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Sur la Route du Cinéma - Page 415

  • MOON de Duncan Jones ****

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    La Terre a trouvé un remède à ses problèmes de ressources énergétiques. La Lune lui fournit dorénavant de quoi alimenter ses énergies. Pour cela l'entreprise Lunar a implanté une station lunaire répondant au doux nom de Selene. Pour gérer l'extraction de l'hélium 3 un homme reste  sur place pendant 3 ans avant d'être remplacé par un autre. Sam Bell n'en a plus que pour deux semaines avant que sa mission et son contrat s'achèvent et qu'il puisse enfin retrouver sa femme et sa fille. Mais alors qu'il ne lui reste plus que quelques jours à tenir, que la solitude et l'éloignement des siens le font de plus en plus souffrir, il est victime d'un accident qui l'oblige à rester à l'infirmerie sous la haute surveillance de Gerty, l'Intelligence Artificielle chargée de superviser le bon déroulement de la mission. La santé et l'état psychique de Sam se dégradent obligeant la société Lunar à envoyer une équipe sur place pour le ramener...
     
    Je fais partie des rares privilégiés qui ont eu le bonheur de voir ce film en salle. Il était programmé en clôture du dernier Festival International du Premier Film d'Annonay (ne vous inquiétez pas je vous reparlerai du Festival en temps et en heure !) en février dernier. A l'époque une sortie était envisagée. Hélas, les voies de la distribution étant parfois plus impénétrables que celles du seigneur, "Moon" est resté dans les cartons, ne bénéficiant que d'une sortie en DVD. J'ai donc revu hier ce moment d'extase et comme je le disais à l'époque ce film est fantastique à plus d'un titre.
     
    Il s'agit en effet d'un premier film de science fiction genre particulièrement délicat et qui engloutit la plupart du temps des budgets pharaoniques. "Moon" est la preuve qu'on peut faire de l'excellence sans faire dégoûliner le pognon sur l'écran. Je ne ferai pas l'affront de dire que Duncan Jones a bricolé son film au fond de son jardin car ses décors, intérieurs comme extérieurs sont d'une beauté à tomber, mais il est évident qu'on ne croule pas sous les effets spéciaux ou pas. "Moon" ne peut que ravir les amateurs du genre mais pas uniquement car il est d'une qualité exceptionnelle tant sur le plan du scenario, de la réalisation que de l'interprétation sans oublier la musique enivrante, obsédante.
     
    Ce film avait selon moi toutes les caractéristiques pour devenir culte car depuis "2001..." et "Solaris" qu'on ne peut s'empêcher d'évoquer ici, jamais un film d'anticipation n'avait atteint ce niveau d'excellence et c'est vraiment avec fermeté que je vous engage à vous procurer le DVD. Comme tout grand film qui cache ses secrets, celui-ci ne peut se satisfaire d'une seule vision et même s'il est difficile d'en parler sans trop en dire, la révélation est faite à peu près au milieu du film avec une simplicité vraiment déconcertante.
     
    Dès la divulgation du secret, on passe au second niveau de perception et de résolution. Comment Sam va t'il se sortir de ce guêpier ? Gertie la "voix" (celle de Kevin Spacey en VO) qui évoque évidemment celle de HAL ou CARL de "2001...", mielleuse, doucereuse nous fait toujours osciller entre inquiétude et apaisement. Faut-il se méfier de Gertie qui se met à éluder les questions, qui a des conversations confidentielles avec la Terre ou s'en remettre à ses propos rassurants ?
     
    Absolument seul dans sa station lunaire comme à l'écran, l'acteur prodigieux qu'est Sam Rockwell (pas uniquement dans ce film mais chaque fois qu'il est devant une caméra) ne s'adresse qu'à un ordinateur qui a une petite bouille de "smiley" et à un écran où les messages de sa femme lui parviennent sans qu'il puisse communiquer en direct ! Son interprétation est une performance qui aurait dû le propulser au premier rang. Le voir si sûr de lui d'abord, puis douter, se dégrader, réagir alors qu'il n'a jamais personne en face de lui tient de la prouesse.
     
    La fin du film, renversante, écoeurante laisse peu d'espoir quant à l'évolution de l'espèce humaine...

  • AIR DOLL de Hirokazu Kore-Eda ****

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    Nozomi est une jolie poupée en plastique. Elle partage la vie d'un homme qui vit dans un appartement d'une triste ruelle de Tokyo. Il lui parle et en prend grand soin, lui fait prendre des bains, lui lave soigneusement les cheveux, la parfume, l'habille, et le soir lui fait l'amour en s'extasiant sur sa beauté. Chaque matin, il la laisse seule mais un jour Nozomi s'anime peu à peu, prend vie et part à la découverte de la ville mais aussi des autres. Elle va donc en conséquence expérimenter tous les malheurs et tous les bonheurs d'avoir un coeur, d'éprouver des sentiments, d'avoir des états d'âme, des émotions, des douleurs, des regrets. Tous les vertiges de l'amour, à en crever l'oreiller.
     
     
    Le cinéma c'est de l'émotion disait Godard. Et ce genre de film sur le fil, inclassable, incomparable en est empli à rabord. Pour parler de l'ultramoderne solitude au coeur des grandes villes en particulier et sans doute du monde en général, Kore-Eda qui n'a pas son pareil pour nous étreindre le coeur (voir "Nobody knows" et "Still Walking") choisi un personnage improbable. Une poupée vide incarnée par une actrice stupéfiante qui prend peu à peu vie et douleurs sous nos yeux.
     
     
    Au hasard de ses déambulations diurnes d'automate, Nozomi trouve un emploi dans un magasin de location de DVD. Idée lumineuse parmi tant d'autres qui explore la cinéphilie du réalisateur et nous force à reconnaître les jaquettes de films connus. Elle n'y connaît rien en cinéma mais aidée de son charmant collègue Junichi, et grâce à son cerveau tout neuf qui va absorber mille connaissances, elle en saura bientôt long sur les films sans même les avoir vus. En se coupant accidentellement l'avant bras Nozomi va se "dégonfler" sous les yeux de Junichi. Abattu par une blessure (plus intérieure), un peu absent jusque là à ce qui l'entoure, il ne se montre pas surpris de devoir lui insuffler de l'air pour la ramener à la vie. Il aura la maladresse d'avouer à Nozomi que lui aussi, comme beaucoup d'humains sur terre, est "vide", tout comme elle. Nozomi trouve tout cela bien compliqué. Leurs secrets, leurs ressemblances et leurs solitudes vont les rapprocher et les unir. L'un devenant le guide de l'autre. L'érotisme insolite qui en découle et les lie l'un à l'autre crée une étrange relation de soumission. La fille incomplète et fragile se considère comme un erzatz dont il peut disposer à sa guise, et le garçon est conscient de son pouvoir infini de lui rendre la vie par son souffle. Cela donne lieu à des scènes inhabituelles et délicates à la fois amusantes et poignantes.
     
     
    Parfois drôle, parfois lumineux, souvent sombre, on suit au travers du regard enfantin tantôt émerveillé tantôt épouvanté, le parcours furtif et totalement désenchanté de Nozomi la poupée humaine. A noter ce beau moment plein de grâce et de douceur où Nozomi soulève le morceau de scotch que Junichi a collé sur son bras blessé et par où elle peut respirer le souffle de son amant...
     
     
    L'art du réalisateur est léger, délicat. La route de son incroyable héroïne croise celles d'un vieillard philosophe, abandonné, sous respirateur artificiel et qui continue à fumer, d'une femme d'âge mûr qui ne parvient pas à se résoudre à vieillir, d'une petite fille sans maman qui fera subir un sort implacable à sa poupée... Tous crèvent de solitude.  Le charme de ce film qui opère et se prolonge bien longtemps après la fin de la projection est terriblement envoûtant. Il nous laisse effondré devant la noirceur du destin de Nozomi d'autant plus terrible qu'il semble banal.
     
     
    Un cinéma aussi triste et aussi beau me comble.

  • LE GREENBOY AND THE DIRTY GIRL de Jérôme Genevray

    Ce réalisateur (que je ne connais pas) est en train de préparer son premier long métrage qu'il va tourner à l'automne. Mais avant cela, il vient de terminer (sans budget)  "Le Greenboy and The Dirty Girl", un court avec Alysson Paradis et un super-normal-héros-écolo dans Paris.
    Fan de comics, il a depuis longtemps envie de rendre un hommage au genre. La musique a été composée par Emmanuel D'orlando (le compositeur de "L'autre monde") et par le groupe We are enfant terrible.

    Comme il a été très gentil et s'est fendu de quelques amabilités à propos de mon blog, j'ai décidé de vous présenter ce GreenBoy. Comme je le lui ai dit, il n'y a pas de quoi se rouler par terre, mais un Super Non Héros aussi peu glamour qui s'occupe de tri sélectif, j'aime bien. C'est original et j'ai noté de belles idées, de belles images, de beaux cadrages et UN bel effet spécial... alors pourquoi se priver de 3 minutes de sourire ?

     

    Et profitez de votre passage pour aller terminer le jeu ICI.

  • PHENOMENES PARANORMAUX de Olatunde Osunsanmi °

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    Nome est une ville où l'on ne peut accéder en voiture. Il faut prendre l'avion. Même si on ne comprendra jamais l'utilité et l'intérêt de cette scène, Mila Jovovitch est aux commandes d'un avion. C'est sans doute là le premier phénomène paranormal du film.
    Nome est donc une ville isolée du monde. D'ailleurs elle se situe en Alaska, ce qui n'est pas peu dire. Mais ce n'est pas sa seule particularité. Depuis les années 60 elle est le théâtre de bien des mystères. Meurtres, suicides, disparitions inexpliqués surviennent régulièrement et c'est de la plus étrange et balourde des façons que le réalisateur entreprend de nous évoquer l'histoire authentique de ces rencontres du quatrième type. Pour les béotiens qui en seraient restés à ceci, sachez que la rencontre du quatrième type ne signifie pas nymphomanie galopante mais enlèvement par des E.T.
    Monsieur Olatunde Osunsanmi (c'est le nom du réalisateur, je l'ai appris par coeur pour vous épater) fait donc cette chose étrange de nous raconter une histoire vraie avec des vrais acteurs... oui bon d'accord y'a Mila, mais ya aussi Will Patton et Elias Koteas, c'est la preuve... Jusque là vous me direz, où est l'embrouille ? Bougez pas, j'y viens. Donc, non content de faire interpréter des personnages réels par des acteurs (ce qui vous en conviendrez n'a rien d'exceptionnel !), Msieur O.O. a l'idée sotte et grenue d'insérer à l'intérieur du film de fausses vraies interviews des VRAIS personnages mais interprétés par des acteurs aussi, mais pas connus et avec des boutons dans la figure pour faire plus vrai, enfin plus faux... bref, vous comprenez. En tout cas, moi c'est comme ça que j'explique la chose. Parfois aussi, souvent je devrais dire, il utilise le procédé dit du "split screen" (l'écran est alors divisé en deux, trois ou quatre parties...) qui se révèle ici aussi lourdaud qu'inutile.
    Il est donc question d'une spychologue, Abigail Tyler... personnellement je lui confierai pas ma matière grise à étudier, vu que la fille vient de perdre son mari sauvagement assassiné (ou suicidé va savoir) dans son sommeil alors qu'elle était au lit avec lui justement et que par contrecoup sa fille est devenue aveugle de contrariété et son fils fort désagréable avec plein de reproches dans sa bouche d'ado ! Par ailleurs, comme si ça suffisait pas qu'elle soit bien perturbée de la vie privée, dès qu'un patient lui raconte ses cauchemars avec des chouettes et tout ça, elle a l'air encore plus inquiète et effrayée que le pauvre bougre qui accepte quand même de se faire hypnotiser par cette foldingue.
    Bref, en un mot comme en cent, des gens viennent dire à la psy qu'ils se réveillent toutes les nuits vers 3 h 33 à cause d'une satanée chouette qui fait rien qu'à les regarder dans le blanc de l'oeil et que même pas elle baisse les yeux, et qu'ensuite la porte s'ouvre et que là... "oh... non... c'est pas poss... non... mais... euh... haaaaaaaaaaaaaaa !!!... j'ai peur.... maman... non, pas ça"... Là, Abigail dit "à trois tu dors... à un tu te réveilles... et tu me racontes tout ce que tu as vu". Sauf qu'après la séance d'hypnose les gens i rentrent chez eux tout véner, ils flinguent tout ce qui remue, la femme, les moutards, la grand-mère, le chien (bon j'extrapole un peu mais tant pis !). Ensuite le shérif qu'est un mec à qui on ne la fait pas se fâche tout rouge et dit à Abi qu'elle est responsable de tout le bousin. Et tu as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi et patin couffin.
    Et nous, de l'autre côté de l'écran on s'en fout puissance 12, on est juste un peu secoué quand, faute d'arguments et d'événements le réalisateur nous balance tout à coup les tambours du Bronx direct dans le conduit, ça réveille ! Et puis, un quart d'heure (à peu près) avant la fin du film, y'a un guss qui vient parler un sabir sumérien (la langue qui était parlée 4 000 ans avant J.C.) dans les magnétophones, mais comme le magnéto Serge est en mauvais état, on comprend qu'un mot sur quatre et pour occuper les spectateurs y'a des pointillés sur l'écran qu'il faut remplir avec les mots qu'on veut (moi, c'est comme ça que j'ai compris le jeu). En résumé, O.O. est un réalisateur qui veut qu'on fasse tout le boulot à sa place, Mila est une actrice qui ouvre des grands yeux et tord sa bouche, Elias Koteas et Will Patton cachetonnent pour payer leurs impôts et nous on perd notre temps avec des bondieuseries gnangnans.

  • UN TITRE DE FILM A TROUVER

    c'est simple comme tout et ça fait commencer la semaine de bonne humeur ! Je sais que c'est flou, c'est fait exprès gros malins.

    Une réponse à la fois, merci.

    GAME OVER

    1

    THIS IS IT trouvé par Martin K

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    2

    NASHVILLE LADY trouvé par marion

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    3

    JEAN-PHILIPPE trouvé par marion

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    4

    CRAZY HEART trouvé par Martin K

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    5

    I'M NOT THERE trouvé par Dom

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    6

    MAMMA MIA trouvé par Alicia

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    7

    GAINSBOURG, UNE VIE HEROÏQUE trouvé par Foxart

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    8
    SOEUR SOURIRE trouvé par marion
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    9

    TINA trouvé par Fred

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    10

    PODIUM trouvé par sopel

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur les titres pour retrouver mes articles.

    YO, TAMBIEN de Álvaro Pastor y Antonio Naharro ***

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  • SHREK 4 - IL ETAIT UNE FIN de Mike Mitchell **

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    Shrek s'ennuie ferme dans son marais putride. Le rôle et la vie trop routiniers de mari aimant et de papa gâteau finissent par le lasser. Le jour du premier anniversaire de ses trois rejetons où tous ses amis sont réunis, il quitte la fête excédé et se montre odieux avec Fiona. Ce qu'il voudrait c'est redevenir l'ogre craint de tous qu'il a été. Justement il croise la route du lutin Tracassin qui lui donne l'occasion de réaliser son voeu le plus cher. Shrek signe donc un contrat avec le sournois sans trop se préoccuper d'en comprendre toutes les clauses. De retour dans un pays où il fait régner la terreur pour son plus grand bonheur, Shrek va devoir reconquérir ses amis, son amour mais aussi combattre de vilaines sorcières et  le Royaume de TropTropLointain devenu une dictature aux mains de l'infâme Tracassin.
    Comme pour Toy Story récemment, ce qui manque le plus irrémédiablement et très logiquement, c'est l'effet de surprise du premier épisode où l'on découvrait un univers, des personnages et l'histoire assez audacieuse d'un héros original et anti-conformiste qui réussissait l'exploit de sauver et de libérer une belle princesse. Et ce, malgré sa laideur et sa puanteur ! Cela dit, retrouver Shrek pour une dernière fois (si le titre tient sa promesse) même dans une aventure sans beaucoup de surprise, n'est pas désagréable du tout. Et puis, il y a même une scène copiée/collée sur une scène d'"Autant en emporte le vent"...

  • NIGHT AND DAY de James Mangold **

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    June croise Roy dans un aéroport. Plus exactement, elle le percute... car June est toujours dans le cirage et se cogne souvent. En fait leur rencontre n'a rien de fortuit et Roy en a profité pour dissimuler un mystérieux et très précieux objet dans les bagages de June. Ils se retrouvent dans le même avion et alors que June croit avoir enfin trouvé sur un coup de foudre l'homme de sa vie, Roy, poursuivi, traqué va devoir mettre les bouchées doubles pour sauver sa propre vie et protéger celle de June désormais liée à lui.
    L'argument n'a ni queue ni beaucoup plus de tête mais on s'en fiche un peu, beaucoup. Il s'agit là de la comédie sentimentale pyrotechnique de l'année ou au moins de l'été et les deux acteurs stars aux sourires à 56 dents ultra white ne ménagent pas leur peine et leurs cabrioles pour ne pas nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Outre leur râtelier et leur forme olympique, Tom et Cameron nous laissent admirer leurs bustes irréprochables, leurs muscles huilés et profiter de leur humour. Cameron, cte grande gigue aux yeux bleu des mers du sud joue les garçons manqués et les filles romantiques avec euphorie et Tom en mode séducteur conquérant déploie tous ses talents comiques et réussit sans en faire des tonnes son grand numéro de charme.
    Dommage que les meilleures répliques se trouvent dans la bande-annonce. Ma préférée reste la désormais célèbre : "faut vous hydrater".

  • L'ÂGE DE RAISON de Yann Samuell °

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    Margaret est une working girl accomplie, wonderbra et dents qui rayent le parquet inclus ! Elle partage sa vie et son travail avec un working boy anglais qui pense comme elle que vie réussie, poésie et harmonie riment avec profit, boni et tutti frutti. Le jour de ses 40 ans, un vieux notaire vient lui apporter les lettres qu'elle s'était écrite à l'âge de raison de 7 ans. A croire qu'elle ne se faisait déjà pas confiance à l'époque puisque ces lettres ont pour but de lui remettre l'horloge biologique à l'heure au cas ou elle se serait perdue et ne serait pas devenue la princesse, l'exploratrice intergalactique ou la chasseuse de baleines qu'elle s'était promise d'être. Margaret s'appelle en fait Marguerite (parce que sa maman aimait les fleurs... elle ne devait pas savoir que ces fleurs sentent le pipi) et a décidé entre temps de ne plus jamais penser à son enfance qui n'a pas été rose bonbon tous les jours. Papa est parti et maman a essayé de lui cacher ainsi qu'à son petit frère que dans la vie, il y a des vilains huissiers qui emportent la télé mais que c'est pas trop grave si on a mis des assiettes de côté. Margaret avait un ami aussi, Philibert et ils se sont promis de s'aimer toujours, de se retrouver au casou ainsi que le trésor qu'ils ont enterré ! Margaret/guerite va d'abord résister puis se laisser séduire par le doux parfum d'enfance au chocolat que ses courriers colorés exalent...
     
    Mais qu'est-ce que c'est que ce machin ? Et à qui est-il destiné ? Mystère ! Quelles couleuvres le réalisateur essaie t'il de nous faire avaler ? Peut-être veut-il prouver à ces cinq enfants auxquels ce film est dédié pauvres gosses qu'il ne s'opposera pas à leurs rêves de princesses et de pilotes de courses ! Alors pourquoi mais pourquoi ce film censé nous faire prendre un bon bain de revenez-y, tenter nous aider à faire ressurgir l'enfant qui sommeille en chacun de nous est-il aussi agaçant, bête et dénué de toute nostalgie ? Pourquoi aussi tenter de nous faire gober qu'une fille qui mène trois conversations de front, traite ses subalternes comme des esclaves, court sans cesse entre les avions et les voitures de location pour honorer ses rendez-vous à tous les coins de la planète, souhaite être Calife à la place du Calife, parle 36 langues au moins... devient par l'opération du saint d'esprit une mère Teresa préoccupée d'humanitaire ?
    Et je ne parle même pas des scènes totalement incongrues telles celle où Marguerite court avec sa robe de soirée ("j'ai pris une taille 36, je vais encore être en apnée toute la soirée"...) sous une pluie battante et se rend au dîner complètement dégoulinante, celle où elle court (encore) avec ses talons aiguilles à contre sens sur un escalator, sans parler non plus (non, je n'en parle pas) de celle, summum de la niaiserie incompréhensible où elle casse des piles d'assiettes avec son chéri pour simuler une scène de ménage !!!
    Et pourtant les acteurs ne sont pas à blâmer, Michel Duchaussoy est tout ce qu'il y a de plus charmant, le chéri est un acteur anglais vraiment formidable, la petite fille est adorable... Et puis bien sûr, il y a Sophie plus belle, plus mince, plus élégante que jamais et capable d'exprimer avec une aisance confondante tous les sentiments et sensations qui font vibrer un être humain. Les larmes et les éclats de rire jaillissent d'elle comme par miracle. Elle est parfaite tout le temps mais quand va t'on enfin la voir dans un rôle, dans un film, avec un scenario, un personnage, un vrai ?