux "vieilles" gloires de la Comédie Française et du théâtre, Pierre Vial et Jean-Paul Muel absolument délirants, l'auteur lui-même Pierre Gillois, Bernard Ménez et le très charmant Luca Oldani, le plus souvent sans vêtement pour le régal des yeux.
Un petit aperçu :
Et pour ceux que ça tente, Mister Loup a trouvé les dates et lieux de la (petite) tournée :
- Mulhouse, 13 et 14 octobre 2010, La Filature
- Alès, du 19 au 21 octobre 2010, Le Cratère
- Liège, du 7 au 11 décembre 2010, Théâtre de la Place.
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Mais j'avoue que la découverte du comédien surdoué qu'est Olivier Martin-Salvan est ce qui m'a le plus enchantée. D'ailleurs je me suis immédiatement procurée le DVD de son spectacle que j'ai regardé hier. Il s'agit de "Ô Carmen" un opéra clownesque. Seul en scène, accompagné du pianiste Aurélien Richard, il interprète tous les rôles avec une fougue et un talent inouïs en mélangeant l'art lyrique, le burlesque et la pantomime. Je suis fan.