Synopsis : En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un modeste informaticien fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s'adapter au microcosme parisien dans lequel elle évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori.

J'aime tout chez Julie Delpy. Qu'elle soit actrice, réalisatrice, scénariste, chanteuse, tout ce qu'elle fait m'attire et me plaît. J'aime aussi son physique, son visage, ses éclats de rire, sa spontanéité, sa franchise. Elle est audacieuse, talentueuse. Une vraie femme ! Je l'aime d'amour.

J'aime bien aussi Dany Boon, peut-être parce que nous sommes nés dans le même coin mais je ne pense pas que cela suffise. En tout cas, il me fait rire, surtout quand il parle comme chô, ce qu'il ne fait pas ici naturellement.

Quant à Vincent Lascoste, affublé de très seyants slips bleu des mers du sud, il est évident qu'il est beaucoup plus crédible en snobinard dictateur domestique qu'en interne des hôpitaux.

Evidemment cette comédie un peu loufoque mais pas seulement, ne révolutionnera rien et n'est pas ce que je préfère chez Julie (ses sommets sont ICI et là) mais son sens de l'auto-dérision, ses dialogues millimétrés, la vivacité de sa réalisation et sa direction d'acteurs permettent de passer un moment plus qu'agréable et de rire franchement aussi.

On ne croit pas une seconde que le couple Violette - Jean-René puisse finir ses jours ensemble mais le choc de cette rencontre improbable entre un informaticien de province (était-il nécessaire de lui faire porter des chaussettes dans ses sandales ?) et d'une snobinette parisienne hypocondriaque qui travaille dans la mode, donne lieu à des situations et des répliques vraiment drôles.

Bénéficiant d'une promo hors du commun (et encore je n'ai RIEN vu à la télé), il est difficile d'avoir de réelles surprises pendant la projection puisque les interviewers ont tendance à vouloir tout révéler, néanmoins le tempérament diabolique, exclusif et envahissant de Lolo le place dans la catégorie des têtes à claques irrécupérable.

Ce Lolo est une parenthèse plaisante, j'attends la suite qui est déjà en préparation si j'ai bien entendu, avec impatience.