MAMMA MIA !
de Phyllida Lloyd **
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de Phyllida Lloyd **
autant que je vous le dise tout de suite : je ne suis pas encore vraiment parmi vous.
La tête ailleurs, complètement...
Je me doute que ce n’est pas le genre de destination qui va en faire rêver beaucoup. C’est pourtant là que je vais :
un endroit sans cinéma dedans, sans ordinateur mais avec du vent, beaucoup et de la pluie et du silence, sûrement.
Me ressourcer, respirer, souffler, oublier, me souvenir, attendre, espérer, soupirer, me détendre, enfin...
Partir,
Revenir…
Je vous laisse en de bonnes mains pattes :
Dans un Paris de carte postale avec vue sur la Tour Eiffel où l’on trouve une place pour se garer juste devant l’appartement avec jardin… Philippe et Emmanuel s’aiment depuis longtemps. Emmanuel veut un enfant et Philippe pas. Alors Philippe quitte Emmanuel qui décide de faire quand même une demande d’adoption. Mais comment devenir papa quand on est homosexuel ?
Le manque d’ambition dans le traitement d’un sujet grave et dans l’air du temps est assez décevant. Si l’ensemble est joli à regarder, on assiste quand même à une succession de saynètes et à un empilement de clichés :
- les homosexuels lisent « Têtu »,
- ils portent des chemises mauve,
- ils décorent leur appartement avec goût,
- les hétéros (hommes) lisent « L’Equipe »,
- les vieilles filles rêvent d’enfants,
- sans enfant, pas de bonheur et d’épanouissement possibles…
Si Pascal Elbé, d’habitude excellent, nous la joue ici plus virile que Rambo, Anne Brochet est délicieuse en meilleure copine en mal d’amour… mais le petit miracle se produit dans l’interprétation juste et touchante de Lambert Wilson, convaincant, drôle et émouvant dans son rôle de futur papa perdu et amoureux.
Lorna, jeune femme albanaise, a obtenu la nationalité belge grâce à un mariage blanc avec Claudy, camé profond qui alterne désyntox et rechutes. Pour plus de réalisme les deux jeunes gens partagent le même appartement. Lorna travaille dans une blanchisserie mais a aussi un rêve secret : ouvrir un snack avec son véritable amoureux, Sokol. Pour obtenir l’argent nécessaire, elle accepte que Fabio, un petit truand lui organise un nouveau mariage blanc avec un russe prêt à dépenser beaucoup d’argent pour obtenir lui aussi la nationalité belge. Pour cela il faut se débarasser de Claudy…
J’expédie tout de suite la toute petite déception finale à cause de cette fin très (trop ?) ouverte qui laisse la porte (l’imagination) ouverte à beaucoup de suppositions. Laisser Lorna là on la laisse dans l’état où on la laisse, m’a un peu perturbée…
Sinon, comme toujours, un film des frères Dardenne est plus que hautement fréquentable voire franchement incontournable ; même si hélas, les critiques en ont déjà trop dit sur ce film (il faudrait leur faire comprendre que lorsque dans le titre d’un film il y a le mot « silence » on essaie de se taire, un minimum…) et le choc qui intervient au bout d’une heure ne sera peut-être plus une surprise pour certains. Dommage car elle est de taille
Ce film pourrait s’intituler « Le(s) choix de Lorna » tant cette fille est confrontée à des dilemmes, des alternatives voire de véritables cas de conscience. La détermination de Lorna est portée par une actrice, Arta Dobroshi, véritable joyau, qui impose d’emblée sa présence, sa force et sa volonté. Au cœur de ce monde d’hommes perdus, impitoyables, intéressés, parfois les trois à la fois, elle est seule. Qu’elle doute ou qu’elle décide, elle est seule. Sa volonté, sa solitude et sa maturité sont impressionnantes. Comme « Rosetta » en son temps, Lorna avance, volontaire et obstinée. Contre toute attente, c’est Claudy, squelettique, émacié, livide (Jérémy Rénier, magnifique, remarquable, bouleversant (il m’a fait pleurer)) qui sera, involontairement, inconsciemment celui qui va faire s’enrayer la belle machine qui semblait programmée et sans faille. L’attitude de Lorna vis-à-vis de Claudy va évoluer. L’indifférence agacée va faire place à la pitié charitable et évoluer en amour complètement inattendu rendant les choses beaucoup plus compliquées, confuses et inextricables.
Même si la réalité brutale des situations (obtenir des papiers contre des trafics d’argent) est toujours la constante d’un film « dardennien », ici l’absence de misérabilisme (Lorna a un logement, du travail) est vraiment le bienvenu.
On comprend que ce film ait obtenu le Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes (même si la fin m’a déroutée…) mais ce qui est aussi la marque de fabrique indéniable des frères Dardenne c’est leur éblouissante direction d’acteurs ainsi que leur aptitude à s’entourer d’un casting irréprochable. Jérémie Rénier magnifiquement désespéré, avec ses appels au secours déchirants, sa fragile obstination à tenter de s’en sortir et Arta Dobroshi, belle, mystérieuse, audacieuse, sont inoubliables.
Zohan est tellement une star sur une plage de son pays, Israël, qu’on l’appelle LE Zohan. Il est aussi le meilleur agent du Mossad. Il réussit où tout le monde échoue à capturer les plus dangereux terroristes palestiniens dont le terrible « Fantôme ». Mais son rêve est de devenir coiffeur à New-York. Un jour il s’échappe, s’installe aux Etats-Unis mais son passé et le Fantôme le rattrapent.
J’ai ri, mais j’ai ri. J’ai tellement ri que j’en ris encore. J’ai même cru qu’un type assis pas loin de moi avait quitté la salle à cause de mes glapissements... Mais non, je crois que ce film ne peut pas plaire à tout le monde tellement il est débile. Et puis faire rire avec le conflit israëlo-palestinien il fallait oser, même si le message est naïf mais clair : les israëliens et les palestiniens se ressemblent beaucoup…
Je m’aperçois que je n’ai vu que deux films avec Adam Sandler, « Punch, Drunk, Love » et « Amour et amnésie » qui ne doivent donc pas être très représentatifs de ce que ce taré est capable de faire dans l’humour gras, la bêtise, la vulgarité, la provocation et le mauvais goût… mais il m’a tellement fait rire, que c’est décidé, je vais partir à la découverte d’Adam Sandler. J’y ai vu un mélange de Dujardin, de Chabat et de Gad Elmaleh. Je ne sais comment il est d’habitude mais là, survolté, déchaîné, frénétique il part en vrille du début à la fin. Ses prouesses corporelles (et capillaires) aidées de quelques effets spéciaux absolument parfaits (parce qu’invisibles) sont tout simplement prodigieuses. Ce type est une machine comique, un clown délirant.
Evidemment, le film qui démarre à 200 à l’heure… (si vous n’aimez pas les 5 premières minutes, pas la peine d’insister, quittez la salle) ressent un ptit coup d’mou vers le milieu et la fin complètement con ne ressemble à rien, mais il faut bien (hélas) finir de rigoler un jour. En attendant, vous pourrez aussi déguster l'immense John Turturro, même si ici il paraît presque sobre à côté de son collègue/ennemi, il est toujours parfaitement hilarant quand il est grotesque et prétentieux, et nous gratifie d’une parodie de « Rocky » tout bonnement grandiose ! Je ne vous parle même pas des guests stars (une star du tennis, une chanteuse à forte poitrine voix…). Vous pourrez également rire aux dépens de Mel Gibson sur qui ce film s’acharne pas mal.
En un mot vous l’aurez compris ce « You don’t mess with the Zohan » (titre original) ne fait pas dans la dentelle mais tant mieux pis, s’en payer une bonne tranche même pas light, ça fait foutrement du bien !
Poppy exerce avec passion et compétence un métier qu’elle aime : institutrice. Il faut dire qu’elle semble être restée aussi jeune que ses élèves. Elle vit avec sa meilleure amie Zoé avec qui elle partage des sorties arrosées et des confidences. Elle fait du trampoline et suit des cours de Flamenco. Et même s’il ne lui manque que l’amour, Poppy rayonne.
Passé le moment d’adaptation au fait que Poppy a décidé une fois pour toutes de positiver et de rire de tout ce qui lui arrive : le vol de son vélo, les hurlements de son moniteur d’auto école raciste et caractériel, la violence d’un élève, une vertèbre coincée etc…, deux options vont s’offrir au spectateur : soit l’adorer, soit la détester. Imperceptiblement c’est la première option qui s’est imposée à moi. Et-même si je n’ai pas cru réellement à cet optimisme forcené qui vire parfois à l’euphorie, je suis tombée sous le charme de Poppy. Curieusement, c’est une scène (avec un SDF), la seule vraiment incompréhensible, improbable et plutôt abberante, qui m’a fait comprendre pourquoi Poppy m’a fait un bien fou. C’est simple, ce genre de personnes n’existe pas, et pourtant elle m’a enchantée, enthousiasmée. J’ai eu envie d’être elle, d’être sa copine. Et quand je l’ai vue à la fin ramer (en riant) vers sa vie d’adulte (il est temps, elle a trente ans), j’ai eu envie de lui souhaiter tous les bonheurs du monde et aussi d’avoir de ses nouvelles.
J’ai aimé les dialogues drôles et percutants, les couleurs vives, l’énergie positive qui se dégage de l’ensemble et Sally Hawkins m’a séduite. Ce film très atypique de la part de Mike Leigh et très singulier par son surprenant dynamisme m’a fait du bien.
Emma est sur le point de se marier avec Richard. Ils forment le couple parfaitement idéal puisqu’ils sont beaux, riches, intelligents, drôles, complices et qu’ils dorment en pyjamas blancs dans des draps blancs dans un appartement blanc à New-York. Richard est éditeur comme tout le monde et Emma vient d’écrire un best-seller comme vous et moi. Elle anime par ailleurs une émission de radio comme tout un chacun, où elle prodigue des conseils stupides sur le VRAI et grand amour avec un grand H (méfiez-vous les filles, y’a des imitations et des faux !) à des sottes qui ont trop regardé « La Belle au bois dormant » en chantant « Un jour mon prince viendra/ Un jour il me dira/ Des mots d’amour si troublants si tendres/ Que j’aurais tant plaisir à entendre ». J’en sais quelque chose, je suis une de ces sottes, sauf que moi j’ai trouvé y’a belle lurette sans avoir demandé conseil à Macha Béranger ou à Ménie Grégoire (les anciens comprendront…), thanks God !
Bon, un jour Emma, toujours sûre d’elle et catégorique, fait comprendre à une de ses auditrices qu’elle ferait mieux d’annuler son mariage qui court à la cata avant même d’être consommé. Le promis évincé (Patrick) ne l’entend pas de cette oreille et va chercher à se venger de la belle péremptoire (c'est une catégorie de belle qui commence toutes ses phrases par "je sais de quoi je parle"). Il échafaude un plan machiavélique destiné à lui pourrir la vie bien comme il faut…
Le principe de la comédie sentimentale (américaine) c’est la dichotomie, oui messieurs dames. Une paire de chromosomes XX et une paire de chromosomes XY qui n’ont rien en commun se rencontrent, se chamaillent, se séparent à l’orée d’un quiproquo et se retrouvent le fond de l’œil humide à roucouler le Canon de Pachelbel, parfois sous la pluie, d’autres fois à l’Eglise, rarement dans un garage. En principe, les individus sont deux, généralement équipés du-meilleur-ami-à-la-vie-à-la-mort plus moche et stupide qu’un bulot, et roule ma poule jusqu’au happy end. Une autre catégorie (et nous y sommes en plein ici) fait intervenir un troisième larron à la limite de la perfection physique, intellectuelle et plus si ça vous dit, qui sera humilié en place publique avant la fin de la dernière bobine alors qu’il ne demandait qu’à faire le bien sur la terre et au-delà. C’est donc le cas, et ça, j’aime pas. L’humiliation en place publique je veux dire. On n’est pas chez les sauvages quand même. Quoique.
Vous l’aurez compris, ah non pas encore ??? Et bien je vais vous le dire, le seul, l’unique et cela dit, pas négligeable, intérêt de ce film couillon, n’est ni son affiche rose urticante, ni son titre gras crétin, c’est son casting quatre étoiles du luminaire. Et là, on est servi et on en reprend.
D’abord Uma. Elle est irrésistible et se donne un mal de chien pour faire la rigolote. Elle y parvient parfois, mais elle n’a pas son pareil dans l’émotion et on la préfère de toute façon en Black Mamba déchaînée chez Couennetine. Cela dit, elle est parfaite, belle, drôle et tout et tout. Jeffrey Dean Morgan, parfaitement inconnu pour moi, est une révélation, un sosie, clone, mixe entre Javier Bardem et Robert Downey Jr, donc hotissimo les filles vous m’avez comprise. Sam Shepard est craquant en papa poule (et toujours hot aussi, y'en a des, on sait pas comment ils font... c'est comme ça, on n'a qu'à subir point barre).
Mais surtout, surtout, il y a Colin Firth, et je sais pas vous mais moi il m’énerve beaucoup ce garçon, dans le sens sexuel du terme bien sûr. Dès qu’il s’approche (enfin, je me comprends), j’ai envie de lui arracher ses vêtements. Mais je ne sais pas s’il apprécierait (il faudra que je me renseigne) parce qu’en toutes circonstances, je trouve qu’il est vraiment la classe incarnée !
Yilan vit aux Etats-Unis depuis 11 ans. Elle vient de divorcer et son père qui vit toujours à Pékin lui rend visite pour tenter de la comprendre et de l’aider.
Avoir des nouvelles de Wayne Wang de cette façon est un pur bonheur même si (ou peut-être, bien que) son film soit un véritable crève cœur et provoque des palpitations vertigineuses. Le mur qui sépare le père et la fille est infranchissable. Le père a vite fait de se rendre compte qu’Ylan devenue occidentale n’a besoin de personne, et surtout pas de lui, pour se consoler de ce divorce. Et pourtant, il lui parle, lui parle sans cesse alors qu’elle l’a connu si silencieux, cherchant constamment son regard qu'elle détourne inévitablement. Il lui prépare des petits plats en abondance pour qu’elle reprenne des forces, qu’elle ne semble pas avoir perdues. On a du mal à comprendre comment cette fille a l’impudence d’être si froide, imperturbable et insensible à toutes les attentions et à l’intérêt que son père lui prodigue avec patience et douceur. Et alors que cet homme si sociable, est abordé dans les trains, les avions, dans la rue par tout le monde prêt à écouter les histoires de sa vie qu’il raconte inlassablement : l’amour pour sa femme, pour sa fille, son métier passionnant « constructeur de fusées »… il est rejeté par sa fille qu’il agace au-delà de tout. Elle en vient même à s’inventer des réunions et des sorties factices pour éviter le tête à tête du repas du soir. Plus il s’inquiète pour elle, plus il l’entoure et souhaite la rassurer en lui parlant de son enfance à elle, plus elle s’éloigne. Lorsqu’elle a la chance qu’il lui révèle pourquoi elle porte le prénom qu’elle porte (magnifique histoire), là encore, elle tranche cinglante « je la connais déjà cette histoire ». Qu’a-t-il bien pu lui faire pour qu’elle ne pardonne rien ? On le saura ; ça pourrait être décevant… ça l’est d’ailleurs, un court instant mais le réalisateur balaie cette légère contrariété en prouvant qu’au-delà de ce qui sépare cette fille et ce père, l’éloignement, leurs cultures, leurs façons de vivre, leurs langages (Ylan dira qu’ « en chinois, il est impossible d’exprimer des émotions »), les générations, il y a surtout les non-dits, les malentendus et la malveillance de certains. On ne peut pas parler alors de réconciliation, mais d’une sorte d’apaisement qui soulage mais ne console pas. Car contrairement au proverbe qui assure qu’il n’est jamais trop tard. Si, un jour il est trop tard, et pour toujours. Alors il faudrait que les filles et leurs pères se parlent, car le père sait des choses que les mères ne savent pas. C’est aussi ce que nous dit ce beau film, simple, pur, douloureux, d’une profondeur rare et inouïe. Un film fait pour les filles qui ont un père, forcément, et les pères qui ont une fille. Pour qu’ils cessent enfin de croire que la mère est la confidente idéale alors qu’elle ne fait souvent que l’éloigner de cette relation, la plus étrange et improbable qui soit…
C’est aussi un film sur la difficulté et bizarrement la facilité de communiquer. Comme s’il était plus simple de se livrer à un parfait inconnu. A cet égard les rencontres dans un parc avec une vieille femme iranienne, elle aussi exilée mais qui affirme « j’adore l’Amérique », sont des moments d’une douceur et d’une force incroyables. Deux mondes à nouveau se heurtent et s’expliquent tranquillement et se comprennent.
Ce film est un peu le prolongement ou le négatif du « Premier jour du reste de ma vie », un film sur les traditions, la famille/je vous « haime », en plus intimiste, moins démonstratif, mais tout aussi essentiel, providentiel. Un film émouvant, délicat, humain, intense, déchirant, à fleur de peau… qui parle ou devrait parler ou parlera peut-être au plus profond du cœur de l’enfant que l’on est encore et du vieillard que l’on deviendra peut-être…
4 frères, champion de la lame de rasoir exercent le délicieux métier dilettante de pickpocket dans les rues de Hong-Kong. Celui qui semble le plus futé des quatre, Kei, arpente également les rues de la ville à vélo avec son appareil photos (un Roller FLex, à faire pâlir les amateurs j'imagine, qu’il protège comme un enfant). Un jour, dans son viseur, apparaît Chun Lei, jeune femme frêle et sublime au regard affolé. Les trois autres frères vont, eux aussi croiser la route de Chun Lei.
Ce n’est pas un hasard et, en trouvant la femme, les ennuis peuvent commencer !
Véritable promenade ludique et parfois burlesque dans l’œuvre de Johnnie To (à peine verra t’on une minuscule goutte de sang et quelques bastons vite expédiées), ce film qui distille un léger suspens est une bouffée d’air frais qui se regarde et s’écoute. Certaines scènes au rythme jazzie sont orchestrées comme des ballets… et celle des parapluies est un modèle dont on rêve qu’elle ne s’arrête pas. C’est d’une esthétique très très appuyée et sans doute revendiquée et on a le sentiment que Johnnie To fait une déclaration d’amour à sa ville dont il nous fait arpenter les boulevards, les ruelles, les toits, les escaliers très montmartrois et nous donne l’envie de prendre un billet pour Hong Kong. Le mince scénario permet néanmoins aux quatre frangins de se débattre tant bien que mal dans des déboires de plus en plus périlleux, animés qu’ils sont de protéger cette mystérieuse et fascinante jeune femme en danger !
Un film différent, souvent drôle, envoûtant dès la séquence d’ouverture et qui ravira les photographes.