Jusqu'à très récemment j'ai cru que je devrais organiser un referendum (oui oui avec moi-même) pour choisir entre The brutalist et Sirat. Cet Agent secret m'a permis de trancher, reléguant mes deux autres chouchoux aux rangs d'ex-aequo.

3 films donc qui, à divers titres, m'ont bien secoué le cocotier.

Comme chaque année vous pouvez retrouver mon avis complet en cliquant sur l'affiche de chaque film. Normalement ça fonctionne. Vous constaterez que je ne me suis pas limitée à 10 films. J'ai essayé, je n'y arrive pas. J'ai dû voir 250 films en salle cette année, la mission de choisir est quasi impossible. Je trouve qu'une fois encore ce fut une belle année. Je souhaite que pour l'année à venir et les suivantes, les scénaristes et réalisateurs cessent de se regarder le nombril et nous raconter leurs traumas et histoires de familles. J'en ai vu plusieurs de cet acabit cette année encore sans en parler, car j'estime avoir perdu suffisamment de temps en me déplaçant en salle pour admirer leur nombril souffreteux. Cela ne m'intéresse pas, je m'y ennuie. L'originalité du scenario, l'émotion, la qualité de l'image et de l'interprétation sont toujours ce qui me ravit le plus. Je veux être étonnée, secouée, pleurer et rire (pas forcément dans le même film), avant tout être intriguée, touchée, émue, bouleversée. Ressortir de la salle, un peu différente, jamais indifférente.
Cela m'arrive, souvent.
Vive le cinéma !

Dans mon choix, vous trouverez : 7 films français, 7 étasuniens, 3 japonais, 2 brésiliens, 1 chinois, 1 Thaï, 1 finlandais, 1 allemand, 1 australien, 1 canadien, 1 roumain.
Joli tour du monde (ou presque, l'Afrique et les pôles n'étant pas représentés).

J'ajoute quelques outsiders plus que largement fréquentables.

Et encore deux inclassables puisque l'un, une merveille, est sorti en 1980 (et ressorti  en salle cet été) et l'autre est un documentaire uniquement diffusé sur Arte.

Et enfin, puisque vous aimez me voir souffrir au cinéma, voici le pire du pire que j'ai vu cette année.
Aucun ne récolte les °°° du Touche le fond mais creuse encore (m'adoucirais-je avec le temps ?) mais tout de même le peu glorieux ° : Que suis-je allée faire dans cette galère ? :