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  • MA PREMIÈRE SÉRIE

    Oui je vous vois arriver avec vos gros brodequins, vous allez dire "mais qu'est-ce qui lui prend ? qu'est-ce qu'elle y connaît ? De quoi je me mêle ?" et tout ça. Sauf que, si ici j'ai dit des trucs... enfin UN truc, c'est juste pour aider la dame du blog qui compte ses commentaires et moi, vous savez quand je peux rendre service... Mais surtout, le truc c'est pas que je n'aime pas les séries (c'est vous qui avez toujours trahi, interprété, déformé ma pensée), c'est que je ne les connais pas, ça ne m'intéresse pas pour la simple et bonne raison que je me sens tout à fait incapable de suivre pendant des semaines, des mois, des années les mésaventures d'un groupe, d'un personnage ou d'un concept ! C'est tout. Et puis je ne veux pas me sentir comme devant "Lost" à suivre ce machin tout un été (avec quelques ratés...) et me retrouver le bec dans les plumes à devoir attendre la saison suivante pour savoir qui a tué Laura Palmer ! Plus jamais ça !

    Cela dit, je ne vous cache pas que j'ai regardé, il y a très très longtemps UN épisode des Desperate

    mais devant tant de laideurs (y'a une constante dans le sourcil non ?), d'hystérie, de bourgeoisie, j'ai lâché prise en une fois. Oui, je sais, je ne suis sans doute pas tombée sur le bon épisode, en plus c'était en VF et la VF c'est le mal... mais je n'avais pas le choix. C'était ça, ou rien !

    Une autre fois, j'ai dit "zou" et hop, "Prison Break" n'en était qu'à ces premiers balbutiements, et je suis tombée sur ça :

    et je me suis dit "nooooooooooooooooooon !!! toute cette profondeur concentrée en un seul regard, c'est juste trop pas poss... Mais pourquoi n'ont-ils pas choisi Gérard, ou Sam ou Jason ???". En tout cas, j'ai bien ri. Merci.

    Dans un autre moment d'égarement, je me suis trouvée face au Docteur Maison, et là... WTF

    ce type, alors qu'il boîte bas, arpente non stop les couloirs d'un hôpital si blanc et si clean (ça existe ???) que t'as les yeux qui saignent. Il donne des ordres et pose des diagnostics définitifs sans même voir les patients. Il fait "genre" j'suis trop un misanthrope mais on voit tout de suite qu'au fond, c'est une crème. Sa bande de sous-fifres le suit en trottant derrière lui (alors que c'est lui qui boîte) et en levant les yeux au ciel. J'ai pas pu, je suis pas revenue.

    J'aurais aimé m'intéresser à "Lie to me" parce que lui, je l'aime d'amour :

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    mais en quelques minutes je l'ai vu faire tant de grimaces que je me suis dit "non, je préfère rester sur une bonne impression ou un merveilleux souvenir". Et puis malgré le titre... la VF c'est vraiment, définitivement LE mal, absolu !

    Voilà, tout ça pour vous dire que j'ai entendu dans mon France Inter qu'il y avait ceci sur France 2 à 20 h 35 le vendredi

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    et je suis totalement accro ! Heureusement, ça ne dure que trois semaines. Il faut dire qu'il y a Sami et Sandrine que j'aime d'amour l'un comme l'autre. Et qu'ils sont tous les deux absolument fascinants dans des rôles qu'ils n'ont jamais tenus au cinéma. Elle plutôt sèche et antipathique. Lui, inquiétant, imprévisible en serial killer...

    Sami Bouajila est Toman un homme qui a vécu son enfance comme un animal au fin fond de la forêt après que ses parents se soient fait abattre sous ses yeux. Une partie de lui est restée "animale" et il tue en série de façon tout à fait impulsive des hommes qui s'en prennent aux enfants. Sandrine Bonnaire est Daphné, une journaliste qui arrive sur l'Île de la Réunion à la recherche d'un homme qui l'a abandonnée jadis. Le spectateur sait que Toman a tué cet homme mais pas ce qu'il a commis et il aide néanmoins Daphné à le chercher.

    Dans des paysages sublimes de la Réunion, on suit cette histoire passionnante, au rythme assez lent. La violence surgit parfois de façon tout à fait inattendue lorsque Toman trouve une nouvelle victime. Sami Bouajila passe dans la même seconde du sourire le plus irrésistible à l'expression la plus menaçante et terrifiante possible. L'atmosphère étrange, moite parfois languissante et inquiétante, la musique volatile et l'interprétation haut de gamme sont la réussite de cette (mini) série fascinante
    Les deux derniers épisodes de série,signature,sami bouajila,sandrine bonnaire vendredi soir.

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