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DADY COOL de Maya Forbes °°

551028_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgSynopsis : Entre fous rires et crises de larmes, Cameron Stuart ne sait plus où donner de la tête. Diagnostiqué bipolaire, Cameron suit un traitement dans le but de reconquérir sa femme Maggie et de réintégrer le cocon familial qu’ils forment avec leurs deux filles.

Mais lorsque Maggie décide de quitter Boston pour partir à New-York reprendre ses études, la jeune femme n'a pas d'autre choix que de confier la garde de ses enfants à ce père pas tout à fait comme les autres…

 

Ce film m'a profondément agacée et ennuyée. Et pourtant les deux acteurs principaux que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur pour des raisons tout à fait objectives  (Mark Ruffalo, trop gras-mou, trop de frisettes, trop de poils, pas assez de naturel... et Zoe Saldana qui sert à rien devrait se remplumer avant de ressembler à une vieille femme...) n'y sont pour rien. Ils prennent même très au sérieux leur rôle respectif de parents en plein foutoir. Et les deux petites sont même parfaites, ce qui n'est pas souvent le cas des enfants dans les films américains.

 

Alors qu'est-ce qui cloche ? Ben le "traitement" de la bi-polarité du paternel en priorité. Même si on nage en pleines seventies et que le diagnostic et les traitements n'étaient pas forcément adaptés à l'époque, il est évident que Mark Ruffalo interprète ce type malade (la bi-polarité est réellement une maladie psychiatrique sérieuse, invalidante, inquiétante) comme s'il s'agissait d'un gentil garçon, un peu bordélique certes, voire accumulateur compulsif (trois vélos dans sa chambre et un bordel indescriptible) mais au mieux il a l'air d'un enfant de 6 ans (fini à l'eau de javel), au pire d'un véritable débile mental.

 

Alors dans ce cas, comment une mère, douée de toutes ses facultés mentales et intellectuelles peut-elle laisser ses deux enfants aux mains d'un type, aimant certes, mais qui sort la nuit en laissant les petites seules et terrorisées en leur expliquant qu'un violeur qui voudrait entrer n'aurait qu'à donner un coup d'épaule dans la porte, et qui rentre bourré des quatre fers incapables de tenir debout ?

 

La réalisatrice se répand partout qu'elle n'a pas voulu traiter ce traumatisme de l'enfance (il s'agit de son enfance à elle, sa fille interprète son rôle, sa sœur est la chanteuse du groupe Pink Martini : "merci papa/maman d'avoir fait de nous des artistes !") en forçant sur le pathos. Certes et merci. Mais à force d'éviter d'être sérieuse et de rendre le père parfaitement immature et tellement touchant, marrant (je ne savais pas que les maniaco-dépressifs sortaient de chez eux avec une veste et sans pantalon par exemple... ah que c'est drôle !!!), de démontrer que finalement il n'arrive rien de fâcheux aux petites qui aiment leur père mais qui leur fout un peu la honte quand même... jamais on ne rit, jamais on n'est ému.

 

Eurcke !

Commentaires

  • Tu as parfaitement raison sur le traitement bipolarité = infantilisme, et que c'est réducteur, et que ça doit être énervant pour quelqu'un qui connait personnellement le phénomène de voir ce film et tout.
    Mais.
    Je crois qu'il faut voir ce traitement comme au travers des yeux des petites qui sont un peu jeunes pour vraiment comprendre les mécanismes de la bipolarité et qui n'ont conscience que de l'imprévisibilité de leur père qui leur fout la honte. C'est comme ça que je l'ai compris, en tout cas.
    Et j'ai été émue, moi, au moment du craquage final de la maman. Je ne m'y attendais plus à ce moment-là.

  • Oui tu as raison aussi.
    C'est vu au travers du regard de la petite.
    Mais RIEN ne m'a émue.

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