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Les derniers mois de la vie de Tolstoï. Alors qu'il aspire au calme, à la solitude et à la paix, le grand homme se trouve au centre des querelles qui opposent sa femme la Comtesse Sofia et son disciple Chertkov, plus tolstoïen que nature. Ce dernier use de son influence pour convaincre Tolstoï de modifier son testament en offrant ses droits d'auteur au peuple russe alors que Sofia entend bien se battre pour qu'elle-même et sa famille ne soient pas lésés. Elle considère comme une injustice que son époux casse son testament alors qu'elle lui a sacrifié sa vie. Un tout jeune homme, Valentin Bulgakov (James McAvoid plus moujik que jamais) grand admirateur de l'écrivain va dans le même temps devenir son secrétaire privé, assister à ces empoignades, découvrir l'amour et perdre quelques illusions.
Quel spectacle de voir ce couple vieillisant amoureux comme au premier jour se déchirer pour des questions idéologiques ! Alors que Tolstoï n'est préoccupé que de questions éthiques et spirituelles, sa femme Sofia reste attachée aux biens matériels dont il veut absolument se défaire. Leon et Sofia ne peuvent plus vivre ensemble mais la simple idée d'être séparés les détruit également. Le drame conjugal qui se joue sous nos yeux, fait de disputes et de réconciliations est tout entier empli de l'âme russe, d'exaltation, de générosité, de sacrifice et d'incohérences. Alors que Tolstoï est devenu un véritable maître à penser qui combat la violence et prône la vie simple, il rend sa femme responsable de son incapacité à rendre cohérent sa vie et son idéal. Le choix déchirant qu'il va faire va encore attiser l'agitation.
C'est un film comme je les aime et comme en voit de moins en moins. Follement romantique, plein de tumulte, de passion, d'emportement, de sentiments exaltés. Il pose et répond à une question simple : peut-on mettre en harmonie sa vie, ses ambitions et ses opinions ? Comme le cinéma est parfois plus beau que la vie, il répond de façon catégorique à cette question tout en se permettant une fin moins terrible mais plus poignante que la réalité. Le réalisateur propose aussi une vision incroyable de la "peopolisation" de Tolstoï filmé, "paparazzé", épié dans les derniers mois de sa vie comme une star internationale.
Les acteurs sont russifiés mais les clichés sont absents, pas de neige, pas de chapka... Helen Mirren est admirable, plus elle vieillit plus elle est belle. La première scène de rencontre entre Tolstoï et son nouveau secrétaire est une merveille. Mon coeur a palpité tout du long. Le seul reproche : les personnages ne parlent pas russe !
Et en plus vous ferez une bonne action. En effet, le 25 décembre, les cinémas et les distributeurs dans toute la France s'associent à l'initiative d'Alain Chabat et pour chaque billet acheté, une partie du prix sera reversée aux TOILES ENCHANTEES permettant aux enfants hospitalisés "d'aller" au cinéma.
Edmund et Lucie séjournent à Cambridge chez leur oncle en compagnie de leur abominable cousin Eustache, tandis que leur soeur la belle Suzanne et leur frère (dont j'ai oublié le prénom que je n'ai pas le courage d'aller chercher) sont aux Etats-Unis. Lucie et Edmund s'ennuient ferment, d'autant qu'à Narnia ils sont roi et reine et qu'ils n'ont pas à supporter Eustache cette teigne invivable. Au passage, bravo les parents pour les prénoms ! Heureusement, les trois cousins regardent un tableau bien moche qui les intrigue et qui se met en mouvement. Ils se trouvent véritablement happés par l'océan qui les ramène tout droit à Narnia. La mauvaise nouvelle c'est qu'Eustache le boulet est du voyage. Ils sont recueillis à bord d'un magnifique gallion (je dis gallion mais j'en sais rien en fait... on dirait le beau bâteau de Master et Commander avec du bois partout et tout ça !) et à bord se trouve comme par le hasard miraculeux de la chance : le Prince Casse couille Caspian qui s'est fait la tête de Keanu Reeves mais en mieux.
Alors, à partir de là j'ai lâché. Ils vont vivre mille aventures périlleuses et absolument absconces mais très mouvementées avec de vraies et de fausses batailles à l'épée, au couteau et à la flèche. Je n'ai absolument rien mais alors RIEN compris au pourquoi du comment ils devaient retrouver 7 épées qui brillent et venir à bout d'un nuage de brouillard vert qui rend les gentils esclaves mais le fait est qu'ils le doivent. Chacun va se trouver également confrontés et céder un temps à des tentations vilaines comme tout telles que la jalousie, la vanité, l'envie mais Aslan, le gros lion cafardeux veille. Et la petite souris belliqueuse Ripitchip aussi.
Chaque scène suit la précédente sans véritable lien sauf que ça a toujours l'air hyper dangereux et qu'on dirait aussi que la fin du monde est pour dans pas loin. Mais ces moutards sont courageux comme pas deux. Même le coward d'Eustache aura son quart d'heure de folie gloire. Mais le pauvre petit garçon, en plus d'avoir le rôle le plus exaspérant de l'année, a le visage le plus ingrat que j'aie jamais vu... avec carrément un groin de cochon à la place du nez. Ce moujingue est aussi affreux qu'il est horripilant ce qui n'est pas peu dire dans un sens comme dans l'autre. Le reste du casting est assez fade mais s'agite bien car tout le monde a l'air de savoir et de comprendre ce qu'il a à faire.
En résumé, c'est incroyablement et désespérément loooooong, je dirais en gros... une bonne heure en trop, ce qui est énorme vous en conviendrez. Mais c'est très beau à voir, les décors sont superbes, les effets spéciaux très spéciaux et invisibles, les bestioles, les sortilèges agréables à mater et bonne surprise, les moutards présents dans la salle n'ont pas moufté. Donc ce film est VRAIMENT fait pour eux. J'étais accompagnée de Dark Vador qui prétend qu'il s'est moins ennuyé qu'à Harry Potter. J'ai falli lui en mettre une mais je sais qu'il est diminué donc je me suis abstenue !
Edit de 14 h 02. J'ai revu mon "étoilage" à la hausse parce que :
- j'étais trop tendue la première fois que j'ai vu le film (en présence de Jean-Pierre) et j'avais peur que les gens n'aiment pas (oui ben, émotif vous savez pas ce que c'est ...),
- une comédie qui fait autant rire à la deuxième vision c'est bon signe,
- un film qui est capable de progresser sans téléphone portable, je prends,
- Benoît Poelvoorde m'a émue aux larmes,
- y'a pas de mal à se faire autant de bien,
- c'est tout simplement la meilleure comédie française de l'année.
Jean-René et Angélique ont deux points communs, mais ils ne le savent pas encore. Ils sont l'un et l'autre atteints d'hyper émotivité et entretiennent une passion pour le chocolat. Pour tenter de combatte ces émotions qui les paralysent, ils ont chacun une méthode pas toujours performante mais qui leur permet néanmoins de tenter de s'insérer dans le monde. Jean-René va régulièrement voir un psy tandis qu'Angélique participe aux réunions des émotifs anonymes qui fonctionnent sur le même principe que les alcooliques anonymes. C'est leur enthousiasme pour le chocolat qui va dans un premier temps les rapprocher puisque Jean-René est patron d'une chocolaterie sur le déclin. Il est à la recherche d'un commercial qui boosterait les ventes. Angélique est une chocolatière talentueuse mais lorsqu'elle se présente pour le poste elle n'ose évidemment pas révéler qu'elle n'a aucune disposition pour la vente mais elle est engagée. Attirés l'un par l'autre, ils vont combattre séparément puis ensemble leur "handicap" pour essayer peut-être de se construire un avenir commun.
C'est un film délicieux, tendre, drôle et émouvant. Un film qui ne se "la pète pas", qui ne s'impose pas de façon tonitruante mais se déguste et se savoure comme une sucrerie, une gourmandise. Et pourtant tout est loin d'être rose dans la vie des deux personnages que chaque situation nouvelle et inconnue paralyse littéralement. Car il ne s’agit pas ici de l’émotion qui dérange un peu ou qui attendrit mais bien de celle plus asphyxiante capable de troubler et d’affoler jusqu’à l’évanouissement. Cela paraîtra sans doute incongru voire invraisemblable à ceux qui contrôlent tout. C’est pourtant une réalité, ces êtres dépassés, débordés par leur sensibilité existent bien et c’est évidemment parce qu’il connaît bien le problème pour en être un spécimen représentatif que le réalisateur s’est permis de le traiter sur le mode de la comédie sentimentale. Et la plongée de Jean-Pierre Améris dans le monde de la comédie qu’il aborde pour la première fois en 7 films est une totale réussite. Bien que jusque là les thèmes qu’il évoquait tournaient autour du deuil souvent ou de la place que chacun cherche à trouver, il reconnaît que c’est ce film là qui est le plus intime et le plus personnel. Réussir à rire et à faire rire de ces gens qui rougissent, transpirent, bafouillent, perdent leurs moyens et leur crédibilité sans se moquer est pour lui un véritable pari qu’il remporte haut la main. Lui qui ne pouvait sortir de chez lui sans regarder par l’entrebâillement de la porte si personne n’arrivait, qui ne parvenait à entrer dans une salle de classe s’il était en retard, qui a toujours « souffert » de sa grande taille hors normes qui fait qu’alors qu’il souhaiterait disparaître est le premier que l’on remarque et j’en passe… a trouvé le ton et la forme justes pour faire de Jean-René et Angélique deux personnages touchants, aimables voire poétiques et non ridicules ou dramatiques.
Le côté décalé, un peu désuet du film qui fait évoluer les personnages dans une chocolaterie absolument inconcevable aujourd’hui est parfaitement assumé et délibéré. L’histoire se place pourtant dans le contexte social des difficultés inhérentes aux petites entreprises malgré l’aspect artisanal de l’entreprise et la profession pas courante de chocolatière d’Angélique. Les tonalités chaudes avec dominantes de rouge et de vert et les tenues éclatantes d’Angélique évoquent à la fois les comédies musicales, d’ailleurs Isabelle Carré comme Benoît Poelvoorde nous enchanteront chacun d’un intermède musical, ou sentimentales telle que « The shop around the corner ».
Il est évident que le choix des deux acteurs pour les rôles d’Angélique et Jean-René, écrits pour eux, est l’atout déterminant du film. En plus de former un couple tout à fait convaincant , ils possèdent l’un et l’autre ce mélange presque enfantin de force, de détermination prêts à braver l’impossible pour se trouver et aussi d’infinie fragilité qui leur font perdre tous leurs moyens avec gravité et conviction. Ils développent également une nature comique qui ne nous surprend pas de la part de Benoît Poelvoorde évidemment, mais qui est plus inattendue de la part d’Isabelle Carré. La voir et l’entendre s’exclamer « ô tiens ? » lorsqu’elle est rejointe au restaurant par Jean-René alors qu’ils ont rendez-vous est tout à fait tordant. Quant à Poelvoorde, filmé avec amour et admiration, il s’offre et nous offre plutôt de jolies scènes de séduction qui le rendent absolument irrésistible et beau notamment lorsqu’il arrive au restaurant justement et lorsqu’il chante.
Vous l’avez compris, vous trouverez de multiples et bonnes raisons de vous précipiter en salle dès demain (C’EST UN ORDRE) pour voir ce film délicat, drôle et délicieux. Et pour vous donner une raison supplémentaire, dégustez le clip du morceau « Big jet Lane » d’Angus et Julia Stone, la douce B.O. qui reprend des images des Emotifs Anonymes et laissent supposer que Jean-René et Angélique sont heureux…
Pour fêter ses vingt ans d'existence, Diaphana Distribution présente une sélection de 80 films cultes regroupés dans un prestigieux coffret en bois. Une belle idée de cadeau de Noël pour les cinéphiles, le coffret n'étant limité qu'à 300 exemplaires et disponible uniquement sur le site
Ce coffret regroupe des classiques et des films plus récents qui ont tous laissé une trace dans l'histoire du cinéma et qui, pour la plupart, ont obtenu de nombreuses récompenses : "Persepolis", "La vie rêvée des anges", "Séraphine", "Harry, un amy qui vous veut du bien", "Le silence de Lorna", "Western", "Land of freedom"...
A cette occasion, DIAPHANA me permet de vous offrir quatre places de cinéma pour leur dernier film
Synopsis : Printemps, été, automne et hiver. La famille et l'amitié. Amour et réconfort. Joie et peine. Espoir et découragement. La fraternité. La solitude. Une naissance. Une mort. Le temps passe...
Pour gagner ces places, rien de plus simple. Retrouvez le titre des films dont voici un morceau d'affiche. Comme toujours il y a UN point commun (et même deux...) qui peuvent vous aider...
Une seule réponse à la fois par personne.
LES GAGNANTS sont flo, marion, sopel, peraut. Bravo.
GAME OVER.
1
THE BRAVE trouvé par flo
2
PALINDROMES trouvé par marion
3
STELLA trouvé par Camille Fantasme
4
CARNETS DE VOYAGE trouvé par sopel
5
UN MILLIER D'ANNEES DE BONNES PRIERES trouvé par peraut