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  • Death sentence de James Wan **

     

    Death Sentence - Kevin Bacon, Jordan Garrett, Kelly Preston et Stuart Lafferty  

    Ça commence par la description de l’american way of life, my dream come true et blablabla… il y a papa, maman, les deux garçons qui se chamaillent parfois à table, la belle maison, noël au balcon, pâques au tison, les matchs de hockey du grand, de football du petit… what else ?

    Le grand fils va se faire assassiner sous les yeux de papa par une bande de tatoués aux crânes aussi lisses que leurs cerveaux. Apprenant que le tueur ne passera pas le reste de ses jours en prison, papa se transforme en machine de guerre, puis en tueur, en zombie, en mort-vivant et déclare la guerre à lui tout seul, au gang de sauvages !

    Death Sentence - Kevin Bacon

    Vu comme ça, ça doit paraître complètement abruti et pourtant ça ne l’est pas (pas toujours) et surtout ça fonctionne, c’est efficace à 300 % et ne serait-ce que pour une scène de poursuite dans un parking, hallucinante, jubilatoire et anthologiesque, je vous dirai « foncez, pied au plancher ! ». Qu’on ne me fasse pas le coup du « débat » sur l’autodéfense et la loi du talion, même si ça fait toujours chic de révéler qu’on en connaît un rayon question morale !!! Ici, c’est du 36 000ème degré invraisemblable et de toute façon tout est dans l’excès et la surenchère :

    -          « ah ! t’as tué mon fils ? tiens, je tue ton frère !!! 

    -          ah ! t’as tué mon frère parce que j’avais tué ton fils ? Tiens, je tue ta femme !

    -          ah t’as tué ma femme parce que j’avais tué ton fils parce que t’avais tué mon frère… » etc, etc.. jusqu’à ce que le combat cesse faute de combattant !

    Evidemment, le réalisateur a un peu de mal à conclure mais c’est pas grave, la machine à killer c’est Kevin Bacon (bientôt 50 ans, il en paraît toujours 35… ça m’énerve, mais ça m’énerve !!!) et il assure comme une bête en se transformant de gratte-papier chemise cravate tout propre sur lui, en serial killer implacable tout couturé de partout, façon Rambo du Centre Ville. Lui, Kevin (+ la scène dans le parking !), c’est un spectacle ! Parole d’honneur.

    Death Sentence - Kevin Bacon
  • LES PAPAS DU DIMANCHE de Louis Becker

    5 X 2 places à gagner grâce à Pathé et Talent group pour ce film qui sort le mercredi 25 janvier.

    Synopsis : Trompé par sa femme, Antoine quitte le foyer et va s’installer chez Léo, son ami d’enfance. Léo, et sa femme Léa, vont l’aider à surmonter cette épreuve. Le plus dur pour lui, c’est le manque de ses trois enfants. Le fameux week-end sur deux qui fait de vous un papa du dimanche, un peu amateur, comme l’est un pêcheur ou un conducteur du dimanche. La vie doit continuer, le sourire et la joie revenir. Un apprentissage difficile puis progressivement joyeux de cette nouvelle vie où même une nouvelle rencontre amoureuse trouvera peut-être sa place…

    Pour remporter ces places c'est comme toujours très simple. Vous devez terminer la phrase (après avoir regardé la bande annonce) et trouver de quel film est tirée la photo découpée.

    Seules les réponses 1, 2, 3, 4 et 5 permettent de gagner.

    Les autres sont pour que vous puissiez continuer à vous amuser comme des foufous.
    Et n'oubliez pas de terminer de jeu ICI.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE RETENTE SA CHANCE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    NB. Nouvelle règle : pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui gagnent, ceux qui ont gagné la dernière fois ne peuvent jouer que sur les énigmes 6 à 12.

    Les gagnants sont : marine, mel, sopel, marion et Mister Loup.

    GAME OVER. Merci.

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    SIMON KONIANSKI trouvé par l'illuminée marine

    "Quelqu'un passe par...le vieux port"

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    BEAU-PERE trouvé par mel

    "Pourquoi tu veux pas...lui casser la gueule"

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    COMMENT J'AI TUE MON PERE trouvé par marion

    "Allez à table, j'ai fait...un risotto" 

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    AIME TON PERE trouvé par sopel

    "Vous passez votre temps à nous dire...que c'est pas grave tout ça"

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    5

    JE REGLE MON PAS SUR LE PAS DE MON PERE trouvé par Mister Loup

    "Je peux pas ce week-end...j'ai les enfants"

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    CARO PAPA trouvé par marion

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    LE PERE DE LA MARIEE trouvé par Mister Loup

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    LE PERE DE MES ENFANTS trouvé par Yohan

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    PAPA EST EN VOYAGE D'AFFAIRES trouvé par Fred

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    LA GLOIRE DE MON PERE trouvé par Yohan

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    PAPA LONGUES JAMBES trouvé par Yohan

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    MEMOIRE DE NOS PERES trouvé par Florence

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  • LE PRÉNOM de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière ***

    Le Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu DelaporteLe Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu DelaporteLe Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte
    Vincent et sa femme Anna enceinte sont invités chez Elisabeth la soeur de Vincent et son mari Pierre. A table, il y aura aussi Claude, un ami de trente ans. A cette occasion Vincent décide de révéler le prénom de son futur enfant, un garçon. Alors qu'Anna tarde à arriver, Vincent décide de tenter de faire deviner le fameux prénom. Lorsqu'il le révèle enfin, c'est un grand bazar !

    Car ce prénom est honteux et scandaleux. Oui un prénom peut porter la honte et le scandale et plus encore. Je vous le laisse découvrir évidemment et vous verrez, il y a de quoi gloser. Il faut dire que donner un prénom à un enfant c'est un peu comme lors d'une finale de coupe du monde de foot ou une élection présidentielle... brusquement tout le monde a un avis sur la question. Sauf qu'ici, vue la nature insolite voire provocatrice du choix, les discussions prennent rapidement un  tour inattendu, et c'est tout simplement tordant... avec néanmoins quelques incursions dans un registre un peu plus grave. Cette discussion un peu animée va être un véritable révélateur, comme si brusquement toute une succession de petites poupées russes s'ouvraient une à une. Chacun va en prendre pour son grade à tour de rôle et les non-dits, les rancoeurs, les rancunes, les bassesses et révélations vont faire surface.

    Quelques tirades bien senties ramèneront forcément le spectateur vers des situations connues même si on est ici en plein vaudeville. D'ailleurs ce film fut une pièce au succès triomphal et ressemble à du théâtre filmé. Les réalisateurs tentent néanmoins à tort et sans grand résultat de sortir à quelques reprises de l'enceinte de ce huis clos jubilatoire où les noms d'oiseaux finiront par voler bas. Bien sûr il y a quelques clichetons sur les bobos, les nouveaux riches, la prof de français cyclothymique brusquement hystérique, le prof de fac en velours côtelé, l'agent immobilier inculte qui a fait fortune (Patrick Bruel, réjouissant !)... mais c'est pour mieux les démonter je trouve. Les acteurs sont rodés comme des formules 1 et balancent leur chapelet de révélations avec délectation.

    Le Prénom est contre toute attente une excellente surprise parce que les acteurs sont tous formidables (Guillaume de Tonquédec est une révélation !), les dialogues vifs et intelligents et qu'on rit très fort et beaucoup et que ça fait du bien. Quant aux prénoms, moi qui en entends treize à la douzaine par jour... je suis obligée de constater qu'effectivement les parents sont parfois inconscients ou en veulent à leurs enfants. Entre ceux qui veulent faire original à tout prix au risque d'être simplement ridicules, ou prétentieux, ceux qui vont obliger leurs enfants à épeler leur prénom toute leur vie à cause d'une orthographe improbable, ceux qui cèdent à la mode (aaaah que de Léa !!!) ceux qui affligent leur progéniture d'un prénom droit sorti d'une série américaine et j'en passe mais on n'a que l'embarras du choix pour se moquer ou s'indigner. Et finalement, chacun fait comme il veut et surtout "des gens qui ont appelé leurs moutards Myrtille et Apollin n'ont de leçon à donner à personne..."

  • I WISH (nos voeux secrets) de Kore-Eda Hirokazu ***

    I Wish nos voeux secrets : photoI Wish nos voeux secrets : photoI Wish nos voeux secrets : photo

    Depuis le divorce de leurs parents, deux frères vivent séparés. Koichi l'aîné a 12 ans et vit désormais avec sa mère revenue vivre chez ses propres parents au pied du menaçant volcan Sakurajima qui recouvre tout d'une poussière de cendres grises. Le plus jeune Ruy est avec son père, un guitariste de rock, au nord de l'île de Kyushu. Le rêve de Koichi est de réunir sa famille. Aidés chacun par leurs amis respectifs, les deux garçons vont organiser une véritable expédition pour se retrouver et aller ensemble au point de croisement du nouveau TGV. Il paraît que les voeux exprimés au moment précis où se croisent deux trains, se réalisent.

    Dommage que la traduction française se soit éloignée du titre original : "Miracle", car ce film en est un. Comme toujours en ce qui concerne ce réalisateur d'ailleurs, qui après le bouleversant "Nobody knows", le délicat "Still walking", le très triste et très beau "Air Doll" revient nous parler de l'enfance avec toute la fraîcheur, la subtilité et la grâce qu'on lui connaît. Cela peut être surprenant pour nous occidentaux avec notre tendance à sur-protéger nos chérubins mais Hirokazu s'explique :"...je veux être un adulte qui attend ses enfants au retour de leurs aventures, sans en faire toute une histoire". En effet, les adultes sont ici comme partout des trentenaires pas très bien finis, pas vraiment à l'aise dans leur peau (pour la mère... coupable, forcément car c'est le lot des mères à travers le monde !), pas vraiment sorti de l'adolescence (pour le père qui ne lâche jamais sa guitare) et vivent la "disparition" de leurs enfants pendant 24 heures sans la moindre inquiétude. D'ailleurs lorsque les deux frangins se parlent régulièrement au téléphone, ils prennent respectivement des nouvelles du parent absent et s'exhorte mutuellement à "s'occuper" de l'autre.

    Mais les maîtres mots de cette aventure située à moins d'un mêtre 30 de hauteur sont insouciance et obstination. Un road movie emmené par des enfants incroyablement mâlins et matures qui néanmoins ont encore cette part de folie douce et d'inconscience propre à leur âge. La complicité des deux frères (à la ville comme à l'écran) est un autre miracle, mais toute leur bande de copains sont au diapason. On est à des années lumières de l'horripilante et récente Guerre des Boutons (je n'en ai subie qu'une !) où des gosses insupportables jouaient à la guéguerre à coups de répliques et de faits d'armes stupides. Ici l'enjeu est beau, les enfants sont à la fois joyeux et graves mais à aucun moment on a l'impression d'assister à un numéro de singes savants. Enfants et parents peuvent apprécier l'exercice. Ajoutez à cela une formidable bande originale, des couleurs, de l'action, du suspens...

    Ah oui, dernière chose : les grands-parents totalement brindezingues ont un rôle essentiel !

    N.B. : il est recommandé d'aller voir ce film après avoir mangé ! Kore-Eda Hirokazu aime comme personne faire passer tous ces acteurs à table à maintes reprises !

  • JAPPELOUP de Christian Duguay °

    Jappeloup : affiche

    En 1988 Pierre Durand et sa vaillante monture Jappeloup de Luze remportaient en couple la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Séoul. Joie, bonheur et félicité à Saint Savin en Gironde où l'homme et la bête virent le jour. Mais avant d'en arriver là, Pierre a d'abord été un tout jeune cavalier soutenu par son père dans toutes les compèts pendant que maman lâchait parfois sa caméra quand le petit tombait. Lorsque Pierrot obtient son baccalauréat, le cheval ne l'intéresse plus et il devient avocat. Mais avocat, ça l'ennuie. Alors il redevient cavalier et son papounet lui achète Jappeloup, un dada tout noir, tout petit et totalement caractériel. Figurez-vous que parfois le zèbre (façon de causer) refuse de sauter. Manque de bol. La spécialité de Pierrot c'est le saut d'obstacles. Bref, je vous la fais courte. Pierre gagne des compètitions, perd un championnat de France à cause de Jean Rochefort, fait partie de l'équipe de France, ne s'entend pas avec son entraîneur (perso, je crois que je m'entendrais bien avec Tcheky Karyo moi... mais bon je ne fais pas de cheval !), n'a pas confiance en lui, se marie avec Nadia, fait un enfant (le genre qui s'élève tout seul), ne cause pas à son cheval, apprend à causer à son cheval... et remporte les jeux olympiques de Séoul ! Joie, bonheur et félicité !

    Si comme moi vous n'avez JAMAIS entendu parler de Pierre Durand. Si le nom de JAPPELOUP ne vous évoque strictement RIEN. Si l'équitation vous intéresse autant que les Chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru :

    FUYEZ PAUVRES FOUS !

    Deux heures et dix minutes... ça dure 2 heures et 10 minutes... et j'ai eu l'impression d'en avoir passé au moins 5 dans une écurie ou sur un circuit de sauts d'obstacles. Des heures interminables à voir des canassons sauter des barrières, des rivières... et que je te fais tomber une barre et que je me ramasse le portrait et que j'entends la cloche, et que je l'entends plus, et que je fais la gueule parce que j'ai perdu, et que je boude parce que j'ai pas gagné, et que je veux faire plaisir à papa et puis plus ! Ce film est une punition. Et encore je ne vous parle pas des ralentis, de la musique sursignifiante et assommante (si je tenais le morveux qui l'a écrite, je lui fais bouffer sa baguette)  et de la psychanalyse de bazar. Entre le père : "ah mon fils on s'est saigné aux quatre coins des veines pour t'offrir le bourrin de tes rêves mais si tu veux faire avocat on t'en voudra pas, on t'aime fils", et l'épouse légitime : "ah je veux pas d'un père couilles molles pour mon enfant, je te donne un quart d'heure pour te ressaisir... et puis, je t'aime bien mais, laisse moi dormir !", Freud n'est jamais loin.

    Les acteurs très appliqués, très concernés, dignes et graves ont pris leurs rôles et cette histoire très au sérieux. Guillaume Canet est un super cavalier. Mais malgré ça, au bout d'un moment je n'en pouvais plus de toute cette gnangnanterie autour d'une success story entre un dada et son cavalier !

  • VENDREDI 4 JANVIER 2013 - GREFFE J 17 - (25ème jour d'hospitalisation)

    Bon je crois que nous avons été un peu durs avec notre malade mais il l'a bien cherché et aujourd'hui il a fait profil bas. Chaque chose en son temps. Et pour qu'il garde le sourire, je l'ai encore laissé gagner aux cartes. Il jubile ! Et il m'a promis sur la tête de sa première blaste de ne plus me faire faire du mouron inutilement et sans réfléchir !

    Evidemment comme le faisaient remarquer Carole et La Pyr. les médecins ne le laisseront pas sortir s'il y a le moindre risque qu'il soit réhospitalisé 24 heures plus tard. C'est eux qui auront le dernier mot. D'autant que cette greffe en pleine période hivernale décuple les risques de contamination à microbes et virus et qu'en plus nous sommes en plein pic d'épidémie de grippes et de gastros qui peuvent être bien plus inquiétantes et graves chez un "sujet" tel que celui que nous avons sous la main. Aurélien (ce  semi-dieu) lui a encore précisé qu'à son retour à la maison les visites devraient être réduites au strict minimum et que le moindre soupçon de reniflage serait à éviter sans condition.
    Alors si j'ai "pété un plomb" hier, c'est qu'il me parle de refaire la cuisine (ce qui signifie des heures debout), de faire les courses (car je ne sais pas les faire), de réparer des trucs et des machins (parce que je dis qu'il y a des trucs et des machins à réparer... mais en fait c'est pour causer et faire du bruit avec la bouche sans plus, pas pour lui trouver de l'occupation). L'hémato lui a assuré que monter un escalier serait une épreuve. Lorsque nous finissons notre partie de cartes acharnées, il a les cernes au niveau des oreilles et une seule envie : faire la sieste. Donc, il me fait flipper avec ses projets...

    Mais évidemment il est enfermé dans une pièce dont il ne peut sortir, dans laquelle il fait 27° (mais là, l'épreuve est pour moi car il lui arrive d'avoir froid et de se réfugier sous la couverture !!!), où un bruit permanent d'hélicoptère se fait entendre (c'est l'air filtré) et où il est attaché à une table. Mais franchement, moi je dis y'a pire et il faut voir les choses par le bon petit côté de la lorgnette, il n'a pas eu des boulons au casque le 1er janvier et il a échappé à Une Estonienne à Paris et surtout à l'Odyssée de Pi. Ce qui n'est pas rien.

    Evidemment le truc moche, c'est qu'on est le 4 janvier et qu'il n'a pas pu me faire sa surprise annuelle. Mais bon, j'ai reçu des SMS et je me suis arrangée pour me faire ma fête : coiffeur, soldes, restau chinois avec Bibi et j'ai un colis à aller chercher demain à la poste. Elle est pas belle la vie ?

    Dernières choses :

    - j'ai croisé Aurélien sans masque dans un couloir, il est charmant,

    - il faut absolument que je vous cause "chimère".

  • ALEX CROSS de Rob Cohen *

    Alex Cross : affiche

    Alex Cross est un genre  de flic psy qui peut te dire que tu as bu un café rien qu'en respirant ton haleine, c'est dire si lorsqu'il arrive sur une scène de crime, il rabat le caquet de son ami d'enfance, son quasi frère le sexyssime Ed Burns (c'est son nom, ça ne s'invente pas) qui s'est acharné à niquer sa carrière d'irlandais imbibé.

    Mais revenons à notre Cross, super flic, super psy, super ami, mari, père, fils... La suite de l'histoire nous prouvera qu'il n'est en fait rien de tout ça et qu'il ferait mieux de la mettre en veilleuse de temps à autre. Dans un premier temps il se la joue, grave. Bref le genre de type insupportable qui se croit le roi du monde alors que c'est une tache congénitale. Et lorsqu'un tordu de première s'en vient en ville faire du hâchis avec les doigts d'une milliardaire pas farouche de l'entre-jambes, on met le Cross sur le coup. Il va tout renifler l'affaire rien qu'en entrant dans la pièce où la meuf a été tuée mais va oublier de protéger sa famille. Et ça c'est un peu l'unique originalité de ce ragoût sans saveur : éliminer des personnages auxquels d'habitude on ne touche pas dans les films américains. Pas la famille !

    Si ce thriller qui lorgne sans beaucoup de talent du côté de Seven se laisse regarder sans honte mais aussi sans aucune passion, on est en droit de se demander où le réalisateur est allé chercher son acteur  principal ??? Tyler Perry !!!! Rarement je crois il est offert de voir un premier rôle aussi dépourvu de charisme et de qualités, incapable de la moindre expression ni d'exprimer la moindre émotion. Si je revois ce nom sur une affiche je fuirai en sens inverse ! Pourtant l'affiche prévient : "ne croisez jamais son chemin".

    Pour une fois qu'on tenait un vrai méchant sans état d'âme et dont on ne cherche pas à savoir s'il a respiré les ptites culottes de sa mère dans l'enfance... voilà que le "héros" est une endive insignifiante... et pourtant il est noir ! Reste donc Matthew Fox que j'avais jadis hâtivement rangé dans la catégorie des Butler, Statham, Worthington et compagnie. Ici, méconnaissable avec trente kilos de moins et néanmoins tout en muscles, visage émacié et tics nerveux, il est un méchant psychopathe sadique réjouissant, hélas le film ne le mérite pas.

  • MARDI 16 AVRIL 2013 - GREFFE : TROIS MOIS et 28 JOURS

    Bon, j'ai bien compris la dernière photo ne vous a pas plu, pourtant je la trouvais lolante et nous avions bien rigolé ce matin là.

    Donc en voici d'autres.

    Il y a peu nous fêtions les 4 ans de notre Poupée et ensuite nous allions faire de la balançoire au parc et on se les pelait grave...

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    Aujourd'hui nous allions au même endroit à trotinette et nous avons eu chaud. Le warrior ne nous a pas accompagnées à pieds car il est crevé. Il a pris ma voiture à réaction qui ne va pas tarder à exploser. Elle fait un bruit d'avion qui se pose. (Différent du bruit de l'avion qui décolle. Penser à appeler le garage demain !)

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    Aujourd'hui c'était la visite à l'hôpital.

    La dernière avait eu lieu jeudi 5 avril et la prochaine est fixée au vendredi 26. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup !

    Les analyses de sang sont nickel (plaquettes, globules blancs, globules rouges au taquet).

    Le seul hic est que la dernière fois une couillasse l'infirmière a mal refait le pansement de la voie centrale et que du coup la plaie... enfin l'endroit où il y a le trou dans le buffet est très légèrement infecté. Il faut surveiller. Si ça fait mal, si ça pique, s'il y a de la fièvre, il faut aller à l'hôpital la faire enlever. Ce serait dommage car elle devrait (si tout continue ainsi) être retirée dans deux ou trois mois. Cela va de toute façon necessiter une légère intervention car les chairs se sont reformées autour des tuyaux et donc... eurck, c'est dégueu rien que d'y penser.

    Sinon, Mouche a demandé s'il pouvait recommencer à vivre "normalement", comme sortir sans masque dans les endroits fermés par exemple. La réponse est "non". Dès qu'il y a du monde (ce qui est à éviter encore) il faut un masque. C'est encore trop tôt pour faire le jeune homme.

    Il est vrai que, presque quatre mois depuis la greffe, c'est encore récent... même si les autres "collègues greffés" comme il les appelle, sont TOUS dans un état pas rassurant. Par exemple, aujourd'hui Laurence a encore baissé les immunossuppresseurs. Je vous rappelle qu'après la greffe Hervé en prenait 100 mg, 2 fois par jour, puis 90, puis 80, puis 70, puis 60, puis 50... et là, il en est depuis ce soir à 40 mg. Ses "collègues"... même ceux qui ont été greffés bien avant lui en sont pour certains à 150 ou 100 mg (deux fois par jour) et multiplient les pathologies pas choupines. C'est difficile de ne pas y penser. Diminuer l'anti-rejet nous impressionne beaucoup mais Laurence insiste beaucoup également. Il FAUT qu'Hervé reconstitue son propre système immunitaire (qu'il n'a toujours pas actuellement) sans l'aide de médicaments...

    En outre, la fatigue est toujours considérable et Hervé se couche et DORT entre une et trois heures chaque après-midi. Mais sinon, ça va, comparé à ses "collègues" et au fait qu'il soit un nouveau-né de quatre mois !

  • MON ROI de Maïwenn **

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    Admise dans un centre de rééducation pour plusieurs mois suite à un grave accident de ski, Tony va subir une longue convalescence. L'isolement sera pour elle l'occasion de faire le point sur la passion destructrice d'une dizaine d'années qu'elle a connue avec Georgio.

    Dès la première scène, oulala... on se demande si la psychologie à quatre sous va être de mise. On reprend confiance lorsque Tony éclate de rire alors que la femme médecin qui la reçoit lui demande de réfléchir au fait qu'elle se soit bousillé le genou. Pourquoi le genou et pourquoi maintenant ? "Je", "Nous" lui dit-elle avec un air entendu qui n'admet pas la réplique. On perd tout espoir lorsque la même Tony éclate en sanglots face à cette évidence : oui, genou = je - nous et c'est l'histoire de sa vie.

     

    Le film alternera donc de façon métronomique les flash-backs (la rencontre, l'amour, le désamour, le désespoir, la séparation) et les séances de rééducation (la piscine, les massages, les douches, le réapprentissage de la marche). De la même manière, le spectateur sera ébloui par le naturel et la grâce de certaines scènes puis exaspéré voire embarrassé ou gêné (la scène du restaurant...) par la boursouflure et le total manque de naturel de certaines autres.


    La rencontre de Tony et Georgio est un peu bécasse mais dès lors qu'ils s'aiment, alors qu'il lui annonce clairement (et qu'il le prouvera) qu'il est le "roi des connards", on y croit. Ils s'aiment, tout va bien, le cœur bat la chamade et le corps suit le rythme de ses exigences. Quand on s'aime à ce point on a qu'une envie, se le dire, se le prouver et se le faire à longueur de journée. Mais on le sait, l'amour dure trois ans... Ensuite soit on rompt, soit on continue, on encaisse, on se détruit. Tony et Georgio choisissent ou plutôt subissent la seconde option. C'est surtout Tony qui dérouille et elle nous le fera savoir en criant, hurlant, pleurant. Et là Maïwenn n'y va pas de main morte sur l'hystérie et la morve qui coule et qu'on essuie pas.

     

    C'est donc épuisant et parfois risible même si on ne doute pas un instant que ça se passe ainsi entre des gens qui se sont tant aimés et ne réussissent pas à rompre. Ce qui cloche c'est qu'on doute. On se demande si l'entreprise est sincère ou totalement artificielle (le mariage sans alliance, le repas dans l'herbe, le divorce main dans la main...). Certaines situations laissent vraiment songeur. Comme par exemple au Centre de Rééducation, Tony se lie d'amitié avec quatre jeunes garçons style sportifs, footballeurs, wesh wesh quoi... On y croit pas à ces "eh m'dame pourquoi que tu nous kiffes, on est pas du même milieu, yo ?"

     

    Mais il y a aussi de ci de là de très belles scènes comme celle de la toute fin où Tony observe, détaille amoureusement, passionnément chaque centimètre du visage de son homme, de son roi à son insu.

     

    Et puis il y a Emmanuelle Bercot, belle comme jamais, valeureux petit soldat qui a remis son âme et son corps dans les mains de sa réalisatrice Maïwenn et que cette dernière ausculte abondamment.

     

    Et puis il y a Vincent Cassel, magnifique, drôle, charmant, charmeur, horripilant comme son personnage l'exige.

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2016 - JE SUIS À VOUS TOUT DE SUITE de Baya Kasmi **

    FILMS DES PRÉSIDENTS DU JURY

    festival international du premier film d'annonay 2016 - je suis

     

    avec : Vimala Pons, Mehdi Djaadi, Agnès Joui, Ramzy Bedia, Laurent Capelluto, Anémone

    Hanna a 30 ans, beaucoup de charme et ne sait pas dire non : elle est atteinte de la névrose de la gentillesse. Ce drôle de syndrome familial touche aussi son père, Omar, « épicier social » et sa mère, Simone, « psy à domicile ». Avec son frère Hakim, focalisé sur ses racines algériennes et sa religion, le courant ne passe plus vraiment. Mais un événement imprévu oblige Hanna et Hakim à se retrouver…

    Contrairement à ce que dit le synopsis, ce n'est pas tant qu'Hannah ne sait pas dire non mais plutôt qu'elle a trouvé une manière originale de consoler les garçons qu'elle licencie en tant que directrice des ressources humaines : elle couche avec eux. On ne saura hélas pas comment elle s'y prend lorsqu'il s'agit de filles. Cela n'aurait fait qu'ajouter un thème à ce film qui en survole déjà beaucoup...

     

    Mais partant de cette façon fantaisiste de régler les problèmes, peut-on accorder le moindre réalisme à cette jolie petite comédie ensoleillée ?

     

    Hanna tient sa gentillesse généreuse de son papa, épicier, qui lui, préfère accorder royalement crédit à ses clients et tombe sincèrement en déprime s'il n'a pas le fruit exotique qu'une cliente lui demande. Quant à la maman, elle fait office à titre gratuit évidemment de ses services psychologiques pour aider les ménagères du quartier. On se demande comment ces gens si gentils payent leur loyer, mais là n'est pas la question.

     

    L'essentiel est qu'on s'amuse beaucoup dans la première demi-heure (en ce qui me concerne) considérant que tout ceci est léger et sans prétention.

     

    Lorsqu'il s'agit de pédophilie, de radicalisation islamiste, d'identité, de nationalité, de maladie, de prostitution... on se met réellement à douter de la futilité et de la légèreté de l'entreprise... et c'était beaucoup moins drôle...

     

    PS. : Vimala Pons est un rayon de soleil !

     

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    Cette soirée était aussi l'occasion de faire connaissance des Présidents du Jury Baya Kasmi (réalisatrice de ce film), et Michel Leclerc (son chéri et co-scénariste mais aussi réalisateur du film de clôture La vie très privée de Monsieur Sim), de la très charmante et énergique Solène Rigot (Présidente du Jury des Lycéens) ainsi que des magnifiques et heureux membres du jury (ET TANT PIS POUR VOUS SI VOUS N'AVEZ PAS POSTULÉ MALGRE MES NOMBREUX RAPPELS) encore tout timides avant de se la péter grave dans pas longtemps.

     

    J'avais hélas oublié mon appareil photos, je n'ai donc que des photos issues de mon téléphone.

     

    Gaël Labanti (dirlo...), Baya Kasmi et Michel Leclerc : "passe moi le micro chérie, j'ai un truc à dire".

     festival international du premier film d'annonay 2016 - je suis

    Gaël Labanti et Solène Rigot :

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    Oui je sais, Solène est floue, mais elle gigote tout le temps :

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    Les beaux, heureux et timides membres jury avant de... blablabla :

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    Les membres du jury des lycéens ne montent pas sur scène car les enfants, ça tache !