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annette bening

  • 20TH CENTURY WOMEN

    de Mike Mills ****

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    Avec Annette Bening, Greta Gerwig, Elle Fanning, Lucas Jade Zumann, Billy Crudup

    Synopsis : Santa Barbara, été 1979. L’époque est marquée par la contestation et d’importants changements culturels. Dorothea Fields, la cinquantaine, élève seule son fils Jamie. Elle décide de faire appel à deux jeunes femmes pour que le garçon, aujourd’hui adolescent, s’ouvre à d’autres regards sur le monde : Abbie, artiste punk à l’esprit frondeur qui habite chez Dorothea, et sa voisine Julie, 17 ans, aussi futée qu’insoumise…

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  • THE SEARCH de Michel Hazanavicius ***

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    Les guerres en Tchétchénie se succèdent et se ressemblent. Ici il est question de la seconde, celle qui commença en octobre 1999. Eltsine et son tout nouveau et jusqu'alors inconnu ministre Poutine souhaitent rétablir le contrôle russe sur ce petit état musulman et indépendantiste (si j'ai bien compris).

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  • MOTHER AND CHILD de Rodrigo Garcia °°

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    Première étrangeté de ce film qui n'en est pas à une près : le titre. Pourquoi "Mother and child" puisqu'il ne s'agit ici que de Mothers and Daughters ??? Petit détail sans grande importance car il m'a été rarement offert de voir film plus lourd, misogyne, long, poussif et laborieux !

    Le titre est donc secondaire.

    Je règle d'entrée le problème des hommes. Pour Rodrigo Garcia ce sont tous, à quelques rares exceptions, des êtres de lumière, doux, compréhensifs qui ont la bonne parole, le bon geste et la bonne action chevillés au corps. Ils déversent leurs bienfaits et leur semence à tout vent ou parfois disparaissent de la circulation sans laisser d'adresse. Leurs rôles ici sont secondaires voire accessoires. Ils sont quantité négligeable. Et de toute façon, même chauve, Samuel L. Jackson a de plus en plus le nez qui lui entre dans la face et c'est absolument irregardable pour quelqu'un comme moi qui fais une fixette sur le nez des garçons...

    Ce sont donc les femmes entre elles qui mènent le monde. Elles ont le POUVOIR absolu de faire des moutards et surtout de les briser définitivement dès la naissance. Depuis que le monde est monde, on le sait, TOUT est TOUJOURS la faute des femmes, et plus encore des mères qui bien souvent sont les deux à la fois !!! On assiste ici à un passage en revue, un véritable catalogue de tout ce dont les femmes sont capables pour se pourrir la vie et celle de leur entourage. Je ne me souviens pas d'un film où tous les personnages féminins principaux soient à ce point détestables, exaspérants. J'ai eu bien souvent envie d'en prendre une pour taper sur l'autre pour voir comment ça sonne creux, de m'en servir comme pushing balls et je cherchais encore en sortant de cette séance laborieuse, une véritable épreuve, celle qui aurait éventuellement mes faveurs. Bizarrement et je m'en étonne moi-même, c'est le rôle de la bonne soeur, tenu par Cherry Jones qui recueille mes seuls suffrages de sympathie. Pour le reste, dans cette marmelade, ce méli-mélo de mélodrames et de malheur en cascade qui ne parvient pourtant à aucun moment à être émouvant (mais parfois oui, franchement risible !), on découvre complètement sidéré un véritable inventaire de femmes toutes plus horripilantes les unes que les autres.

    En résumé, je peux dire qu'il y a les femmes qui veulent des enfants mais ne peuvent en avoir, d'autres qui peuvent en avoir mais n'en veulent pas, d'autres encore qui ne veulent pas en avoir mais en ont quand même, celles qui en font mais ne veulent pas les garder, celles qui en ont mais à qui on les prend, celles qui les ont abandonnés mais le regrettent, celles qui décident de les abandonner avant même qu'ils soient nés... et j'en oublie sûrement !!! Bref, la vie c'est bien compliqué, c'est même rien que du malheur et parfois même tout le malheur s'abat sur une seule et même personne ! La faute à pas de chance sans doute.

    Et comme il s'agit d'un film choral, il faut bien que tous ces personnages se retrouvent liés à un moment ou à un autre. La pirouette finale par laquelle le réalisateur rapproche certains personnages méritent sans doute le respect. Pas le mien en tout cas.

    Permettez donc que je vous détaille ci-dessous le petit panel que Monsieur Garcia doit considérer comme très représentatif de la gent féminine maternante, comprenez une sinistre bande de grandes emmerderesses qui donnent envie soudainement de se laisser pousser le sguègue ! Et ne vous fiez surtout pas au radieux sourire de Melle Bening sur la photo ci-dessus, c'est une illusion d'optique !

    Vous trouverez donc Elizabeth, blonde solaire de 37 ans abandonnée à la naissance, dont les parents adoptifs meurent alors qu'elle est encore pitchoune. Elle n'est que haine, hargne et méfiance envers l'espèce humaine. Mais elle a aussi développé une petite aptitude à la nymphomanie et aime bousiller les couples (pas folichons il faut le reconnaître) en laissant traîner ses petites culottes dans le tiroir de la dame. Distinguée la fille.

    Karen est une vieille fille aigrie, pleine de hargne, de colère et de méfiance vis-à-vis de son semblable. Elle vit avec sa vieille mère mourante qui n'est que hargne, colère et indifférence envers sa grande fille de 50 ans. Il y a un gros mystère, de gros non dits qui planent entre ces deux là... qu'une des deux emmènera dans la tombe. Par contre, la vieille est tout sourire et douceur pour la bonniche, une mère courage hispanique, célibataire qui traîne sa gamine rachitique comme un trophée : "j'ai fait un moutard, je connais la vie, vos gueules les mouettes !"

    Lucy est mariée à Joseph, ils s'aiment d'amour, la preuve, elle lui tripote la bite avec les doigts dans la voiture. Ils veulent un enfant mais... crotte de bique, un des deux ne le peut. Ils décident d'un commun accord décidé surtout par Lucy d'adopter un bébé. Mais Joseph prendra peur et décidera de lui-même de faire un enfant dans le dos de la Luce, ce qui n'est pas très urbain.

    Ray est toute jeunette. Elle est enceinte et souhaite offrir son bébé à une famille propre sur elle qui lui laissera choisir le prénom du babe, non mais oh et puis quoi. Autoritaire et cassante elle fait passer un casting à des filles qui n'ont pas la chance d'avoir la nurserie en bon état. Mais Ray a aussi une maman qui aimerait la faire changer d'avis et lui dit "mais moi non plus je ne te voulais pas (très classe !) et tu es là, et je pense à toi chaque minute de chaque jour". Que les mères du monde entier qui ne pensent pas à leurs rejetons 24 h/24 se flagellent au sang merci.

    Et puis il y a aussi Tracy (je crois) une gamine de 14 ans aveugle, vierge et qui le regrette (pas d'être aveugle... d'être vierge). Elle passe son temps sur le toit de l'immeuble à se faire bronzer, elle comprend et sait tout sur tout. Inutile de dire qu'elle ne va pas tarder à devenir aussi insupportable que ses aînées.

    2 heures de ce salmigondis écoeurant, sans âme, sans émotion et complètement à côté de la plaque m'ont mis les nerfs en vrac.

  • TOUT VA BIEN, THE KIDS ARE ALL RIGHT de Lisa Chodolenko *

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    Nic, Jules, Joni et Laser (kiffez àdonf les prénoms, merci !) formeraient presque une famille Ricorée ordinaire avec soleil dès le petit déjeuner si les deux enfants de 18 et 15 ans n’avaient pour parents, non pas une, mais deux mamans. Imaginez un instant le cauchemar et revenons en au fait : Nic et Jules sont deux femmes qui s’aiment depuis 20 ans et ont eu deux enfants, une fille et garçon, par insémination artificielle. La semence provenant du même donneur. Il semble qu’avec l’avis du papa-bio, même 18 ans plus tard quand les moutards sont en âge de le faire, l’identité du mystérieux et généreux donateur puisse être révélée. C’est donc ce qui se passe lorsque Joni et Laser retrouvent donc sans difficulté la trace de leur « papa » qui accepte de les rencontrer. Le courant passe illico entre les trois avec plus ou moins de nuances et d'affinités. Les enfants vont avouer à leurs mamans cette cachotterie et elles vont à contre cœur accepter de recevoir l’éprouvette en se promettant de tout mettre en œuvre pour la faire fuir. Hélas (ou pas… on ne peut réellement se prononcer après avoir vu le film) les choses ne vont pas se passer tout à fait comme prévu et le papa va venir mettre une sacrée pagaïe dans le bon ordonnancement des choses.

    Tout cela est bien mignon mais je crois que le film qui parlerait d’une famille homoparentale, quel que soit le sexe des parents, reste à faire. Ici, les efforts sont louables pour nous prouver qu’un couple formé de deux personnes du même sexe ont exactement les mêmes attitudes, problèmes, façons de s’appeler «mon chou», «chérie» ou autres noms d’oiseaux, de se dire «c’est moi !!!» quand une d’entre elles entre, de veiller aux bonnes fréquentations des moutards, à la réussite des études etc… Mais pourquoi une famille fondée par deux personnes, filles ou garçons, du même sexe n’aurait-elle pas le « droit » d’être différente ou plutôt devrait absolument être identique aux autres ? Je n’ai pas compris cet acharnement.

    L’interprétation est certes nickel et pourtant je n’ai jamais été surprise, encore moins émue. Les enfants sont sages comme des images. L’homme de l’histoire, Mark Ruffalo, est macho juste ce qu’il faut mais pas trop, et se découvre une providentielle fibre paternelle. Julianne Moore est parfaite. Annette Bening est la seule à en faire des tonnes dans le registre lesbienne masculine (j’ai d’ailleurs toujours vu une actrice hétéro qui s’applique à jouer une homo). Et c’est finalement au garçon que revient la réplique la plus charmante et rigolote. A son « fils » qui lui demande pourquoi il a donné son sperme, il répond :

    « parce que c’est plus agréable que de donner son sang ! »

    Quant à la réalisatrice, elle ne sait comment se débarrasser de ce gêneur et achève son histoire à la fois dans la guimauve et la cruauté. Strange.