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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre du film pour lire l'article.

    LES PETITS RUISSEAUX de Pascal Rabaté ***

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    DOG POUND de Kim Chapiron***

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    EYES OF WAR de Danis Tanovic ***

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    L'ILLUSIONNISTE de Sylvain Chomet *

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Le blog ressuscité, avec beaucoup de Guillaume Galliene à l'intérieur de l'ui-même, des garçons nus dans des baignoires et puis toujours de l'humour et l'amour des beaux garçons le dimanche soir.
    Et puis le blog de la blogueuse qui mood à qui mieux mieux.
  • FATAL °°°

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    Lorsque je suis rentrée du cinéma, la tête dans les épaules, accablée, sidérée, honteuse, brisée, mon Jules m'a dit :
    "Ben, qu'ec té tu allée voir donc ?
    - gné ?
    - une comédie ?
    - pfff.
    - une comédie Française ?
    - noooon.
    - une Comédie AMERICAINE ???
    - naaaaaaaaaaaaaan !!!
    - UNE COMEDIE SENTIMENTALE AMERICAINE ?? MDR KIKOO LOL !!!
    - gnoooooooooooooooooooooooooon.
    - Non, dis moi pas... mouarf mouarf mouarf ... dis moi pas que... mouarf mouarf mouarf mouarf mouarf i m'énerrrrrrrrrrve mais i m'énerve quand i fait ça !!!... dis moi pas que t'as été voir Fatal Bazooka ???
    - eh oh ! ferme ta biiiiiiiiiiiiip, j't'embiiiiiiip, nique ta biiiiiiiiiiiiiiiip, biiiiiiiiiiiiiiiiip ta cagoule !!!
    - ben ma chougnougnette, comme c'est que tu causes tu à présent ?
    - mouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin. Laisse moi mouriiiir !!!"
    Bon je vous la fais courte.
    J'ai survécu.
    Ce machin puant est donc l'histoire de Fatal Bazooka, de son vrai nom Robert LaFondue (mdr, il est né en savoie !) la star number ouane du rap hard core qui dès sa sortie de garde à vue pour trafic de drogues sur le tour de Flandres (lol) est devenu numéro 1 des ventes de disques avec son délicieux "Don d'orgasmes" et la chanson "j'veux du uc, j'veux du uc, j'veux du uc uc uc à m'en briser la nuque" ! Devenu multimillionnaire, multimégalo et multicon, il raffle toutes les récompenses aux Music Awards de la Musique (ah ah !) car c'est bien connu le public est très con aussi.
    Jusqu'au jour où débarque Chris Prolls, le meilleur dans un genre tout à fait différent voire opposé : l'Electro bio (il fait caca dans son jardin ah ah ah !) qui détrône la star en moins de "fuck you" qu'il ne faut pour le dire ! Mais bon, c'est Stéphane Rousseau et lui, il est beau, il est drôle. Et surtout, on a vraiment l'impression d'un acteur qui interprète un rôle de composition. Alors qu'en ce qui concerne le Fatal, j'ai vraiment eu le sentiment de voir Michaël Youn faire DU Michaël Youn et rien d'autre.
    Le mégalo c'est Michaël Youn et pas Fatal sa marionnette, son faire-valoir !
    Il s'agit donc d'une physical comédie ainsi que la nomme la star Michaël Youn. A vrai dire, Michael Youn, je savais que ça existait mais comme il fut un temps où il sévît dans la télé à une heure où je l'allumais encore moins que le soir... je n'ai rien connu du "Morning Live". J'ai découvert les hurlements puis les fesses de Michaël Youn plus tard, lors de différents zappings. J'ai entendu des interviews et je me suis pensée dans le fonds de mon moi-même : "on peut vivre sans Michaël Youn". Ce que j'ai fait. Très bien merci. Je n'ai donc vu ni "Les clés de la bagnole", ni "Iznogoug", ni "Les onze commandements"... rien je vous dis. Et puis là encore, je comptais passer mon chemin sans m'arrêter. Rien que l'affiche. Pouah ! Mais j'ai lu de la plume de certains ces choses plutôt encourageantes et fort intrigantes (oui je cherche à justifier mon erreur fatale et alors ?) :
    Figaroscope : "la comédie de Michaël Youn est cocasse, drôle et tendre".
    Métro : "Michaël réussit une savoureuse satire du milieu du show biz".
    Première : "Avec un humour épatant, Michael Youn impose une déconne extrêmement recommandable".
    Excessif : "Michaël Youn réalise une comédie complètement barrée. Le voilà sur la bonne voie".
    Filmsactu : "Proposant un univers cynique et sans concession franchement pas désagréable".
    Le journal du dimanche : "On rit beaucoup et souvent... satire saignante et percutante".
    Le Parisien : "comédie satirique aussi drôle que grinçante"...
    Bon, j'arrête. Vous ne le savez peut-être pas, je ne suis pas la dernière pour la déconne et je me fais parfois sortir des salles de ciné manu militari parce que je ris trop fort. Alors, je me suis pensé dans mon for : "fi de tes a priori, perds pas une bonne ocase de rigouler comme une bécasse... et va t'en changer d'avis sur Michaël Youn... et en même temps peut-être que ça ne te mettra plus de l'urticaire de voir les mots acteurs et Desagnat et Eboué accolés"... Tout ça. En plus, "on" m'a dit qu'un jour peut-être (mais ça m'étonnerait) que je changerai d'avis à propos de Gérard Butler !! Alors why not !
    Sauf que hélas, mille fois hélas. Je n'ai rien vu de la satire annoncée, pas plus que je n'ai trouvé l'humour caustique prédit. Tout ici sonne faux mais très fort et ce n'est pas drôle. Enfin, je n'ai pas ri.  Que prétend dénoncer le "réalisateur"... les dérives des stars qui empochent des millions, sombrent dans l'alcool, la drogue et la débauche... les abus des prétendus concerts caritatifs... le vote du public tarifé... la perte des "valeurs", la mégalomanie, la télévision, les présentatrices (et tateurs d'ailleurs) au QI de bulot qui s'époumonent à "faire du bruiiiiiit" et j'en passe ?
    Ah bon ?
    Il est certain que pour faire sa démonstration, Michaël Youn n'hésite pas à payer de sa personne, en donnant à son personnage l'intelligence d'un âne décérébré (pardon aux ânes et à leurs familles), le rendant particulièrement laid et antipathique. Lors de sa descente aux enfers, il sera vêtu pendant un long moment d'une tenue de Bunny Playboy avec un pompon sur les fesses. Lors de son retour aux sources dans sa Savoie natale auprès de sa maman qui l'appelle "mon caillou" (Catherine Allégret : adorable !), il aura une coupe de cheveux de débile mental et une tenue toute pourrave car n'oublions jamais que dès qu'on s'éloigne de la capitale on s'habille comme des cons.
    De retour aux affaires lors d'une battle en direct laïve à la tivi contre son ancien challenger Chris Prolls (la seule scène à peu près visible pour moi !) , Fatal ira même de son discours chamallow... mais là encore : grosse plantade. Michaël Youn se permet une leçon de morale à SON public en lui disant que si la télé trash-poubelle existe c'est parce que c'est lui, le public, qui la réclame ! J'ai trouvé ça vraiment gonflé de la part de celui qui en a fait son fonds de commerce.
    J'arrête... Ah non, une dernière choses : un petit aperçu de la dénonciation très mordante de la misogynie vue par Michaël Youn.
    UNE fan en extase devant la femme (Athéna Novotel !!! ptdr) de Fatal :
    "- han lala, mais qu'est-ce qu'elle fait comme métier ?
    - c'est une salope !
    - oui mais pour gagner sa vie, elle fait quoi ?
    - c'est une salope !
    - han la chance !!!"."
    CQFD.
    NEXT.
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    P.S. : je ne dénonce pas Melle In the mood qui m'a dit mollement que ce film n'était pas terrible et que Stéphane Rousseau valait le déplacement, au lieu de me dire de fuir devant cette sombre bouse malhonnête ... Non, je ne la dénoncerai pas, car nous serons collègues d'ici peu et j'entends tout mettre en oeuvre pour que ça se passe au mieux, mais si je peux lui faire un croche pieds sans qu'elle s'en aperçoive je ne me priverai pas !

  • DOG POUND de Kim Chapiron ***

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    Trois jeunes garçons sont arrêtés et incarcérés au Centre de Détention pour mineurs d'Enola Vale. Davis a 16 ans, il est le petit garçon à sa maman. Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'il deale, consomme de la drogue et a des comportements sexuels déjà bien assurés avec les filles pour lesquelles il n'a aucun respect. Angel 15 ans est latino et vole des voitures après avoir agressé leurs propriétaires, quant à Butch, 17 ans, il a très violemment agressé son agent de probation.
    Un énième film de prison ? Oui et non, car si on ne nous avertissait du jeune âge des détenus on pourrait croire que c'est véritablement une prison pour adultes tant les codes semblent être les mêmes que ce qu'on en connaît. La violence, les humiliations, la drogue qui circule, les viols, la formation de gangs, les plus forts qui terrifient les plus faibles... tout est là. Et ce film fort, violent n'est évidemment pas sans rappeler "Scum" de Allan Clarke qui avait fortement impressionné une génération de jeunes cinéphiles vers 1980 !
    Il y a quelques règles simples à Enola Vale et les comportements se distinguent par la couleur des vêtements que l'on porte. La fameuse combinaison orange prouvant qu'on a affaire à une forte tête.
    Dog pound signifie "fourrière" et c'est bien l'impression d'un passage transitoire en attendant la sortie qu'on trouve dans cette prison. Exceptées quelques séances de thérapie de groupe "bonjour je m'appelle Untel je suis très très violent et j'ai du mal à contenir ma colère" menées par une pauvre psychologue vite débordée, rien n'est fait pour la "réinsertion" de ces jeunes déjà passablement en perdition pour la plupart. Pire. Il semble qu'en mettant ensemble toutes ces bandes de délinquants qui n'ont d'autre choix pour survivre que de se montrer plus cons malins et donc plus violents que les autres, ils ne peuvent en sortir que plus ingérables qu'ils ne l'étaient avant d'y entrer. Ce sont évidemment les plus forts physiquement et psychologiquement qui s'en sortent. Mais tous se stimulent dans la bêtise ou la violence. Certains renoncent...
    On peut également noter et ce n'est pas rien, que les gardiens de cette prison, sans être des éducateurs ne sont pas non plus des brutes sadiques. Au contraire la plupart du temps ils cherchent à comprendre et à protéger ces jeunes. Jusqu'à ce que ça dérape...
    Même si le réalisateur semble ne pas donner de leçon sur ce qu'il faut comprendre et ce qu'il faudrait faire, sa dernière scène laisse peu d'espoir !
    Le jeune acteur Adam Butcher est sensationnel, gueule d'ange et regard de fou parfois (avec quelques airs de Jake Gylenhaall..). Une star est née.

  • ET MON CUL C'EST DU POULET ?

    Que ne faut-il faire pour attirer le Chaland ? En tout cas pour avoir l'explication de ce titre, il faut aller à la 6ème minute de cette vidéo ! J'espère cependant que vous la regarderez entièrement car il y a des surprises jusqu'à la dernière seconde du générique...

    Moi j'en ai des frissons partout et même je suis vraiment une émotive les larmes aux yeux. Il faut dire que j'y étais au premier rang, à chaque fois qu'il y avait son beau sourire, sa bonne humeur, son humour, sa joie d'être là, son bonheur et sa surprise d'être accueilli comme une rock star, à la moindre occasion qu'il avait de rappeler qu'il est tarabusté par le temps qui passe et qui a passé...

    C'était un merveilleux festival, dans une superbe ville. C'était le Premier Festival Lumière dans la seule ville du monde à posséder "La rue du Premier film", il y avait mes héros MON Thithi, MON Clint et tous les autres, les stars, les étoiles, les films, les indispensables qui font briller les salles. C'était magique, intense, inoubliable !

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  • PARIS, FESTIVAL, CINEMA ET MOI, émoi...

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    L'heure est donc venue, je dirais même qu'il est plus que grand temps que je vous raconte où je me trouverai du 1er au 13 juillet prochain ! Inutile de vous faire un dessin : je serai parisienne !
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    Tout a commencé fin février, il y a une éternité moins un jour lorsque j'ai reçu un mail très aimable d'une inconnue qui me demandait très poliment si je voulais bien faire partie d'une nouvelle expérience de laboratoire : être membre du jury de la Compétition Internationale au prochain Festival Paris Cinéma. Immédiatement j'ai dit oui, et je n'ai pas réfléchi après non plus. Sans rien savoir, je sautais déjà de joie. Comme vous le savez j'ai déjà été membre du jury aux Festivals d'Annonay et de Cabourg et ces deux expériences restent pour l'instant parfaitement bien intégrées à mon disque dur.
    Le mail était signé d'Alexandra, chargée des publics et de la communication du Festival.
    Alexandra m'a donné un rendez-vous dans les bureaux parisiens où tout se pense, se réfléchit et se concrétise et là, j'ai également rencontré Anne, la secrétaire générale et directrice de la communication et des partenariats.Peu de temps après avoir réglé quelques détails d'intendance sans importance... elles m'annonçaient que ma participation était bel et bien validée. Il faut dire que le contraire aurait été d'une cruauté sans nom car lorsque ces deux personnes se mettent à parler cinéma en général et de "leur" festival en particulier, c'est vraiment formidable car la passion, l'enthousiasme et la simplicité sont dans leur discours et ça fait un bien fou de se sentir comme chez soi.
    J'ai appris que c'est grâce à Dimitri, responsable du service de presse, que je ne connais pas mais que je considère à présent comme mon Fan Numéro 1 que j'ai été choisie.
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    Message personnel à Dimitri - Les autres, passez ce paragraphe.
    Dimitri, si tu me lis, je te le dis, entre nous, ça ne va pas être possible, tu es beaucoup trop jeune pour moi j'aime mon mari. Je ne pourrais même pas être ton amie sur Face Book car je n'ai pas de compte Face Book, et je ne tweet pas non plus ! C'est horrible je sais. Mais compte tenu de ce que je te dois, je n'aurai jamais assez de mots pour te remercier. Alors si tu veux, je veux bien te signer une photo dédicacée, car tu le constateras, je suis restée très simple ou t'emmener au cinéma.
    Les autres, vous pouvez reprendre votre lecture.
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    Alors comment ça va se passer allez vous me dire ? Du calme, j'y viens.
    Tout d'abord, sachez que le Jury de Blogueurs est une grande première. A ce titre, j'espère donc qu'en tant que "7 plumes de la blogosphère et fervents cinéphiles" , nous formerons une équipe de rêve qui donnera l'envie aux organisateurs de reconduire la formule et ainsi donner la chance à d'autres de vivre l'événement lors des prochaines éditions. Mes "collègues" sont :
    Edouard : Cinédouard,
    Joachim :  365 jours ouvrables,
    Benoît : Laterna Magica,
    et...
    Je ne connais qu'une personne mais j'ai très hâte de rencontrer les autres, saurez-vous la retrouver ?
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    Pour les informations pratiques, le mieux est que vous vous rendiez directement sur le site du Festival en lui cliquant dessus.
    Sachez quand même que la soirée d'ouverture très privée... de cette huitième édition aura lieu le 1er juillet et que donc j'y serai. Y sera projeté en avant-première le film :
    Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu oui oui je veux bien merci- You will meet a tall dark stranger de Woody Allen et que sa présence incertaine n'est pas encore confirmée... mais sait-on jamais.
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    Soyez sans crainte, je vous vois déjà vous impatienter... je m'embarque avec un ordinateur, et dans la mesure du possible je tacherai de vous tenir informés de tout ce que je fais, vois, aime. J'ai bien l'intention de me gaver littéralement de cinéma et je dois dire que le programme risque d'être chargé car en dehors des Huit Films de la Compétition que je verrai évidemment, le Festival propose également :
    - des avant-premières prestigieuses (souvent en présence des équipes de films) dont j'ai bien du mal à établir la liste des priorités tant elles sont tentantes,
    - la cinématographie d'un pays mise à l'honneur avec cette année plus de 100 fims japonais,
    un hommage en sa présence à Jane Fonda
    Andrew Eccles/JBGPhoto.com
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     une retrospective en sa présence de M. Night Shyamalan,
    Les Derniers Maîtres de l'air © Paramount Pictures France
     
     
     
     
     
     
     
     
      
    l'intégrale en sa présence d'Eugène Green,
    (c) Léa Crespi
     
     
     
     
     
     
     
     
      
    avant-première, choix de films, carte blanche et rencontre avec Louis Garrel.
    La Religieuse portugaise (c) Ocean Films
     
     
     

     

     

    Le festival propose également de nombreux événements gratuits qui animeront le macadam parisien comme la Brocante Cinéma, les Traversées de Paris sur le 7e art et en clôture, le 13 juillet, un Ciné-Karaoké géant au Centquatre.

    Initié par Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Christophe Girard, son adjoint en charge de la Culture, et soutenu par la Ville de Paris, le Festival Paris Cinéma est présidé par l'actrice Charlotte Rampling. Dirigé par Aude Hesbert (déléguée générale) et Anne Barjot (secrétaire générale), le festival débutera officiellement le samedi 3 juillet avec la Nuit du cinéma au Forum des images et se terminera le 13, juillet au rythme d'un grand ciné-karaoké suivi d'un bal populaire jusqu'au petit jour au CENTQUATRE. 

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    Pour les renseignements précis sur les tarifs, les horaires et toute l'organisation, je vous invite à nouveau à vous rendre sur le site du Festival. En ce qui me concerne vous imaginez je pense le bonheur que j'éprouve de pouvoir à nouveau m'immerger dans une ambiance cinéphile à haute dose. Je remercie donc du fond du coeur Anne, Alexandra et Dimitri pour cette chance qu'ils m'offrent.

    Ce blog me permet vraiment de vivre des moments et des événements intenses liés à ma passion, c'est chaque fois bienvenu, inattendu et complètement euphorisant pour moi. Être à Paris me permettra aussi de voir ou revoir les personnes formidables que j'ai rencontrées depuis 4 ans que ce blog existe et avec qui je suis en contact plus que régulièrement et abondamment selon les "cas" : Sandra bien sûr, Frédérique, Bernard, Sonia, Maan, Jonathan, Flo, Jérôme...

    Je me demande d'ailleurs comment je vais faire pour faire tout ce que j'ai à faire en plus des 92 films que j'ai envie de voir.

    Voilà, je pense vous avoir fait suffisamment saliver. Inutile de vous dire à quel point cette semaine va me sembler longue...

  • LES PETITS RUISSEAUX de Pascal Rabaté ***

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    Emile est veuf depuis une dizaine d'années. Bien qu'inconsolable, il lui arrive encore de pleurer sur la photo de la chère disparue, il s'est accomodé de ce chagrin :  "c'est la vie !". Il partage donc son temps de retraite disponible entre de prolifiques parties de pêche avec Edmond qui est devenu son meilleur ami, ses apéros avec les potes au bistrot et les soirées seul devant sa télé. Parfois son fils et sa belle-fille enceinte, très affectueux lui rendent visite. Mais sans doute par nature ou par la force de l'habitude, Emile est plutôt un taiseux taciturne. C'est avec beaucoup de surprise qu'il apprend qu'Edmond rencontre des femmes de son âge par le biais de petites annonces et qu'il a de nouveau une vie amoureuse. Mais Edmond meurt et Emile décide alors d'essayer de réapprendre à vivre.
    Ce film est tiré d'une BD et c'est l'auteur de la BD lui-même qui l'adapte au cinéma. C'est peut-être ce qui en fait la faiblesse car parfois on a l'impression que certaines scènes ont été filmées comme on tourne les pages d'un livre d'images. Mais c'est peut-être aussi ce qui en fait la force car ce qui pouvait sans doute paraître anodin dans une BD l'est beaucoup moins au cinéma. En effet mettre en scène des personnages de 70 ans et plus, et surtout parler, évoquer et montrer qu'à cet âge on peut encore avoir une sexualité active, n'est pas, mais pas du tout dans l'air du temps. A une époque où être jeunes et plus encore être "beaux" est une qualité, mettre en scène des acteurs septuagéniares voluptueux et sensuels est osé, voire carrément casse-gueule pour la réussite d'un film.
    Alors évidemment il y a quelques scènes de bistrot où les facéties des copains pèsent très un peu lourd. Il y a aussi cette incursion dans une communauté hippie qui, bien qu'elle soit loin d'être déplaisante, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Et il fallait tout le talent de Daniel Prévost et la fraîcheur de la délicieuse et trop rare Julie-Marie Parmentier pour rendre touchante et sincère une scène qui avec d'autres qu'eux aurait peut-être paru un rien graveleuse et invraisemblable.
    Mais c'est lorsqu'il s'attaque au sujet de la sexualité des personnes âgées qui, s'il n'est pas vraiment tabou fait rarement la une des journaux, que le film de Pascal Rabaté déploie tout son charme. Evidemment Philippe Nahon est truculent en vieux bonhomme libidineux qui en plus de la sensualité redécouvre l'amour. Bien sûr Bulle Ogier et Hélène Vincent, très audacieuses et sans pudeur, sont adorables et charmantes. Mais Daniel Prévost est ici absolument magnifique. Plein de charme, de timidité et de douceur, loin de son extravagance, de son abattage et de sa loquacité habituels il est un Emile infiniment émouvant. Lui et les deux femmes de cette histoire, les deux actrices étonnantes démontrent que les vieux n'ont pas uniquement envie de jouer au scrabble, aller à la pêche ou tricoter, ils veulent rire, boire, danser, à l'occasion fumer des joints. Mais aussi, ils veulent plaire encore, aimer et être aimés. Et faire l'amour en comptant leurs rides et leurs plis... même s'il faut bien le reconnaître, Hélène Vincent, Bulle Ogier et Daniel Prévost qui dévoilent tout, sont particulièrement épargnés sur ces points précis (bravo). Le film n'élude rien et ce n'est jamais gênant ou ridicule. Bravo encore. C'est plein de joie, d'optimisme et de bonheur et l'occasion d'admirer un grand acteur au travail fait partie de ce plaisir infini.
    Pour Daniel Prévost, sa rennaissance au bonheur communicative et son inénarrable voiture orange, allez voir ce film.
    Je n'oublie pas de préciser, sinon je vais me faire engueuler, que ce film a été tourné à Maze, petite commune du Maine et Loire, et que c'est bien joli.
     

  • L'ILLUSIONNISTE de Sylvain Chomet *

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    A la fin des années 50 le numéro d'un vieil illusionniste n'obtient plus que de maigres applaudissements polis dans les salles parisiennes. Le spectacle est alors assuré par un groupe de jeunes musiciens qui font se déchaîner les fans. L'illusionniste se rend alors à Londres où se posera le même problème. Il finira par échouer en Ecosse dans un pub où il rencontrera Alice, une jeune fille qui sert de bonne à tout faire. Ensemble ils vivront dans la petite chambre d'un hôtel où se côtoient des artistes traditionnels jongleurs, acrobates, un ventriloque et sa marionnette, tous plus ou moins au bord du désespoir.
    On peut dire que ma déception est à la hauteur de mon attente et malgré la durée du film qui est d'une heure vingt le temps m'a semblé incroyablement long. Sur un scénario inachevé de Tati (le personnage principal se nomme d'ailleurs Tatischeff le véritable nom du grand Jacques), Sylvain Chomet nous conte l'histoire de cet artiste vieillissant qui crève de solitude et de tristesse mais qui ne démord pas de son numéro poussiéreux qu'il ne renouvelle pas.
    Sa rencontre avec la petite Alice, petite Cendrillon oubliée qui va s'émerveiller des lumières de la ville, démarrait plutôt bien. Et puis, pschitt, à aucun moment je n'ai été émue, touchée. Pourquoi son seul souci devient-il de ne plus se préoccuper que d'avoir une belle robe, de belles chaussures, un beau manteau ? Alors que l'Illusionniste va travailler jour et nuit pout tenter de la combler de cadeaux, elle ne verra rien de l'isolement du vieil homme. Elle se comportera même de la même façon méprisante qu'elle fut traitée lorsqu'elle croisera sans la voir une jeune paysanne qui débarque à la ville.
    Non seulement, je n'ai pas compris mais je n'ai été ni sensible, ni bouleversée par les difficultés et le désespoir des personnages. Je me suis même demandée à un moment à qui pouvait bien s'adresser ce film ? Une spécialiste m'a dit : "à la famille Tati", et à la fin du film il y a effectivement cette dédicace "à Sophie Tatischeff"... Pour moi, ce film est gentil et mignon, rien de plus. Désolée.
    Par contre, ce qui est indéniable et qui m'a maintenue éveillée tout le temps c'est la beauté du dessin, des décors et des paysages et qui m'a réellement donné envie de me rendre à la Galerie Arludik lorsque je serai à Paris (ah oui, rappelez-moi que je dois vous raconter/annoncer où je serai bientôt !) qui propose une exposition du 15 juin au 28 août  des dessins originaux de Sylvain Chomet.
    La galerie se situe aux 12-14 rue Saint-Louis en l'Île, 75004 PARIS.

  • EYES OF WAR de Danis Tanovic ***

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    Mark et David sont amis et également photographes de guerre. Alors qu'ils sont au Kurdistan en 1988 pour une énième mission, David n'en peut plus de toute cette violence et souhaite rentrer à temps pour l'accouchement de sa femme. David par contre tient à prolonger son séjour car il est toujours en quête du cliché qui le rendra riche et célèbre. Les deux hommes se séparent alors que le groupe qu'ils accompagnent tombe dans une embuscade. Après avoir été blessé et soigné dans un hôpital de fortune, Mark est rapatrié à Dublin, mais demeure sans nouvelles de David.
    Peu importe finalement de savoir de quelle guerre il s'agit. C'est l'horreur que le réalisateur nous montre ici en quelques scènes. Certains personnages comme cet étonnant médecin qui manque de matériel, de médicaments, de tout, explique en quelques mots que les Kurdes ne connaissent que les guerres et les défaites depuis des siècles. C'est ainsi, un fait et une fatalité admise. ça glace le sang. C'est encore ce médecin (formidable Branko Djuric) qui parcourt les allées de son hôpital installé dans une grotte pour savoir quels blessés il pourra sauver et quels autres qu'il sait condamnés, il devra abattre. La scène est tétanisante.
    Comment peut-on assister à ces combats, aux souffrances de la population, à celles des blessés, en être témoin sans en être acteur ou réellement concerné et ne pas en subir les conséquences, en garder des séquelles physiques ou psychologiques ? Quelle est la bonne distance à adopter ou a respecter pour ne pas être simplement un voyeur et faire son métier ? Où se situe la morale, comment rester neutre et objectif ? Et aussi, comment faire pour réintégrer sa vie, loin du chaos ? Et puis comment éventuellement être un survivant sans culpabilité ?
    Danis Tanovic sait de quoi il parle, la guerre il la connaît, il est bosniaque. Cette fois il n'intègre aucun burlesque dans son film comme dans son formidable "No man's land" qui lui avait valu bien des récompenses. Il s'attaque avec le plus grand sérieux et beaucoup d'émotion aussi aux traumatismes que ces conflits laissent, non pas chez les combattants, mais les reporters de guerre qui sont parfois prêts à aller trop loin pour rapporter la photo idéale. Il ne suffit parfois que d'être au bon endroit au bon moment ce qui revient aussi parfois à faire le cliché de trop.
    Quelle bonne idée d'avoir donné au très très très rare Jamie Sives que j'aime d'amour le rôle du copain. Mais il faut bien reconnaître que c'est Colin Farell (décidément meilleur de film en film !) qui porte ce film douloureux sur ses fragiles épaules très amaigries. Son regard qui semble avoir absorbé toutes les atrocités des guerres qu'il a traversées, n'est plus que douleur et tourments.

  • SOURIEZ, VOUS ÊTES FILMES...

    C'est lundi, c'est jeu !

     A qui appartiennent ces jolies bouches ?

     Oui, je sais y'en a des qui sont toutes petites, mais j'ai pas envie de chahuter le HTLM alors prenez une loupe ou chépakoi.

    GAME OVER.

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    PHILIPPE NAHON trouvé par Fred

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      MICHAEL LONSDALE trouvé par Fred 

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    SAMI FREY trouvé par Mister Loup

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    AL PACINO trouvé par Fred
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    JEAN CLAUDE DROUOT trouvé par marion
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    JEAN-PAUL BELMONDO trouvé par Fred
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    ALAIN DELON trouvé par Fred
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    JEAN ROCHEFORT trouvé par Fred
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