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sandrine bonnaire

  • TROIS JOURS ET UNE VIE

    de Nicolas Boukhrief ***

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    Avec Sandrine Bonnaire, Pablo Pauly, Charles Berling, Philippe Torreton, Jérémy Senez

    Synopsis : 1999 - Olloy - Les Ardennes belges. Un enfant vient de disparaître. La suspicion qui touche tour à tour plusieurs villageois porte rapidement la communauté à incandescence. Mais un événement inattendu et dévastateur va soudain venir redistribuer les cartes du destin… 

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  • SALAUD, ON T'AIME de Claude Lelouch °

    SALAUD, ON T'AIME de Claude Lelouch, johnny halliday, sandrine bonnaire, irène jacob, eddie mitchell, cinéma

    Synopsis : Un photographe de guerre et père absent, qui s'est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge.

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  • MA PREMIÈRE SÉRIE

    Oui je vous vois arriver avec vos gros brodequins, vous allez dire "mais qu'est-ce qui lui prend ? qu'est-ce qu'elle y connaît ? De quoi je me mêle ?" et tout ça. Sauf que, si ici j'ai dit des trucs... enfin UN truc, c'est juste pour aider la dame du blog qui compte ses commentaires et moi, vous savez quand je peux rendre service... Mais surtout, le truc c'est pas que je n'aime pas les séries (c'est vous qui avez toujours trahi, interprété, déformé ma pensée), c'est que je ne les connais pas, ça ne m'intéresse pas pour la simple et bonne raison que je me sens tout à fait incapable de suivre pendant des semaines, des mois, des années les mésaventures d'un groupe, d'un personnage ou d'un concept ! C'est tout. Et puis je ne veux pas me sentir comme devant "Lost" à suivre ce machin tout un été (avec quelques ratés...) et me retrouver le bec dans les plumes à devoir attendre la saison suivante pour savoir qui a tué Laura Palmer ! Plus jamais ça !

    Cela dit, je ne vous cache pas que j'ai regardé, il y a très très longtemps UN épisode des Desperate

    mais devant tant de laideurs (y'a une constante dans le sourcil non ?), d'hystérie, de bourgeoisie, j'ai lâché prise en une fois. Oui, je sais, je ne suis sans doute pas tombée sur le bon épisode, en plus c'était en VF et la VF c'est le mal... mais je n'avais pas le choix. C'était ça, ou rien !

    Une autre fois, j'ai dit "zou" et hop, "Prison Break" n'en était qu'à ces premiers balbutiements, et je suis tombée sur ça :

    et je me suis dit "nooooooooooooooooooon !!! toute cette profondeur concentrée en un seul regard, c'est juste trop pas poss... Mais pourquoi n'ont-ils pas choisi Gérard, ou Sam ou Jason ???". En tout cas, j'ai bien ri. Merci.

    Dans un autre moment d'égarement, je me suis trouvée face au Docteur Maison, et là... WTF

    ce type, alors qu'il boîte bas, arpente non stop les couloirs d'un hôpital si blanc et si clean (ça existe ???) que t'as les yeux qui saignent. Il donne des ordres et pose des diagnostics définitifs sans même voir les patients. Il fait "genre" j'suis trop un misanthrope mais on voit tout de suite qu'au fond, c'est une crème. Sa bande de sous-fifres le suit en trottant derrière lui (alors que c'est lui qui boîte) et en levant les yeux au ciel. J'ai pas pu, je suis pas revenue.

    J'aurais aimé m'intéresser à "Lie to me" parce que lui, je l'aime d'amour :

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    mais en quelques minutes je l'ai vu faire tant de grimaces que je me suis dit "non, je préfère rester sur une bonne impression ou un merveilleux souvenir". Et puis malgré le titre... la VF c'est vraiment, définitivement LE mal, absolu !

    Voilà, tout ça pour vous dire que j'ai entendu dans mon France Inter qu'il y avait ceci sur France 2 à 20 h 35 le vendredi

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    et je suis totalement accro ! Heureusement, ça ne dure que trois semaines. Il faut dire qu'il y a Sami et Sandrine que j'aime d'amour l'un comme l'autre. Et qu'ils sont tous les deux absolument fascinants dans des rôles qu'ils n'ont jamais tenus au cinéma. Elle plutôt sèche et antipathique. Lui, inquiétant, imprévisible en serial killer...

    Sami Bouajila est Toman un homme qui a vécu son enfance comme un animal au fin fond de la forêt après que ses parents se soient fait abattre sous ses yeux. Une partie de lui est restée "animale" et il tue en série de façon tout à fait impulsive des hommes qui s'en prennent aux enfants. Sandrine Bonnaire est Daphné, une journaliste qui arrive sur l'Île de la Réunion à la recherche d'un homme qui l'a abandonnée jadis. Le spectateur sait que Toman a tué cet homme mais pas ce qu'il a commis et il aide néanmoins Daphné à le chercher.

    Dans des paysages sublimes de la Réunion, on suit cette histoire passionnante, au rythme assez lent. La violence surgit parfois de façon tout à fait inattendue lorsque Toman trouve une nouvelle victime. Sami Bouajila passe dans la même seconde du sourire le plus irrésistible à l'expression la plus menaçante et terrifiante possible. L'atmosphère étrange, moite parfois languissante et inquiétante, la musique volatile et l'interprétation haut de gamme sont la réussite de cette (mini) série fascinante
    Les deux derniers épisodes de série,signature,sami bouajila,sandrine bonnaire vendredi soir.

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  • Joueuse de Caroline Bottaro ***

     Sandrine Bonnaire, Caroline Bottaro dans Joueuse (Photo) Kevin Kline, Sandrine Bonnaire, Caroline Bottaro dans Joueuse (Photo) Francis Renaud, Caroline Bottaro dans Joueuse (Photo)

    Hélène est dévouée. A son mari Ange, à sa fille de 15 ans Lisa, à sa patronne Maria. Elle est femme de chambre dans un hôtel d’un petit village de Corse et pour arrondir les fins de mois de sa modeste famille, elle fait le ménage chez le professeur Krüger, un être énigmatique, solitaire et bougon.

    Pour Hélène la question du bonheur ne se pose pas. Comme un brave petit soldat digne et loyal, elle mène sa vie, accomplit ses taches quotidiennement, monotonement sans état d’âme, sans amertume avec un sens quasi instinctif du devoir et des responsabilités. Jusqu’au jour où elle aperçoit derrière un voilage, sur la terrasse d’une chambre dont elle est en train de faire le ménage, un couple amoureux qui joue aux échecs.

    Séduite et fascinée par l’attitude épanouie de la jeune femme (Jennifer Beals, rayonnante) qui gagne la partie, Hélène va tenter d’en savoir plus sur ce jeu inconnu qui l’intrigue. Elle tentera d’abord d’initier son mari qui renoncera rapidement devant la complexité des règles puis après avoir découvert un jeu d’échecs chez le mystérieux Professeur Krüger, elle demandera à ce dernier de lui apprendre à jouer.

    Quelle surprise, pour cette femme simple, réservée, introvertie, l’opposée d’une « working girl » battante, parfaite et ambitieuse de découvrir peu à peu que sa « condition » n’est pas un obstacle au rêve et à son accomplissement !

    L’intérêt pour le jeu va rapidement se transformer en passion qui ne sera pas destructrice mais au contraire élèvera Hélène au lieu de l’abattre. Elle n’assumera pas d’abord cet envol inattendu, vers une forme nouvelle de dignité, de confiance en elle qu’elle ignorait jusque là.

    Son entourage déconcerté commencera par se moquer, mais la nouvelle Hélène tiendra bon et acceptera d’être incomprise, rejetée, reniée. Stupéfaite et étourdie de maîtriser un jeu dont la pièce maîtresse est une femme, la Reine, elle franchira toutes les étapes lui permettant de transcender sa condition sociale et parvenir à être une femme qui dit « non ».

    Mais c’est en douceur, sans prosélytisme, avec beaucoup de finesse, d’élégance, de subtilité et une grande économie de mots que Caroline Bottaro fait de son personnage une héroïne tout en choisissant l’optimisme.

    Les affrontements/face à face/vis-à-vis/tête à tête de Sandrine Bonnaire et Kevin Kline sont les points forts de la mutation de cette chenille en papillon. L’acteur a le charme inné du monolithe de séduction… ça ne veut rien dire, mais je me comprends : il n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour être beau et attirant.

    Quant à Sandrine Bonnaire, elle reste de toute évidence l’une des actrices les plus naturelles qui soit. Malgré une apparence frêle elle a, jusque dans sa démarche la force brute de cette « femme du peuple » qui se révèle. Fragile mais énergique et déterminée, elle peut aussi, comme toujours et dans la même scène passer de l’expression la plus butée ou de l’inquiétude totale au sourire le plus désarmant. Toujours imprévisible et magnifique, elle met dans chacun de ses regards interrogateurs, ainsi que lui fait remarquer le professeur Krüger, une intensité telle qu'on croit que sa vie dépend de la réponse.

    Je n’oublie pas Francis Renaud dans le rôle d’Ange, le mari qui apporte toute la tension, l’ambiguïté qu’on lui connaît. Par crainte du jugement des autres, il résistera d’abord au changement de sa femme qu’il ne reconnaît plus. Cet acteur TROP RARE, subtil et mystérieux est absolument magnifique.

    C’est donc bien aussi pour les comédiens, sublimes, qu’il faut voir ce beau film ensoleillé.